Oct 27 2020

Libéré du choix et de la volonté (Spinoza)

Depuis que mon ami Gougou m’a chaudement recommandé le livre; « Être heureux avec Spinoza », je prends tellement mon temps à lire et relire certain chapitre et ce, uniquement dans le but de prolonger le plaisir que ce livre m’apporte jour après jour.  Aujourd’hui, je partage avec vous un extrait de son livre et je vous recommande, à mon tour, de vous le procurer, un pur délice. -Marc
 
« Si nous voulons évoluer, nous devons cesser de vouloir changer. »

Il n’y a pas de mauvais choix

Nous empoisonnons parfois nos existences à force de remords et de regrets. Pourquoi n’ai-je pas fait ceci plutôt que cela? Si seulement j’avais su plus tôt ! Si seulement je ne m’étais pas marié à l’âge de vingt ans ! Si seulement j’avais continué mes études ! Si seulement je n’avais pas donné mon avis lors de cette réunion importante ! Si seulement je lui avais déclaré ma flamme plus tôt… ou plus tard ! Si nous comprenons, cependant, que notre volonté n’est pas libre, ces questions cessent immédiatement d’avoir le moindre sens. Car, si nous avons fait ce qui aujourd’hui nous semble le mauvais choix, c’est que nous n’avions tout simplement pas le choix : étant donné notre nature, notre situation et nos connaissances du moment, nous ne pouvions faire autrement qu’agir ainsi. Nos actes passés et le destin qui en découle étaient nécessaires. Croire que nous aurions pu mieux faire est une illusion rétrospective: ce n’est qu’avec nos expériences et nos connaissances d’aujourd’hui que nous jugeons qu’il y avait un meilleur choix à faire. Ces expériences nous manquant alors, nous étions incapables de faire un meilleur choix. Mais surtout, c’est précisément ce choix qui nous paraît aujourd’hui erroné qui nous a apporté les expériences nous permettant aujourd’hui de le juger, et d’éventuellement mieux faire. Si ce sont nos mauvais choix qui nous apprennent rétrospectivement ce qu’auraient été les bons choix, il faut bien admettre qu’il n’y a pas de mauvais choix, à condition qu’ils soient bien compris et interprétés. Nous pouvons bien sûr préférer passer nos journées à nous faire des reproches, à nous blâmer et nous accuser devant le tribunal de notre conscience et de nos expériences. Nous savons bien, pourtant, que cette guerre épuisante contre nous-mêmes ne changera rien à notre situation, changera aussi peu notre passé que notre futur, ne fera que broyer notre énergie, notre confiance et nos intuitions.

Accepter ses choix

Au lieu de condamner nos erreurs passées, nous ferions mieux d’essayer de les comprendre. Pourquoi était-il nécessaire, même inévitable, que j’agisse ainsi ? Quel sens cet acte avait-il pour moi à l’époque, et quel sens puis-je lui donner aujourd’hui, même s’il me paraît maintenant insensé ? Qu’est-ce que cette erreur m’a appris sur la vie, et sur moi-même ? Comprendre la nécessité de nos actes – leur aspect inévitable – c’est ainsi apprendre à accepter et aimer son destin, à s’aimer et s’accepter à travers lui. Sans cette acceptation, sans cette pleine affirmation de notre parcours ne laissant place ni aux regrets ni aux remords, il nous est tout à fait impossible d’agir à l’instant présent. Faut-il suivre le même raisonnement à propos de nos décisions actuelles qu’à propos de nos décisions passées ? Puisque nous ne sommes pas libres et que tout ce que nous faisons, nous le faisons nécessairement, pouvons-nous en conclure que nous n’avons pas d’influence réelle sur la poursuite de nos actes ? Autrement dit, faut-il cesser de réfléchir à ses choix et simplement se laisser aller là où le vent nous emporte ?

 
Extrait du livre : « Être heureux avec Spinoza » de Balthasar Thomass aux éditions Eyrolles (texte extrait de Google Livres)
 
Vous pouvez vous procurer ce livre localement à la librairie « Le Grimoire » à Prévost (sur commande).

Oct 23 2020

Ressentir la paix est un choix

Par Michael Brown. 

Il est maintenant devenu évident pour quiconque ne vit pas la tête enfouie dans le sable que nous sommes actuellement confrontés à une intensification à tous les niveaux de notre expérience humaine. Chaque jour ont lieu, quelque part dans le monde, de nouveaux tremblements de terre, des inondations, des catastrophes minières, des divulgations politiques, des crises financières, des révélations publiques de certaines formes de comportements non éthiques ainsi que d’énormes troubles civils. Des pays entiers se déchirent et ont recours à de violentes représailles.

Si nous observons de près notre environnement immédiat, nous ne pouvons qu’être témoins de l’évidence de ces chamboulements parmi nous. Ce qui se passe au sein du macrocosme de la scène mondiale se manifeste également dans le contenu des conversations échangées par tout un chacun. Les conflits et le chaos sous une forme ou une autre sont actuellement en augmentation. Un énorme changement est en train d’avoir lieu.

Il est donc maintenant essentiel de rendre hommage à l’expérience qui semble prendre du recul tandis que tout cela se déroule: la Paix. A l’heure actuelle, rien n’est plus important que de nous rappeler chaque jour que l’expérience de la paix est une responsabilité qu’il nous faut réaliser à un niveau personnel – et non pas un droit qui nous serait donné par quelque organisation politique, économique, sociale ou religieuse. L’expérience de la paix est toujours ressentie comme un état perçu au niveau personnel et c’est seulement une seule fois que nous l’avons ressentie individuellement que cette paix peut rayonner en tant qu’expérience collective. Le véritable ressenti de la paix ne peut émaner que de l’intérieur.

L’une des plus grandes supercheries que nous mettons en place individuellement et collectivement, est le fait de mettre en avant l’idée que « nous avons besoin de faire la paix ». Avez-vous remarqué que rien que nous ayons pu faire tout au long de l’histoire de notre humanité dans la tentative de « faire la paix » n’a jamais fonctionné ? La raison en est que l’idée même que « la paix est quelque chose qui peut être faite » – que cela soit par la guerre, les débats, les accords ou des signatures de traités – est trompeuse et illusoire.

Tout pays ou toute organisation qui prétend avoir réalisé la paix par de tels moyens a démontré au cours du temps que tout ce qui a été accompli l’avait été par ‘un contrôle forcé temporairement’, n’entraînant qu’une existence de désespoir tranquille pour les hommes, ainsi qu’à des états contenus d’agressivité passive avant qu’un nouveau mécontentement ne se manifeste à nouveau.

La raison en est que la paix ne peut être « faite » – que cela soit au Moyen-Orient, en Afrique du Sud, en Indonésie, ou n’importe où. La paix existe déjà au sein même de la Création. La vibration ressentie de la paix que nous expérimentons en tant qu’êtres humains a été créée bien avant que nous n’apparaissions et existera longtemps après que nous ayons été remplacés par une autre espèce dominante. La vibration de la paix existe partout. La paix peut être trouvée même au milieu des pays déchirés par la guerre comme l’Irak, l’Afghanistan et toute autre région actuellement noyée dans des conflits humains.

La paix rayonne spontanément au sein de n’importe quel environnement où l’homme est absent. Le fait que le comportement humain conflictuel obscurcisse ce rayonnement ne veut pas dire pour autant qu’il n’existe plus.

Simplement, nous ne cessons d’avoir des comportements et de tenir des conversations visant à ‘essayer de faire la paix’ car nous n’avons pas conscience de ce qu’est la paix véritable. En raison de nos états tourmentés actuels au niveau physique, mental et émotionnel, nous ne réalisons pas la paix en tant qu’expérience qui ne peut être vécue qu’à un niveau personnel. Au lieu de cela, nous supposons qu’elle est un quelconque arrangement que nous devons créer collectivement à travers des accords. Cela n’est pas vrai. C’est à nous de la ressentir personnellement à tout moment de notre choix car c’est une résonance qui nous enveloppe où que nous puissions nous trouver. Cependant, il est de notre ressort de choisir de la ressentir.

Maintenant, en ce moment précis, toute personne lisant ceci est à même de se sentir en paix – en en faisant le choix. Ce n’est pas une expérience que quelqu’un doit organiser pour nous à travers des débats, des discussions, ou des accords. Aucun groupe de personnes n’a besoin d’être assujetti ou déplacé pour nous permettre de ressentir la paix. De tels concepts ne font que discréditer la véritable réalisation de la paix. Nous n’avons pas à faire la paix avec qui que ce soit – nous devons prendre conscience qu’il s’agit d’un sentiment à l’intérieur de notre propre cœur et ensuite choisir de vivre cette prise de conscience, quoi qu’il advienne.

Nous exprimons même l’évidence de cette vérité à travers notre langage. Nous ne disons pas: « Je pense la paix » ou « J’agis la paix ». Nous disons, « Je ressens la paix ». Et parce que personne – aucun collègue, homme politique, prêtre, propriétaire, parent ou partenaire n’a la capacité de ressentir quoi que ce soit en notre nom – personne n’est donc responsable du fait que nous ressentions ou non la paix. La paix est une expérience ressentie qui est déjà librement offerte à tous les êtres humains. Toutefois, il est de notre responsabilité de choisir de vivre et de maîtriser le ressenti de cette prise de conscience.

C’est bien évidemment là où les choses deviennent pesantes. La paix est intransigeante. Soit nous choisissons de la ressentir, soit nous choisissons de ressentir autre chose. Nous ne pouvons nous sentir en paix ET simultanément nourrir le sentiment d’avoir raison et de faire les choses à notre manière. Nous ne pouvons nous sentir en paix ET simultanément ressentir un sentiment de vengeance. Nous ne pouvons nous sentir en paix ET simultanément nous sentir en droit d’avoir ‘le dernier mot’. Nous ne pouvons nous sentir en paix ET nous comporter d’une quelconque manière blessante envers un autre être humain ou créature vivante. Nous ne pouvons nous sentir en paix ET simultanément imposer notre volonté aux autres. Nous ne pouvons nous sentir en paix ET simultanément prétendre que notre religion est l’unique véritable voie pour communier avec Dieu – ce qu’il représente pour nous. Nous ne pouvons nous sentir en paix ET simultanément prendre parti dans un quelconque conflit.

La paix nécessite également un désir de libération. Le prix de pouvoir se sentir en paix MAINTENANT – au cœur du moment présent – est toujours déterminé par notre volonté d’intégrer les blessures vécues par le passé. Car tout ce qui peut advenir au sein de notre expérience dans le moment présent nous empêchant de ressentir la conscience de la paix, a toujours quelque chose à voir avec ce qui est arrivé dans le passé.

Maintenant, au cœur du moment présent, si nous en faisons le choix, nous sommes bienvenus à nous sentir en paix.

La véritable question que nous devons nous poser est: « Recherchons nous véritablement la paix ? »

Ceci peut apparaître comme une question évidente avec une réponse qui l’est tout autant, pourtant, cela ne l’est pas. La plupart d’entre nous vont répondre tout de suite qu’évidemment nous choisissons la paix, mais en définitive nous nous accordons aussi le choix de nous sentir dans notre bon droit, de nous venger, ou d’être dans le contrôle, au lieu de nous sentir en paix.

La réalité est que personne ne peut se tenir entre nous et le sentiment de quiétude. Nous pouvons éprouver ce sentiment-là immédiatement. La paix est une résonance ressentie déjà créée par Dieu, ce qu’il représente pour nous, non pas par quelque chose qui sera créé un jour par nous, les humains. Toutefois, nous levons nous chaque jour en choisissant de ressentir la paix qui a déjà été créée pour nous, ou sommes nous encore en train d’attendre illusoirement que quelqu’un ‘fasse en sorte que la paix advienne en notre nom’ ?

La paix ne peut exister dans le monde que lorsque nous choisissons de la ressentir immédiatement au cœur de notre propre expérience tandis que nous vivons au sein du monde. Il n’y a pas d’autre manière de l’aborder de manière authentique.

Si nous ne nous sentons pas en paix dans le moment présent, c’est parce que nous faisons le choix de ne pas la ressentir. C’est aussi simple que cela.

Si nous nous associons au courant des foules et que notre expérience personnelle se dégrade en une escalade de conflits, il est probable que nous sommes en train de choisir grossièrement d’avoir raison ou de prendre parti dans quelque drame humain incessant. Rappelez-vous que l’expression est : « La Paix soit avec vous » et non pas « La Paix soit avec eux ».

N’oubliez pas également que le fait d’être paisible n’est pas et ne sera jamais une expérience pouvant être réalisée en tant qu’activité de groupe organisée. C’est toujours un choix qui s’accomplit en embrassant un niveau de maturité de responsabilité personnelle. Nous ne pouvons réaliser la paix en votant pour elle, en la forçant, en gagnant plus d’argent pour nous l’approprier, ou en prenant parti pour imposer notre version de la vérité. Nous ne pouvons avoir conscience de cette expérience directe qu’en choisissant consciemment de la ressentir et de la vivre le mieux possible en tant que résonance tout au long de chacune de nos journées. Si nous ne faisons pas le choix personnel de la ressentir, elle ne peut pénétrer au cœur de notre expérience. Ce n’est que lorsque nous la choisissons comme « un sentiment que nous portons en conscience dans notre propre cœur » qu’elle peut alors rayonner vers l’extérieur et avoir un impact sur la qualité de nos pensées et de nos actes.

A l’heure actuelle, tandis qu’un grand nombre de personnes dans le monde continuent inconsciemment l’escalade du conflit et du chaos, il n’y a rien de plus important que de maintenir la prise de conscience personnelle de ce qu’est la paix véritable. Personne ne va nous payer pour être paisible. Personne ne va nous tapoter dans le dos ou écrire un article concernant notre paix dans un journal quelconque. Personne ne va nous donner le Prix Nobel de la Paix et tenir une conférence de presse à ce sujet. La paix authentique ne deviendra pas un sujet d’actualité dans un monde qui croit encore illusoirement que ‘la paix est quelque chose qui doit être faite’.

La paix est un état de tranquillité, de calme, choisi et ressenti, résonnant dans le cœur de chacun.

Lorsque nous sommes en mesure d’éveiller et d’aborder chaque jour en nous rappelant de faire le choix de nous sentir en paix – même si ce ne sont que des moments au cours de notre journée – alors nous servons l’humanité en maintenant la claire lumière de l’équilibre intérieur au sein du monde, tandis qu’une foule de personnes sont complètement en train de la perdre de vue.

Vous êtes invités à vivre cette journée dans le calme. La paix est un don de la Volonté Divine qui est offert à tous, non pas le résultat de quelque déclaration des hommes. Le ressenti de sa résonance est un choix personnel venant du cœur, non pas un droit politique accompli par un organisme quelconque.

La paix est disponible en tant qu’expérience à l’intérieur de vous et de moi, dans le moment présent. C’est à nous de la choisir. Elle ne sera toujours expérimentée que par notre choix.

Michael Brown  Traduction française: [email protected]

Source originale 

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source)


Sep 7 2020

« Il n’y a pas de mauvais choix. » -Spinoza

Être heureux avec Spinoza

Nous empoisonnons parfois nos existences à force de remords et de regrets. Pourquoi n’ai-je pas fait ceci plutôt que cela? Si seulement j’avais su plus tôt ! Si seulement je ne m’étais pas marié à l’âge de vingt ans! Si seulement j’avais continué mes études ! Si seulement je n’avais pas donné mon avis lors de cette réunion importante! Si seulement je lui avais déclaré ma flamme plus tôt… ou plus tard!

Si nous comprenons, cependant, que notre volonté n’est pas libre, ces questions cessent immédiatement d’avoir le moindre sens. Car, si nous avons fait ce qui aujourd’hui nous semble le mauvais choix, c’est que nous n’avions tout simplement pas le choix : étant donné notre nature, notre situation et nos connaissances du moment, nous ne pouvions faire autrement qu’agir ainsi. Nos actes passés et le destin qui en découle étaient nécessaires. Croire que nous aurions pu mieux faire est une illusion rétrospective : ce n’est qu’avec nos expériences et nos connaissances d’aujourd’hui que nous jugeons qu’il y avait un meilleur choix à faire. Ces expériences nous manquant alors, nous étions incapables de faire un meilleur choix. Mais surtout, c’est précisément ce choix qui nous paraît aujourd’hui erroné qui nous a apporté les expériences nous permettant aujourd’hui de le juger, et d’éventuellement mieux faire. Si ce sont nos mauvais choix qui nous apprennent rétrospectivement ce qu’auraient été les bons choix, il faut bien admettre qu’il n’y a pas de mauvais choix, à condition qu’ils soient bien compris et interprétés.

ChoixNous pouvons bien sûr préférer passer nos journées à nous faire des reproches, à nous blâmer et nous accuser devant le tribunal de notre conscience et de nos expériences. Nous savons bien, pourtant, que cette guerre épuisante contre nous-mêmes ne changera rien à notre situation, changera aussi peu notre passé que notre futur, ne fera que broyer notre énergie, notre confiance et nos intuitions.


Extrait tiré du livre: Être heureux avec Spinoza de Balthasar Thomass aux Éditions Eyrolles. Vous pouvez vous procurer ce livre en ligne chez Amazon.ca ou localement à la librairie Le Grimoire.

Août 29 2020

« Accepter ses choix. » -Spinoza

Être heureux avec Spinoza

Au lieu de condamner nos erreurs passées, nous ferions mieux d’essayer de les comprendre. Pourquoi était-il nécessaire, même inévitable, que j’agisse ainsi? Quel sens cet acte avait-il pour moi à l’époque, et quel sens puis-je lui donner aujourd’hui, même s’il me paraît maintenant insensé? Qu’est-ce que cette erreur m’a appris sur la vie, et sur moi-même? Comprendre la nécessité de nos actes — leur aspect inévitable — c’est ainsi apprendre à accepter et aimer son destin, à s’aimer et s’accepter à travers lui. Sans cette acceptation, sans cette pleine affirmation de notre parcours ne laissant place ni aux regrets ni aux remords, il nous est tout à fait impossible d’agir à l’instant présent.

Faut-il suivre le même raisonnement à propos de nos décisions actuelles qu’à propos de nos décisions passées? Puisque nous ne sommes pas libres et que tout ce que nous faisons, nous le faisons nécessairement, pouvons-nous en conclure que nous n’avons pas d’influence réelle sur la poursuite de nos actes? Autrement dit, faut-il cesser de réfléchir à ses choix, et simplement se laisser aller là où le vent nous emporte?


Extrait tiré du livre: Être heureux avec Spinoza de Balthasar Thomass aux Éditions Eyrolles. Vous pouvez vous procurer ce livre en ligne chez Amazon.ca ou localement à la librairie Le Grimoire.

Juin 30 2020

C’est à vous de faire le choix !!! si choix il y a


Juin 28 2020

Qu’en est-il du choix personnel ou individuel? (Jeff Foster)

La Vie sans Centre de Jeff FosterDepuis longtemps, je suis fasciné par le concept de « choix », qui est en fait une croyance. Nous avons le sentiment de contrôler notre destinée ou d’en subir les conséquences lorsqu’en fait, il n’en est rien. Je vous présente un extrait du livre « La vie sans Centre » de Jeff Foster, un diplômé en astrophysique de l’Université de Cambridge. Peu après la fin de ses études, des événements de la vie l’ont conduit vers une recherche spirituelle intensive, qui l’a mené à la réalisation qu’il n’y avait, pour commencer, rien à trouver…

Le choix

Ah, le choix… l’éternelle histoire! Vous voyez « il n’y a pas de choix » et « il y a un choix » sont toutes deux des croyances, toutes deux apparaissent nécessairement ensemble et disparaissent identiquement. Derrière elles, il n’y a que cela… aucune croyance n’est nécessaire, aucun choix ou absence de choix, simplement cela, ici et maintenant. La simplicité absolue, l’évidence la plus complète. S’accrocher à « il n’y a pas de choix » est aussi dualiste que n’importe quel autre enseignement. -Jeff Foster

FOSTER, Jeff (2007). La Vie sans Centre aux Éditions Charles Antoni / L’originel,  p. 76-77   (Collection Non-Dualité)


Juin 2 2019

« Le choix n’existe pas. » -Éric Baret (audio)

 choix« Et si le choix n’existait pas. Et s’il s’agissait d’une invention? D’une illusion? Le fait de ne pas avoir de choix peut être perçu comme une chose terrible, comme un manque de liberté, mais en en fait, il s’agit peut-être d’une extrême liberté, car si vous n’avez pas de choix, tout va bien. Dans la vie, il n’y a rien à acquérir, il n’y aucun objectif, vous n’avez aucun choix, il n’y a aucune nécessité ne serait-ce que la nécessité d’être. Comment serait votre existence si vous n’aviez pas toutes ces préoccupations? Il n’y a pas de préoccupation, il n’y a que la conscience. Je vous recommande d’écouter cet extrait audio tiré d’une conférence d’Éric Baret qui partage avec nous, simplement; sa pensée, sa philosophie et sa présence. » -Marc Lajoie, co-fondateur des Invité de Marc

 

En complément à cet extrait audio, je vous recommande de lire ON NE DÉCIDE DE RIEN un extrait du chapitre 15 du livre « Le Seul Désir » d’Éric Baret. (cliquez ici pour lire le texte)

 
Article en lien avec cette écoute : « La résistance est futile. » -Proverbe Borg

Éric BaretQui est Éric Baret

Sans études ni culture, Éric Baret ne possède aucune compétence particulière. Ayant été touché par la tradition non duelle à travers l’enseignement de Jean Klein, il propose de se mettre à l’écoute, sans but d’aucun profit. Rien à enseigner, pas d’enseignant.

Des rencontres pour la joie de ne rien être.

Site web d’Éric Baret : www.bhairava.ws


Août 29 2013

« Les choses se passent comme elles doivent se passer. » -Éric Baret

Extrait d’un entretiens avec Éric Baret.

Je dois bien prendre des initiatives dans la vie… !

Éric Baret : C’est merveilleux que vous le sentiez comme ça. Mais ces initiatives que vous prenez sont une réponse biologique à la situation. Si quelqu’un vous donne une gifle, vous prenez l’initiative d’avoir la joue rouge. Si quelqu’un vous dit que vous êtes un grand homme, vous prenez l’initiative de la joie. Si quelqu’un vous dit que vous êtes un homme misérable, vous prenez l’initiative de la dépression… C’est spontané.

Il n’y a pas d’initiative volontaire. Ce que vous aimez dépend de ce que vous avez mangé les premiers jours ou les premiers mois de votre vie. Le fait que vous préférez le salé ou le sucré, les choses solides ou liquides, vient de situations très anciennes, très profondément enfouies. Vous ne pouvez pas décider d’aimer la nourriture indonésienne ou de détester la nourriture japonaise. Vous pensez décider, mais c’est biologiquement inscrit en vous.

Vous ne pouvez pas décider d’aimer l’architecture moghole et de ne pas aimer l’architecture rajput, ou le contraire. L’une vous émeut plus que l’autre. Où est le choix ? Vous ne pouvez pas décider de trouver telle femme plus attirante qu’une autre. Vous ne décidez pas si vous préférez telle odeur, tel rythme, tel grain de peau, tel son de voix. Vous ne décidez pas si vous préférez les films violents ou ceux qui montrent la beauté.

Qu’est-ce que vous décidez vraiment ?

Vous ne décidez pas de vos maladies. Vous ne décidez pas comment vous vous sentez quand votre femme fait des compliments sur la beauté du voisin. Quand vous avez une augmentation de salaire, quand vous perdez de l’argent, vous ne décidez pas comment cela vous touche. Quand vos enfants sont malades ou en bonne santé, vous ne décidez pas de vos émotions. Profondément, qu’est-ce que vous décidez ?

Mais il y a quand même des choix par rapport à ce que l’on fait. Vous suggérez bien d’écouter…

Éric Baret : Selon tout ce que vous êtes, l’écoute se fait ou non. Quand on fait une suggestion, il ne s’agit pas tellement de suivre la suggestion, mais de vibrer avec elle.

Sur un certain plan, on peut dire qu’avant que l’hiver arrive on le sent venir. Quand on dit « voyez que vous n’écoutez pas » ou « écoutez », ça veut dire que ce mécanisme est déjà en train de s’actualiser. On ne le fait pas s’actualiser, mais le fait même de poser une question signifie que la réponse est en train d’être vécue, ou, plus précisément, la question signifie la réponse en train d’être vécue. Quand on répond, on n’ajoute rien, on ne fait que participer au questionnement en cours. Sans cette compréhension, la question ne serait pas possible. Donc, la réponse ne donne rien. Elle coule exactement comme la question ; elle vient du même endroit : d’un pressentiment. C’est pour cela que ce n’est pas la peine d’écouter les réponses.

Les choses se passent comme elles doivent se passer. La réponse verbalise l’inévitable ; ce n’est pas quelque chose à faire, c’est quelque chose qui est en train de se faire.


Éric Baret

Sans études ni culture, Éric Baret ne possède aucune compétence particulière. Ayant été touché par la tradition non duelle à travers l’enseignement de Jean Klein, il propose de se mettre à l’écoute, sans but d’aucun profit. Rien à enseigner, pas d’enseignant.

Des rencontres pour la joie de ne rien être.


Ce texte constitue un extrait du chapitre 15 du livre Le Seul Désir : dans la nudité des tantra, par Éric Baret, Éditions Trait d’Union, Montréal, février 2002, ISBN2-922572-84-6

 
Source : http://revolution-lente.coerrance.org