Chic! La fin du monde c’est pour aujourd’hui! (Éditorial Swami Gougou)

Depuis ma tendre jeunesse, je suis inspiré par la fin du monde. Vers l’âge de 10 ans, c’est avec les films comme « La planète des singes » (1968), « Le survivant » (1971), « Soleil vert » (1973), tous avec Charlton Heston, que j’ai pris goût à notre destin collectif. À l’époque, je me disais que moi on ne me prendrait pas, je me préparerais afin d’éviter les affres de toutes futures catastrophes. En grandissant, j’étais trop pris par la vie pour songer à me bâtir un bunker. Plus je vieillis, et plus je me rends compte qu’il n’y a rien à y faire. Pourtant, le sujet me fascine toujours, juste pour lire les différentes théories. Déplacement des pôles, troisième guerre mondiale, tempêtes solaires, méga volcans, météorites, trou noir, famines, tremblements de terre (fouiller sur le Net). Tout plein de possibilités auxquelles je n’ai aucune connaissance sur le sujet pour juger de leurs véracités. Élénin? Pourquoi pas? Nibiru? Why not? Les uns disent que ce sont des conneries, les autres disent qu’il y a conspiration et qu’on nous cache des choses. Qui dit vrai? Et je ne parle pas de l’économie et de la société que l’on se façonne. Une chose est sûre, c’est la fin d’une époque (non, je ne fais pas allusion au calendrier maya) et nous n’avons plus de contrôle sur quoi que ce soit.

Pourtant, lorsque je suis bien relié à l’instant présent et que je prends une marche avec mon chien et que nous allons au parc, nous rencontrons des gens et des enfants avec parfois leurs chiens, généralement ce sont les mêmes que l’on voit tous les jours et des fois il y a de nouvelles rencontres toujours enrichissantes, qui sont heureuses d’être à l’extérieur et de profiter de la vie. La véritable existence est là, dans ces petites choses. Pour le reste, on n’y peut rien, tout cela est un film avec Charlton Heston en moins et  comme  avec les films de ma jeunesse, j’en suis le spectateur principal, mais à la toute différence de cette époque, j’en suis de plus en plus conscient, donc je me détache de tout ceci et éprouve une joyeuse inconscience. Pour les jours où je m’égare et que j’oublie qui je suis, j’aime me rappeler que je n’ai plus 10 ans et que c’est complètement inutile d’avoir peur. Je n’ai aucun contrôle sur quoi que ce soit, je ne décide d’aucun événement du film, mais je peux en faire soit un film d’horreur ou une histoire palpitante. Le seul choix que j’ai, c’est celui d’opter entre la peur ou accepter CE QUI EST et même de l’aimer. Je dis OUI à tout, mais je refuse la crainte du futur, et surtout la peur de la mort, je vis le moment présent. Alors plutôt que de chercher la date officielle de la fin du monde, pourquoi ne pas ne pas agir comme si chaque jour était le dernier? Dès aujourd’hui je dis MERDE! aux mauvaises nouvelles de la télé, la radio, les journaux et le net, vous n’aurez plus jamais prise sur moi puisque je décrète que la fin du monde est pour aujourd’hui. Pour ceux qui doute de cette avenue, les témoignages de toux ceux qui ont vécu des expériences de mortes et qui en sont revenus disent que rendu dans l’après-vie, rien n’est important, tout est ben correct! Vous pouvez donc mettre un terme au film n’importe quand, je chérirai mes ballades quotidiennes au parc.

Bien à vous,

Swami Gougou bienheureux autoproclamé

Celui qui prend tout au sérieux passe trop souvent à côté de sa vie


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