Oct 17 2011

Historique ! 85 pays et 981 villes entrent dans la révolte de samedi

Bonne nouvelle, il y a encore du monde qui voit clair, même un sage comme Jésus s est révolté contre les marchands du temple, comme quoi éveil et abrutissement ne sont pas synonyme.

C’est du jamais vu dans l’histoire de l’humanité. 85 pays et 981 villes vont entrer dans la révolte au même moment, pour des raisons communes. Ce sont des millions des personnes qui, pour la plupart, ne manifestent jamais, seront sur les places à crier leur indignation, leur colère face à un système qui ne leur convient plus. Face aux banques et aux politiciens, face aux 1% qui dirigent le monde, ils vont faire savoir que c’est nous, le peuple, qui voulons décider de notre avenir. Mais ce n’est pas tout, ces indignés, ces 99% vont se rassembler tous ensemble, pacifiquement, pour exiger et construire un changement global.

 

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Oct 17 2011

Marcher pendant 11 ans

Daphné Cameron
La Presse

Le 18 août 2000. Jean Béliveau quitte le Québec avec 4000$, un petit tricycle à bagages et le rêve fou de faire le tour du globe à pied. Quelque 75 500 km, 4077 jours et 64 pays plus tard, le marcheur de 55 ans termine aujourd’hui son incroyable voyage. Après une marche de 11 ans et 2 mois, Jean Béliveau rentre à Montréal.

Pour comprendre le projet de voyage de Jean Béliveau (à ne pas confondre avec le célèbre joueur de hockey), il faut remonter à la crise du verglas. À l’époque, M. Béliveau est propriétaire d’une entreprise qui vend des enseignes lumineuses. La panne d’électricité qui plonge une partie du Québec dans le noir pendant des semaines est ravageuse pour les affaires. M. Béliveau se résigne et ferme son commerce.

«J’ai vécu une écoeurantite aiguë. Je me disais que même si je changeais de domaine, ça resterait du pareil au même: trouver des marchés, vendre des produits. Je connaissais la musique. Après avoir fermé le commerce, je suis tombé dans une petite dépression, mais je n’ai jamais pensé prendre des médicaments. J’ai alors commencé à courir.»

Le bonheur dans la course

M. Béliveau retrouve le bonheur dans l’entraînement. Un jour, lorsqu’il est sur le pont Jacques-Cartier, il se met à imaginer en combien de temps il pourrait rejoindre New York, puis le Mexique, l’Amérique latine et même… le reste du monde.

«Je suis revenu à la maison à la course et j’ai fait l’estimation de tout cela: ça me donnait théoriquement une dizaine d’années.» Lire la suite