Fév 7 2021

Je suis

La sagesse dit que je suis Rien
L’amour dit que je suis Tout
Entre ces deux, ma Vie coule …Nisargadatta Maharaj

Jan 8 2021

Je vois que je suis cela qui regarde

Dialogue avec Tony Parsons

Qu’est-ce que vous diriez à propos du choix ?

Quand l’éveil se produit, il est clair qu’il n’y a jamais eu personne pour l’atteindre. Il est également reconnu que tout au long de la vie apparemment « menée » auparavant, il n’y a jamais eu « quelqu’un qui choisissait » ou « quelqu’un qui faisait » quoi que ce soit. Tout ce qui est arrivé, du plus infime pet de lapin à ce qui paraissait être la décision la plus capitale, n’aurait jamais pu être autre en quelque façon que ce soit.

Il n’y a donc ni bien ni mal à faire quoi que ce soit ?

Il n’est plus question de bien ou de mal. Ce qui est vu, c’est que l’apparente entité séparée n’est qu’un personnage rêvé dans un roman, et vécu par l’énergie divine, qui est tout ce qui est. Cette apparente entité séparée semble posséder certaines prédispositions et caractéristiques, et ses choix apparents sont induits par le conditionnement et l’histoire de ce personnage entièrement vécu par le souffle de la vie. Lire la suite


Jan 3 2021

Je suis Cela

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Découvrir la paix éternelle, la félicité suprême, la source des sources, la plénitude de l’Être, le Royaume des Cieux, le divin revient à se découvrir Soi. Qui suis-Je en amont de ces souvenirs qui semble constituer « mon histoire » ? Qui suis-Je, ici et maintenant, en cet instant ? Cette investigation est la clef qui non seulement me révèle à moi-même, mais ouvre également le portail onirique de la réalité originelle et impensable que tentent de désigner toutes ces notions. Car en un éternel présent, Je suis Cela.

http://aksysmundi.hautetfort.com

Jan 1 2021

Jac O’Keeffe

Sans la projection du mental, le monde ne peut pas exister.
Le monde qui apparaît dans vos rêves la nuit est tout aussi irréel que le monde qui  apparaît lorsque vous êtes éveillé. Il n’y a aucune différence.
L’idée que vous êtes réel n’est qu’une pensée dans la conscience.
Rien ne vous arrive en réalité, à moins de vouloir croire que c’est le cas.

Citations

 

Voici grâce à Anh la traduction de toutes les citations recueillies par JC sur le site de Jac, citations issues de différents satsangs.
***
Il n’existe pas d’objet qui soit de nature différente du sujet, comme il n’y a que le sujet, comment peut-il être vu en tant qu’objet ? Toute expérience réside dans la réalité des objets. Si vous l’examinez, vous verrez que les objets ne sont pas réels.
Observez que chaque mode de perception est subjectif, et que chaque idée concernant la vie n’existe que dans votre mental. Arrêtez de donner des noms et des formes à ce qui, en essence, est sans nom et sans forme.
Vos idées sur vous sont le seul obstacle et l’origine de toutes les souffrances.
Arrêtez de vous engager dans les pensées et ne faites pas du désengagement des pensées quelque chose à faire !
Asseyez-vous tranquillement, restez calme et ne vous impliquez pas dans les pensées, laissez-les passer simplement sans leur porter d’intérêt. Ne cherchez pas le Soi, ce serait comme si votre œil cherchait à voir votre rétine. Vous êtes le Soi.
Observez sans penser, sans conceptualiser. La pure observation où il n’y a rien à voir – c’est ce qui est au cœur de l’état du JE SUIS.
Le monde est spirituel, pourtant lorsque vous vous identifiez avec le corps physique, le monde devient physique suivant les concepts auxquels vous adhérez. Cependant, durant tout ce temps, le monde est spirituel.
Sans la projection du mental, le monde ne peut pas exister. Le monde qui apparaît dans vos rêves la nuit est tout aussi irréel que le monde qui  apparaît lorsque vous êtes éveillé. Il n’y a aucune différence.
L’intimité est une expérience et elle ne peut pas durer ; c’est seulement prendre congé du « je » personnel pour la pensée d’unité/de totalité. L’expérience d’intimité ne peut seulement se produire qu’avec la séparation encore en vue dans l’arrière-plan.
Rien ne se passe ni dans l’état de veille et ni dans celui du rêve, puisque la substance de ces deux états est la conscience.
L’idée que vous êtes réel n’est qu’une pensée dans la conscience.
Le monde phénoménal n’est rien d’autre que le jeu de la conscience qui essaye de contrôler, de se faire comprendre et de se faire connaître à elle-même. Mieux vaut laisser ce jeu se poursuivre, sans s’identifier à aucun aspect.
La création n’est qu’une apparence momentanée dans la conscience. C’est le jeu de la pensée en tant que mémoire qui vous fait croire qu’elle se poursuit au fil du temps.
Gérer les désirs ne tourne pas autour de votre relation avec les objets des désirs ; c’est votre propre incompréhension qui exige une correction. Découvrez comment la perception des objets survient dans le mental et ne suivez pas aveuglément les schémas des pensées.
Si vous pouvez expérimenter la présence, vous ne pouvez pas l’être. Si vous pouvez expérimenter l’êtreté, vous ne pouvez pas l’être. Tout ce qui peut être identifié, vous ne pouvez pas l’être.
Il n’y a pas de conflit entre la vie ordinaire et la théorie de la non-dualité. Restez dans la vie ordinaire ; laissez la vie se dérouler avec toutes ses mondanités et laisser l’attention se reposer « à l’intérieur ».
Le monde ne peut pas exister indépendamment de votre mental, alors comment le monde pourrait-il être autre que mental ?
Il n’y a rien d’extérieur à Cela. Laissez tomber naturellement la pensée de choses « extérieures ».
L’égo manifeste une grande peur à l’idée de son propre anéantissement, mais lorsque l’égo n’est pas le centre d’attention, où est-il ? Qu’est-il ? C’est seulement une idée, il n’existe donc rien qui puisse être anéanti.
Rien ne vous arrive en réalité à moins de vouloir croire que c’est le cas.
Examinez et découvrez que ce qui est vu et entendu, senti et touché, ressenti et pensé existe seulement en tant qu’histoires dans votre mental et ne soyez attirés par aucune d’elles. Voyez que tout cela est mental et n’est aucunement la réalité.
La recherche de la vérité ne se termine pas par la découverte de celle-ci dans le monde phénoménal : rien de nouveau n’est acquis dans la réalisation du Soi.
Réalisez que la fin de la douleur ne dépend pas d’un désir satisfait ; le plaisir et la douleur sont les résultats de malentendus.
Tout vient de l’Absolu, demeure en tant qu’Absolu, et se fond de nouveau dans l’Absolu.
Le bonheur est une expérience directe émanant de votre nature profonde.
Regardez autour de vous sans penser, sans conceptualiser. N’interprétez rien, n’en venez à aucune conclusion. Soyez dans la pure perception, la pure vision et la pure observation. Toute action qui survient est spontanée, il n’y a aucun choix.
Ce que vous recherchez et ce que vous pourriez trouver ne peut pas être ce qui est Réel.
Apprenez à écouter sans déformer et apprenez à regarder sans imaginer.
La liberté que vous recherchez se trouve précisément là, d’où vous regardez.
Ce que vous êtes peint l’image de votre vie, cela ne vous attache en rien.
Demeurer dans votre état naturel ne requiert ni mouvement, ni action de votre part.
Si vous voulez profiter de l’éveil, vous pouvez le faire uniquement avant que l’éveil ne se produise ! Les fins de contes de fées n’existent que dans les films.
L’attraction vers la Vérité a son origine dans la manifestation, pas dans la grâce. Le confort recherché par le mental dans l’idée que « la grâce vous rappelle à la maison » doit être abandonné.
Soyez tranquille, silencieux et patient. Il n’y a que vous. Comment peut-il y avoir une distance entre vous et vous ?
Les pensées apparaissent et disparaissent d’elles-mêmes. Il n’y a pas d’appropriation à revendiquer, car il n’y a pas de propriétaire.
Ne tombez pas dans le piège d’objets aimants, que ce soient des personnes, des choses ou des actions. Vivre avec… est souffrance, alors qu’en fait, il n’y a simplement que vivre. Découvrez ce qu’est être libre de l’objet que vous appelez « moi-même » et arrêtez de compenser par les désirs.
Sans le mouvement de la pensée, il n’y a pas de monde phénoménal.
Quand on imagine que la vie ordinaire est différente de la vie spirituelle c’est alors que les difficultés apparaissent. Sans perception subjective de différence, il ne peut exister de problème.
Demeurez à la source de la prochaine pensée. C’est tout.
Dans la neutralité sans effort de votre état naturel, tous les doutes, les craintes et les angoisses disparaissent : ils ne reviennent que pour vous servir.
Laissez votre attention sur ce qui se passe, et non sur la peur du comment cela pourrait vous affecter.
Détendez-vous. Reposer l’activité mentale désarme l’identification brute. Il n’y a pas de « comment » arrêter de penser. Cessez simplement d’être impliqué dans les histoires de vos pensées.
Vous n’avez aucun voyage à faire, aucune transformation à réaliser de l’égo vers le Soi, cela implique deux et ce n’est donc encore qu’une autre pensée.
Tout ce qui se présente dans la manifestation a été créé par vous, et sera détruit par vous, en transcendant le mental. Le mental et le monde, tous deux apparaissent et retournent à la Réalité immuable.
Lorsqu’il n’y a aucune idée sur ce qu’est le silence ou ce qu’il n’est pas, le silence est alors présent. Il ne s’agit pourtant pas d’un événement : il est tout simplement.
Laissez votre mental être dans un chaos total. Le niveau d’activité mentale n’a pas de signification. Ne perdez pas votre attention dans l’histoire d’aucune pensée et les pensées se calmeront. Vous êtes Cela qui regarde tout.
À tout moment, soit vous observez sans effort, soit vous adhérez à vos pensées.
La non-dualité est au mieux considérée comme une disposition de l’esprit. Elle n’est pas appropriée pour une application dans les affaires du monde, et la sagesse pour faire face à ces questions doit donc être développée de manière indépendante.
Ce que vous appelez votre vie n’a jamais été la vôtre de toute façon ; vous n’avez jamais rien possédé. Vous êtes la totalité et pourtant vous vous imaginez être séparé d’elle dans le but de posséder, de chercher et d’atteindre.
Laissez votre mental se diriger vers l’intérieur. Laissez votre attention se reposer calmement dans son état naturel.
Il n’y a ni libre arbitre, ni destinée. La vie présente votre personnage, mais il n’y a pas non plus d’appropriation. Si la vie n’expérimentait pas ce qui est exactement tel que c’est maintenant, la vie n’existerait pas du tout. Il n’y a que ceci, se manifestant comme il se doit.
Demeurez simplement dans le Soi. Plongez dans le Soi vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept, jusqu’à ce que le temps révèle que lui-même est un concept et que celui qui fait l’action de demeurer ou plonger se fonde avec le Soi.
Ce que vous êtes ne peut être objectivé, ne peut pas être connu et ne peut aller ni venir. Ce que vous êtes ne se situe pas au sein de l’apparence.
Soyez préparé à laisser les conséquences s’occuper d’elles-mêmes.
Il ne s’agit pas de sentir le vide, mais d’être le vide. Vous ne pouvez pas essayer de l’être, vous l’êtes.
C’est de l’esclavage d’imaginer que vous êtes dans un processus, que vous avez un passé et un avenir et d’imaginer que vous allez quelque part. Ce que vous êtes ne se développe pas ou ne se dirige pas vers une finalité.
La souffrance est l’idée qu’il y a un « je » qui n’aime pas ce qui se passe.
Tout ce qui apparaît comme le monde est dépendant de vous pour valider son existence, et cela ne peut arriver que si vous avez pris pour réel le fait d’avoir une existence indépendante.
Vous pouvez voir que chacune des pensées que vous entretenez ne sert qu’à perpétuer le « je » personnel.
C’est seulement l’élimination des fausses idées et des croyances erronées qui peut révéler ce que vous êtes.
Ici, maintenant, vous pouvez vous installer dans votre état le plus naturel, qui apprécie la paix ininterrompue du mental et la libération dans votre cœur.
L’apparence du monde est conscience, et il n’y a rien en dehors de cela. C’est la conscience seule qui se manifeste en tant que mental, intellect, corps et sens. Pourtant la conscience ne change pas. Le changement permanent est une caractéristique de l’apparence de sa propre réflexion.
Ressentir et expérimenter le vrai bonheur, le bonheur sans cause, exige un abandon conscient ou inconscient de votre intérêt dans les pensées.
Vous n’avez pas à être parfait, vous n’avez pas à avoir une bonne santé, vous n’avez rien à faire avant que le corps meurt, cela n’a rien à voir avec quoi que ce soit : c’est là, maintenant, placez votre attention en dehors de toutes histoires et concepts. De là, la liberté apparaît, la beauté survient, l’amour surgit.
La personnalité est un outil utile mais elle ne peut pas définir qui vous êtes. Qui vous êtes se situe bien au-delà de ce que vous pensez être.
Soyez ce qui voit ce qui regarde. Ne soyez pas l’observateur. Vous êtes Cela qui voit ce qui regarde.
Cesser l’activité non nécessaire du mental permet à l’état naturel de surgir. Une profonde immobilité demeure toujours sous un mental agité.
Le problème n’est pas lié au mental, c’est l’identification personnelle avec les pensées qui crée la souffrance.
Il n’y a rien à corriger, rien à faire, rien ne doit être meilleur, plus agréable ou d’une certaine manière… tout cela n’est encore que des pensées, nul besoin de s’y intéresser. Les choses sont parfaites telles qu’elles sont. Posez-vous. Reposez-vous à l’intérieur.
Quelque chose « en deçà » s’occupe de tout, prend soin de ce que vous êtes réellement.
Ce que vous êtes ne peut pas être acquis de nouveau.
Aussi longtemps que le « je » recherche la paix, il n’y aura pas de paix.
Par vos pensées, vous avez rendu réel pour vous ce qui est irréel.
Il n’y a rien à craindre, jamais. Si vous continuez à placer votre attention sur des idées créatrices de peur, sachant que les pensées créent des émotions, vous ressentirez de la peur. En un instant, vous pouvez décider que cela suffit et en finir avec votre comportement de peur.
Votre vraie nature est sans cause et vivre le bonheur sans cause est votre état naturel.

 

traduction de Anh reprise par Laya

Jan 1 2021

La conscience parle à la conscience – Bob Adamson

Regardez de plus près le « Je suis ». Ce n’est pas « J’étais », ni « Je serai ». Il exprime cette Présence. C’est la présence pure. « Je suis ». Présence ! Ce n’est ni le passé, ni le futur. L’actualité est toujours dans le présent. Vous n’avez pas à utiliser le terme « Je suis ». La pensée première « Je suis » est trop subtile pour le mental, c’est pourquoi il ajoute « Je suis ceci », « Je suis cela », « Je suis peureux » « Je suis en colère », « Je suis anxieux, déprimé » ou autre.

Regardez simplement cette pensée comme l’expression de la présence. Alors, que devez-vous être ? Vous devez être cette présence. Elle est tout ce qui est. C’est l’omniprésence.

Ces mots sont la présence. C’est ainsi qu’ils apparaissent. Ils apparaissent au présent. Alors que vous entendez ces mots, ils apparaissent dans le présent. Cette chaise sur laquelle je suis assis est présence. Vous êtes présence. Tout est présence. Tout est Cela. Nous prenons l’apparence pour la réalité, plutôt que de regarder l’essence, qui est présence.

 

Q : Il n’y a pas de processus d’éveil à cette compréhension. Est-ce vrai?

Oui, c’est vrai. Si c’est l’omnipotence, l’omniscience et l’omni-présence, qui et quand en a-t-on jamais été séparé ? Qui, quand et comment pourrait-on en être séparé ? Si l’idée de séparation est vue pour ce qu’elle est : une croyance erronée, un fantôme, quel processus pourrait-il y avoir ?

Nous nous sommes hypnotisés en croyant que nous sommes ce « je » séparé, cette entité séparée, cet individu. Cela ne va pas mourir en une nuit ou immédiatement. Voir est immédiat, mais les vieilles habitudes vont revenir encore et encore, car ces formes sont des répétitions. Ce sont des répétitions de formes de pensées sur qui et ce que je pense être.

 

Q : Il y a une telle conception erronée de l’illumination, comme s’il y avait un endroit à atteindre, un endroit où il fallait être…

Qu’est-ce qui est illuminé ? Ou qui ? C’est seulement le « moi » qui croit ne pas être illuminé ou pas entier, pas complet. Si vous regardez, vous verrez que ce « moi » n’est qu’une image, qu’une idée. Il ne peut voir de lui-même, il ne peut être conscient. Il n’a aucun pouvoir. Alors, cette pensée qui n’a aucun pouvoir, comment peut-elle devenir entière ou complète ? De par sa nature, la pensée divise. Tout le processus de la pensée n’est qu’une division en couples d’opposés. Si sa nature même est de diviser, comment pourrait-elle devenir complète ? Vous devez voir que le seul moment où il y ait complétude, c’est quand il n’y a pas de pensée. Elle est là et l’a toujours été.

 

Q : Quand on entend ce message, on pense souvent qu’il faut arriver à l’absence de pensée.

Oui, ce qui est également faux, car il s’agit seulement de voir la pensée et comprendre son fonctionnement. Elle perd alors son emprise. Il faut bien comprendre que le « moi » ne peut rien changer. Le « moi » c’est le mental et le mental ne peut changer le mental.

 

Q : Préférer le silence par la méditation, c’est donc manquer le but ?

Comment pourrais-je préférer le silence au bavardage ? Quelle différence peut-il y avoir puisque tous deux ne sont qu’apparence ? Rien n’a touché la conscience que je suis. Rien ne peut la contaminer et rien ne peut s’en approcher. Elle est sans corps, sans esprit, ne naît, ni ne meurt.

 

Q : Le monde est actuellement dans une quête de perfectionnement du soi. Qu’en dites-vous ?

Tout cela est de nouveau fondé sur ce centre-moi apparent, le « moi » et « l’autre ». Dès qu’il y a un « moi », qui est un point de référence, il doit y avoir « l’autre ». Si la colère apparaît, il doit y avoir un «moi» qui puisse être en colère. Si c’est la peur, il doit alors y avoir un «moi» qui puisse avoir peur. S’il s’agit d’une apparente dépression, il doit y avoir un «moi» qui puisse être déprimé. Ce «moi» est fondé sur le passé.

Si je vois clairement que ce « moi » n’est qu’une idée, une idée ou une image, que ce n’est pas le centre, que ce n’est pas solide, qu’il n’y a là, rien de solide, qu’il n’y a pas de centre, alors, quand toutes ces choses se manifestent, elles sont envisagées différemment. C’est une expérience fraîche et nouvelle qui se produit maintenant. Si nous sommes identifiés au «moi», quand elles se manifestent, elles sont nommées à partir du passé, c’est « la peur », « la dépression ». Mais si elles sont vues et non nommées, que se passe-t-il ?

Elles disparaissent.

 

Q : Qui sommes-nous l’un pour l’autre ?

La conscience parle à la conscience. Comment pourrait-il en être autrement ? Pouvez-vous concevoir ou percevoir quoi que ce soit en dehors de la conscience ? Non ! Toute cette manifestation doit donc être le contenu de la conscience. Maintenant, le contenu de la conscience peut-il être différent de la conscience ? C’est la conscience qui parle à la conscience, la présence qui parle à la présence – l’intelligence-énergie.

http://perlesdebonheur.blogspot.com


Déc 22 2020

Je suis la vie même

Un jour , Liza va voir une femme indienne dont on lui a beaucoup parlé.

« Je suis donc allé la voir. Alors même qu’elle parlait, je luttais contre tout ce qu’elle disait. J’essayais de tout organiser. J’essayais de comprendre et de relier ce qu’elle disait avec ce que je pensais connaitre. Les pensées tournoyaient et travaillaient très dur pour trouver la solution.
C’est à ce moment-là, qu’il y a eu soudain une reconnaissance de ce que je suis. Lire la suite

Oct 21 2020

À la recherche du  »JE »

 

PAR EDWARD MUZIKA

‘’La pratique correcte’’ de la ‘’Recherche du soi’’ est tellement importante que je sens le besoin de l’articuler de plusieurs façons différentes, parce que les méthodes ‘’fructueuses’’ sont vraiment subtiles. Une personne peut pratiquer longtemps et sans succès la ‘’Recherche du Soi’’, car vous n’avez aucune idée de ce que vous cherchez. Par conséquent, je vais expliquer les différentes méthodes d’une manière légèrement différentes, en espérant qu’une façon ou une autre va accrocher avec ceux qui sont réellement intéressés avec la pratique.

Certaines personnes peuvent sentir le sens du ‘’Je Suis’’ presque immédiatement sur introspection et d’autres non. Une personne est naturellement introspective par nature ou non. Pour pratiquer la ‘’Recherche du Soi’’, une personne soit qu’elle a le talent ou qu’elle l’apprenne avec la pratique. La même chose s’applique pour la psychothérapie. Ceux qui peuvent regarder à l’intérieur et ‘’voir’’ des objets imaginaires vont avoir du succès avec la psychologie parlée, alors que ceux qui n’ont pas cette habilité ne le pourront pas. Toutefois, une personne peut acquérir cette habilité par des efforts répétés à ‘’regarder à l’intérieur’’ de l’espace imaginaire du mental. Lire la suite


Oct 8 2020

LA RÉALISATION DE SOI


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La lecture de ce texte requiert un esprit et un coeur ouvert. Votre raison est invitée à rester en retrait, le temps que l’Être reconnaisse ce qu’il sait déjà au fond de lui.
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Avez-vous réalisé que ce que vous êtes n’a rien à voir avec vos talents, vos limites ou votre état de santé physique et psychologique ?
Avez-vous réalisé que vous vivez votre vie selon les croyances que les autres et vous-même vous ont inculquées à propos de la vie ? Que ces croyances vous font rechercher certaines expériences et en éviter d’autres?
Avez-vous réalisé que le nectar d’amour, le substrat universel qui sous-tend, contient et transcende tout ce qui existe est si puissant que si vous y êtes exposé un seul instant, votre vie transpirera ce doux parfum pour toujours.
La puissance de l’amour est inimaginable par l’esprit. Ceux qui osent s’ouvrir au nectar de l’amour divin en ressortent transformés à jamais.
L’amour dissout la souffrance pour laisser la place à la radieuse beauté de l’Être. Ce joyau d’une pureté cristalline et d’une insoutenable splendeur, est ce que vous êtes, au-delà de vos croyances.
Êtes-vous prêts à vous laisser toucher par la grâce de l’amour qui s’offre à vous en cet instant ?
Si vous dites oui, le nectar divin commencera à irriguer votre corps, à transformer chacune de vos cellules, à vous éclairer et à vous nourrir de l’intérieur. Ce processus est irréversible. Si vous laissez l’amour entrer dans votre vie, il n’en sortira plus. Vos difficultés auront un goût d’acceptation, vos limites s’estomperont peu à peu et vous retrouverez votre nature véritable, Être.
Se réaliser, c’est réaliser que « je suis tout ce qui est ». C’est reconnaître que ma nature profonde est spirituelle, que ce que je suis est impersonnel et indivisé. Je suis UN. Toute notion de séparation est une construction de l’esprit qui voile la radieuse beauté de l’Être.
Tout est Être. Rien n’y échappe, rien en est exclus : ni la souffrance, ni la guerre, ni le mensonge, ni l’échec, ni la trahison.
Réaliser la grandeur de l’amour est une grâce. Êtes-vous prêts à vous ouvrir à cette grâce ?
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Dans la grâce de l’amour,
Claudette

http://www.eveilspirituel.net/blog/


Sep 26 2020

A Propos de l’éveil…

L’éveil est la reconnaissance de qui nous sommes vraiment. C’est tout. Dit autrement, c’est la radiation du «je».  Que reste-t-il quand il n’y a plus de «je» avec ses concepts, ses goûts, ses intentions, ses peurs et ses plaisirs ? Il ne reste rien, que du vide plein de vie. Quand je ne suis plus rien, alors je peux être un avec tout. S’éveiller ou réaliser le Soi c’est prendre conscience que nous sommes un espace infini. C’est la découverte qu’il n’y a pas d’individualité, pas de séparation, de dualité. Tout ça, ce sont des illusions. Quand toutes ces illusions s’effondrent, il ne reste qu’une Présence silencieuse.

Cette prise de conscience se fait parfois dans la plus grande simplicité, d’autres vivent une expérience plus marquante. L’expérience n’est pas très importante, ce qui compte c’est la découverte de Soi et la libération de l’emprise de l’égo. La personne devient simplement consciente qu’elle est Un. Elle voit que le moi n’existe plus. L’idée du moi et de l’autre est disparue pour faire place à l’Indivisé. Il n’y a pas de chemin pour s’éveiller. Ce serait inutile car vous êtes déjà éveillés. Il n’y a rien à faire pour s’éveiller et rien de ce vous pouvez faire ne va déclencher l’éveil. Puisque le «je» individuel n’existe pas, rien ne vient de vous. C’est la Source qui s’exprime à travers vous. Alors pourquoi méditer, lire des livres ou faire des stages ? Que vous soyez en mesure de reconnaître, ou pas, que l’impulsion ne vient pas de votre individualité, mais de la totalité n’est pas très important. Si «Ça» vous dit de le faire, alors faites-le. Comment pourrait-il en être autrement ? Lire la suite


Août 30 2020

Le feu de « JE SUIS »

Un jour, j’ai vu à la télévision un aborigène d’Australie faire du feu.
Ces images m’apparurent comme l’illustration de cette absence de lien entre effort et éveil.
Si l’on prend un peu d’herbe sèche, deux morceaux de bois, l’un plat dans lequel un cône a été préalablement creusé, l’autre rond dont un bout a été taillé comme un crayon. Si l’on emboîte la pointe de l’un dans le cône de l’autre et que l’on fait tourner rapidement le premier au moyen d’un archer, la friction produit la chaleur, et tout à coup, une flamme apparaît, l’herbe sèche brûle. Lire la suite