Août 26 2020

Mouton noir dépêche-toi d’évoluer

Ah!!!!!!!!!! Comme il est bon de se tromper, j’adore me rendre compte qu’à un moment donné je puisse être dans le champ. Quoi de plus ennuyant que de penser que nous avons des certitudes et que nous devons les tenir. Lorsque nous nous trompons et que nous réalisons notre erreur, nous pouvons enfin nous ouvrir à une nouvelle perspective. Ce fut le cas avec Ghis (Ghislaine Lanctôt), je me suis trompé sur le compte de cette femme. Il y a plusieurs années, j’avais vu une entrevue d’elle sur le canal communautaire et je l’avais trouvé inconsistante et incohérente. J’avais déduis que cette femme n’étais pas normale et j’avais fait un trait sur elle. Pourtant j’avais un certain respect pour ses convictions et le fait qu’elle ne reculait pas face à ce qu’elle pouvait affirmer. Les ‘ faites ce que je dis et pas ce que je fais’ sont légions chez ceux qui prennent la parole et ce, toute discipline confondue. On se rappellera que cette femme qui a crier haut et fort qu’elle ne payait pas d’impôt et étais même allée en prison .Je suis tombé sur ces deux vidéos au fil de mes recherches et j’ai réalisé que cette femme est effectivement anormale (dans le sens de hors normes) mais qu’elle a plus de contenue que je l’aurais pensé. Elle est excessivement intéressante dans ses propos qui sont tout de même non-duel. Une non-duel avec des tripes et du courage (car être non-duel, ce n’est pas une excuse pour entretenir ses peurs et sa lâcheté), ça fait du bien en cette époque où les héros ont pris congé.

 

 


Mai 20 2020

La souveraineté véritable-Ghis

Qu’est-ce que la souveraineté véritable ?                                                            

Le dictionnaire est clair et sans équivoque sur la définition du mot « SOUVERAINETÉ1 ». Elle désigne l’autorité suprême, avec un pouvoir absolu de commander obéissance.

Il s’agit d’un partenariat de deux entités : une qui commande (ci-après appelée Autorité) et une qui obéit (ci-après appelée Obéissance). À première vue, le pouvoir semble être du côté d’Autorité, mais ce pouvoir est conditionnel à la bonne volonté d’Obéissance. Si Obéissance ne se soumet pas, Autorité est sans pouvoir. C’est donc Obéissance qui détient le vrai pouvoir. Ce pouvoir, elle a le choix de l’exercer ou de le céder.

Autorité vit dans la peur constante de perdre son faux pouvoir. C’est pourquoi elle utilise différents trucs pour amener Obéissance à lui céder son vrai pouvoir. Elle l’achète avec des récompenses, les carottes P-A-P : Pouvoir-Argent-Prestige. Elle lui promet, en plus, la carotte suprême, le paradis à la fin de ses jours. La motivation des récompenses fonctionne très bien et achète l’obéissance de la grande majorité de la population.

 

Pour la minorité rebelle, Autorité utilise d’autres subterfuges. Elle force leur obéissance par des punitions, les bâtons E-D-E : Exclusion-Dépossession-Élimination (l’élimination consiste en la prison, la psychiatrie et/ou la mort). À cela, elle ajoute le bâton suprême, l’enfer pour l’éternité. Ces mesures coercitives font très peur à Obéissance, qui abdique, cède son pouvoir et consent à se soumettre à la volonté d’Autorité.

C’est ainsi que se déroule une guerre de pouvoir permanente entre Autorité et Obéissance. Celle qui a le plus peur, perd. En bout de ligne, les deux finissent par mourir de peur et d’épuisement.

La souveraineté requière un pouvoir absolu pour exister. Elle ne peut dépendre de quelqu’un d’autre, ni avoir une autorité supérieure à elle, sinon son pouvoir n’est pas absolu. Il est relatif et limité, et il ne peut avoir de souveraineté.

• S’il y a séparation entre Autorité et Obéissance, il n’y a pas de souveraineté possible, car les deux sont dépendantes l’une de l’autre et leur pouvoir est limité. Cette dualité amène division, conflit, désordre, guerre… et mort. Par contre,
• S’il y a fusion des deux entités Autorité et Obéissance, la souveraineté est possible, car Autorité et Obéissance ne font qu’UNE. La dualité fait place à l’indivi-dualité (dualité indivisible). Cette unité génère communion, harmonie, ordre, paix… et immortalité. On peut conclure que,

LA VRAIE SOUVERAINETÉ EST
INDIVIDUELLE ET INTÉRIEURE

Seul l’individu de l’espèce humaine, c’est-à-dire la personne, peut être souveraine. Cette compréhension élimine toutes les fausses souverainetés, telles que celles des dieux et déesses, d’Allah, Yahvé et Dieu, des rois et reines, des pape, Dalaï-lama et autres chefs spirituels, de l’ONU, des continent, nation, pays, patrie, Constitution, Bible, Coran, Évangile, lois, etc. Tous ces prétendus souverains président des hiérarchies qui opèrent dans la séparation Autorité et
Obéissance, dominant et dominé. Ces souverainetés sont forcément illusoires et mensongères, et conduisent inévitablement au désordre, à la violence et à la mort.

La vraie souveraineté est intérieure. Elle se situe dans l’âme, individualisation de l’Être unique, la force créatrice de tout l’univers. C’est elle, l’autorité suprême, dont la personne souveraine reconnaît la loi et à laquelle elle obéit. L’âme ne se trompe jamais. Elle est vérité et elle seule a le discernement du vrai et du faux. Elle garantit la justesse, l’ordre, la paix. C’est elle, la souveraine véritable intérieure. On peut affirmer que :

LA VRAIE SOUVERAINETÉ EST
ILLIMITÉE, IMMORTELLE, IMMUABLE

La personne souveraine est celle qui se souvient de qui elle est, à la fois créatrice et créature, à la fois Autorité et Obéissance. Son âme commande et son corps obéit. Elle est sous la gouvernance de l’âme. Elle baigne dans la paix et vibre de joie. Finie la guerre pour le pouvoir. L’âme gouverne et la personne agit en son âme et conscience, par amour pour elle. L’ego disparaît un peu plus avec chaque peur guérie. Son comportement se transforme en celui d’un être créateur, tout-puissant, responsable et garant de tout ce qu’il arrive.

La personne souveraine est consciente de son identité véritable, l’esprit créateur inhérent à toute matière créée, et elle se comporte comme tel. Elle abandonne sa vieille manière d’être. Elle cesse de s’identifier à une pauvre créature, fille d’un créateur extérieur, le dieu de la mort ; de se soumettre aux lois extérieures, les lois de la mort ; de céder son pouvoir aux autorités extérieures, les serviteurs de la mort ; de suivre les enseignements bibliques, coraniques, védiques ou judaïques qui perpétuent la mort ; d’appartenir à une famille, patrie, pays, religion, race, tradition, culture, planète, les limites de la mort ; de vénérer la science qui véhicule les mensonges de la mort.

Note :

1 Ne pas confondre souveraineté et autonomie. L’autonomie est la capacité, pour une machine, un organisme ou un individu, de fonctionner par elle-même, sans dépendre de l’extérieur. Il s’agit d’une indépendance variable et limitée dans l’espace et le temps, tandis que la souveraineté véritable est suprême et, par conséquent, illimitée, immortelle et immuable.