Je suis
L’amour dit que je suis Tout
Entre ces deux, ma Vie coule …Nisargadatta Maharaj
Quand l’éveil se produit, il est clair qu’il n’y a jamais eu personne pour l’atteindre. Il est également reconnu que tout au long de la vie apparemment « menée » auparavant, il n’y a jamais eu « quelqu’un qui choisissait » ou « quelqu’un qui faisait » quoi que ce soit. Tout ce qui est arrivé, du plus infime pet de lapin à ce qui paraissait être la décision la plus capitale, n’aurait jamais pu être autre en quelque façon que ce soit.
Il n’est plus question de bien ou de mal. Ce qui est vu, c’est que l’apparente entité séparée n’est qu’un personnage rêvé dans un roman, et vécu par l’énergie divine, qui est tout ce qui est. Cette apparente entité séparée semble posséder certaines prédispositions et caractéristiques, et ses choix apparents sont induits par le conditionnement et l’histoire de ce personnage entièrement vécu par le souffle de la vie. Lire la suite
Découvrir la paix éternelle, la félicité suprême, la source des sources, la plénitude de l’Être, le Royaume des Cieux, le divin revient à se découvrir Soi. Qui suis-Je en amont de ces souvenirs qui semble constituer « mon histoire » ? Qui suis-Je, ici et maintenant, en cet instant ? Cette investigation est la clef qui non seulement me révèle à moi-même, mais ouvre également le portail onirique de la réalité originelle et impensable que tentent de désigner toutes ces notions. Car en un éternel présent, Je suis Cela.
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Regardez de plus près le « Je suis ». Ce n’est pas « J’étais », ni « Je serai ». Il exprime cette Présence. C’est la présence pure. « Je suis ». Présence ! Ce n’est ni le passé, ni le futur. L’actualité est toujours dans le présent. Vous n’avez pas à utiliser le terme « Je suis ». La pensée première « Je suis » est trop subtile pour le mental, c’est pourquoi il ajoute « Je suis ceci », « Je suis cela », « Je suis peureux » « Je suis en colère », « Je suis anxieux, déprimé » ou autre.
Regardez simplement cette pensée comme l’expression de la présence. Alors, que devez-vous être ? Vous devez être cette présence. Elle est tout ce qui est. C’est l’omniprésence.
Ces mots sont la présence. C’est ainsi qu’ils apparaissent. Ils apparaissent au présent. Alors que vous entendez ces mots, ils apparaissent dans le présent. Cette chaise sur laquelle je suis assis est présence. Vous êtes présence. Tout est présence. Tout est Cela. Nous prenons l’apparence pour la réalité, plutôt que de regarder l’essence, qui est présence.
Q : Il n’y a pas de processus d’éveil à cette compréhension. Est-ce vrai?
Oui, c’est vrai. Si c’est l’omnipotence, l’omniscience et l’omni-présence, qui et quand en a-t-on jamais été séparé ? Qui, quand et comment pourrait-on en être séparé ? Si l’idée de séparation est vue pour ce qu’elle est : une croyance erronée, un fantôme, quel processus pourrait-il y avoir ?
Nous nous sommes hypnotisés en croyant que nous sommes ce « je » séparé, cette entité séparée, cet individu. Cela ne va pas mourir en une nuit ou immédiatement. Voir est immédiat, mais les vieilles habitudes vont revenir encore et encore, car ces formes sont des répétitions. Ce sont des répétitions de formes de pensées sur qui et ce que je pense être.
Q : Il y a une telle conception erronée de l’illumination, comme s’il y avait un endroit à atteindre, un endroit où il fallait être…
Qu’est-ce qui est illuminé ? Ou qui ? C’est seulement le « moi » qui croit ne pas être illuminé ou pas entier, pas complet. Si vous regardez, vous verrez que ce « moi » n’est qu’une image, qu’une idée. Il ne peut voir de lui-même, il ne peut être conscient. Il n’a aucun pouvoir. Alors, cette pensée qui n’a aucun pouvoir, comment peut-elle devenir entière ou complète ? De par sa nature, la pensée divise. Tout le processus de la pensée n’est qu’une division en couples d’opposés. Si sa nature même est de diviser, comment pourrait-elle devenir complète ? Vous devez voir que le seul moment où il y ait complétude, c’est quand il n’y a pas de pensée. Elle est là et l’a toujours été.
Q : Quand on entend ce message, on pense souvent qu’il faut arriver à l’absence de pensée.
Oui, ce qui est également faux, car il s’agit seulement de voir la pensée et comprendre son fonctionnement. Elle perd alors son emprise. Il faut bien comprendre que le « moi » ne peut rien changer. Le « moi » c’est le mental et le mental ne peut changer le mental.
Q : Préférer le silence par la méditation, c’est donc manquer le but ?
Comment pourrais-je préférer le silence au bavardage ? Quelle différence peut-il y avoir puisque tous deux ne sont qu’apparence ? Rien n’a touché la conscience que je suis. Rien ne peut la contaminer et rien ne peut s’en approcher. Elle est sans corps, sans esprit, ne naît, ni ne meurt.
Q : Le monde est actuellement dans une quête de perfectionnement du soi. Qu’en dites-vous ?
Tout cela est de nouveau fondé sur ce centre-moi apparent, le « moi » et « l’autre ». Dès qu’il y a un « moi », qui est un point de référence, il doit y avoir « l’autre ». Si la colère apparaît, il doit y avoir un «moi» qui puisse être en colère. Si c’est la peur, il doit alors y avoir un «moi» qui puisse avoir peur. S’il s’agit d’une apparente dépression, il doit y avoir un «moi» qui puisse être déprimé. Ce «moi» est fondé sur le passé.
Si je vois clairement que ce « moi » n’est qu’une idée, une idée ou une image, que ce n’est pas le centre, que ce n’est pas solide, qu’il n’y a là, rien de solide, qu’il n’y a pas de centre, alors, quand toutes ces choses se manifestent, elles sont envisagées différemment. C’est une expérience fraîche et nouvelle qui se produit maintenant. Si nous sommes identifiés au «moi», quand elles se manifestent, elles sont nommées à partir du passé, c’est « la peur », « la dépression ». Mais si elles sont vues et non nommées, que se passe-t-il ?
Elles disparaissent.
Q : Qui sommes-nous l’un pour l’autre ?
La conscience parle à la conscience. Comment pourrait-il en être autrement ? Pouvez-vous concevoir ou percevoir quoi que ce soit en dehors de la conscience ? Non ! Toute cette manifestation doit donc être le contenu de la conscience. Maintenant, le contenu de la conscience peut-il être différent de la conscience ? C’est la conscience qui parle à la conscience, la présence qui parle à la présence – l’intelligence-énergie.
http://perlesdebonheur.blogspot.comPAR EDWARD MUZIKA
‘’La pratique correcte’’ de la ‘’Recherche du soi’’ est tellement importante que je sens le besoin de l’articuler de plusieurs façons différentes, parce que les méthodes ‘’fructueuses’’ sont vraiment subtiles. Une personne peut pratiquer longtemps et sans succès la ‘’Recherche du Soi’’, car vous n’avez aucune idée de ce que vous cherchez. Par conséquent, je vais expliquer les différentes méthodes d’une manière légèrement différentes, en espérant qu’une façon ou une autre va accrocher avec ceux qui sont réellement intéressés avec la pratique.
Certaines personnes peuvent sentir le sens du ‘’Je Suis’’ presque immédiatement sur introspection et d’autres non. Une personne est naturellement introspective par nature ou non. Pour pratiquer la ‘’Recherche du Soi’’, une personne soit qu’elle a le talent ou qu’elle l’apprenne avec la pratique. La même chose s’applique pour la psychothérapie. Ceux qui peuvent regarder à l’intérieur et ‘’voir’’ des objets imaginaires vont avoir du succès avec la psychologie parlée, alors que ceux qui n’ont pas cette habilité ne le pourront pas. Toutefois, une personne peut acquérir cette habilité par des efforts répétés à ‘’regarder à l’intérieur’’ de l’espace imaginaire du mental. Lire la suite
L’éveil est la reconnaissance de qui nous sommes vraiment. C’est tout. Dit autrement, c’est la radiation du «je». Que reste-t-il quand il n’y a plus de «je» avec ses concepts, ses goûts, ses intentions, ses peurs et ses plaisirs ? Il ne reste rien, que du vide plein de vie. Quand je ne suis plus rien, alors je peux être un avec tout. S’éveiller ou réaliser le Soi c’est prendre conscience que nous sommes un espace infini. C’est la découverte qu’il n’y a pas d’individualité, pas de séparation, de dualité. Tout ça, ce sont des illusions. Quand toutes ces illusions s’effondrent, il ne reste qu’une Présence silencieuse.
Cette prise de conscience se fait parfois dans la plus grande simplicité, d’autres vivent une expérience plus marquante. L’expérience n’est pas très importante, ce qui compte c’est la découverte de Soi et la libération de l’emprise de l’égo. La personne devient simplement consciente qu’elle est Un. Elle voit que le moi n’existe plus. L’idée du moi et de l’autre est disparue pour faire place à l’Indivisé. Il n’y a pas de chemin pour s’éveiller. Ce serait inutile car vous êtes déjà éveillés. Il n’y a rien à faire pour s’éveiller et rien de ce vous pouvez faire ne va déclencher l’éveil. Puisque le «je» individuel n’existe pas, rien ne vient de vous. C’est la Source qui s’exprime à travers vous. Alors pourquoi méditer, lire des livres ou faire des stages ? Que vous soyez en mesure de reconnaître, ou pas, que l’impulsion ne vient pas de votre individualité, mais de la totalité n’est pas très important. Si «Ça» vous dit de le faire, alors faites-le. Comment pourrait-il en être autrement ? Lire la suite