Mar 2 2021

Jiddu Krishnamurti – la nature de la pensée

Jiddu Krishnamurti – la nature de la pensée – une vidéo de VagabondEsprit – Libres penseurs sur Ubest1.com.


Fév 28 2021

Une école est un lieu de loisir où l’enseignant et l’enseigné apprennent tous les deux… Utopique?

Une école est un lieu de loisir où l’enseignant et l’enseigné apprennent tous les deux…Par loisir, nous n’entendons pas avoir du temps pour soi, bien que cela soit aussi nécessaire ; ce n’est pas prendre un livre et s’asseoir sous un arbre ou dans sa chambre pour lire à l’occasion. Ce n’est pas avoir un état d’esprit placide ; ce n’est certainement pas être oisif ou passer son temps à rêvasser. Le loisir s’entend d’un esprit qui n’est pas constamment occupé par quelque chose, un problème, un divertissement, un plaisir sensoriel quelconque. Le loisir sous-entend un esprit qui a infiniment de temps pour observer : observer ce qui se passe autour de soi et en soi ; avoir le loisir d’écouter, de voir clairement. Le loisir sous-entend la liberté, ce que l’on traduit généralement par faire ce comme bon vous semble ; c’est d’ailleurs ce que font les êtres humains, causant ainsi beaucoup de malheurs, de misères et de confusions. Le loisir sous-entend un esprit calme, pas de motif et donc pas de direction. Voilà ce qu’est le loisir.

Jiddu Krishnamurti

Source : krishnamurti-france.org

Fév 6 2021

Entrevue avec Charles Antoni, fondateur de la maison d’édition L’Originel

Je vous invites à visionner cette magnifique entrevue réalisé par Paul-André Jetté de Réseau Vox Populi. De nombreux thèmes sont abordés dans les livres de Charles Antoni, tels que le développement personnel, la non-dualité, les philosophies de l’éveil, la Corse, l’enseignement soufi, Gurdjieff, la littérature, le yoga, la santé et le bien-être.


Jan 18 2021

« Tout est là. » -Jiddu Krishnamurti

Libérer l'esprit« Se libérer de la société suppose de n’être ni ambitieux, ni cupide, ni en proie à la compétition. Cela signifie n’être rien en regard d’une société, elle-même en proie à l’ambition d’être quelque chose. Mais ceci, voyez-vous, est extrêmement difficile à accepter car vous risquez d’être piétiné ou laissé de côté, vous n’aurez rien. Et c’est précisément dans ce rien que réside la santé mentale.
 
Tant que nous voulons faire partie de cette société, nous perpétuons un modèle qui n’engendre que guerres, destruction, misère et folie. Mais se libérer de cette société – La société de la violence, de la fortune, de la situation, du succès – requiert patience, questionnement et découvertes et non de lire des livres, de se mettre en quête de maîtres, ou de psychologues, etc. » – Jiddu Krishnamurti Lire la suite

Déc 31 2020

Vous êtes l’autre- Jiddu Krishnamurti

Extrait de « Journal »de Jiddu Krishnamurti

Est-il possible que l’esprit de l’homme ne soit jamais blessé, jamais atteint ?
Ne pas être blessé, c’est être innocent.
Si personne ne vous fait de mal, très naturellement vous n’en ferez pas à autrui.
Cela est-il possible ?

La civilisation dans laquelle nous vivons laisse des plaies vives dans le coeur et l’esprit .
Le bruit et la pollution, l’agressivité et la rivalité,la violence et l’éducation, tous ces fléaux et bien d’autres sont des facteurs de souffrance.
Or, il nous faut bien , pourtant, vivre dans ce monde de brutalité et d’opposition : nous sommes ce monde et ce monde est nous.

Qu’est-ce qui en nous est blessé ?
C’est l’image que chacun de nous a édifiée de lui-même.
Curieusement ces images sont identiques dans le monde entier, à quelques modifications près.

L’image que vous avez de vous-même est semblable, dans son essence à celle de l’homme vivant à des milliers de kilomètres de là.
Vous êtes donc cet homme ou cette femme.

Vos blessures sont celles de milliers d’êtres : vous êtes l’autre.

Est-il possible de ne jamais être blessé ?
Là où est une plaie n’est pas l’amour.
S’il existe une blessure , c’est que l’amour est un simple plaisir.

Lorsque vous découvrez par vous-même combien il est merveilleux de ne pas se sentir blessé ,alors seulement les traces des blessures passées disparaissent.

Dans la plénitude du présent , le passé n’est plus un fardeau.

Il ne s’était jamais senti offensé, blessé,bien qu’il ait connu flatteries, et insultes , menaces et sécurité. Ce n’est pas qu’il ait été insensible , inconscient , mais il n’avait jamais élaboré aucune image de lui-même, ne tirait pas de conclusion et n’adhérait à aucune idéologie.

L’image permet la résistance et lorsqu’elle n’existe plus , la vulnérabilité se fait jour , exempte de blessure.

On ne peut décider de devenir vulnérable , ou de cultiver sa sensibilité , car on ne fait alors que chercher et découvrir une autre forme de cette même image.

Il s’agit de comprendre ce mouvement dans sa totalité , et non point seulement au niveau intellectuel , mais de façon pénétrante, lucide et directe.
Prenez conscience de cette structure dans son entier, sans la moindre réserve.
On ne peut éviter d’élaborer des images qu’en percevant la réalité de ce processus, dans toute sa vérité.


Oct 21 2020

L’Éducation – J. Krishnamurti

« L’éducation ne peut pas consister à donner une méthode pour trouver la vérité… Mais elle doit aider chacun à prendre conscience de sa nature par l’action et la réflexion. »

de l'éducation

L’éducation devrait avoir pour but de cultiver l’intelligence, c’est-à-dire la capacité de faire face à la vie.

L’intelligence n’existe que lorsqu’on n’a pas peur. La peur est omniprésente. On a peur lorsqu’on pense au jugement qu’on fera de nous, lorsqu’on s’inquiète de l’avenir, on a peur de ne pas réussir, de la maladie, de la mort. L’éducation doit libérer de la peur.

Lorsqu’on a peur, plutôt que de comprendre sa cause, on la fuit en recherchant la sécurité. On la trouve dans l’imitation d’autrui, dans la soumission à l’autorité (parents, états, institutions). Ainsi s’édifient des systèmes. Tant qu’on aspire à devenir quelqu’un, on veut être plus, on est nourri par l’ambition et la peur existe. On trouve la sécurité dans les possessions, le savoir, les croyances. On s’enferme dans des idées rassurantes. L’esprit n’est plus libre, mais pris dans les filets du MOI. L’image qu’on se fait du monde n’est que la projection de ses désirs et cache la vérité.

Pour ne plus avoir peur, il ne faut pas la fuir par des lectures, des loisirs, mais la comprendre. Apprendre à se connaitre. Prendre conscience du pourquoi de ses désirs, du conditionnement de la famille, de la tradition, de la société, de la religion. Pour découvrir la vérité, on ne doit pas se laisser influencer par qui que ce soit.

Lorsqu’on aura compris la peur, on verra la vérité et non une image filtrée et déformée par les croyances, les idéologies, l’ambition. Alors naitra un monde nouveau, sans guerre, sans violence, avec l’amour. Lire la suite


Oct 3 2020

Citation du jour : L’éducation et le sens de la vie

Si l’éducation mène à la guerre, si elle nous apprend à détruire ou à être détruits, n’a-t-elle pas fait faillite?

Jiddu Krishnamurti

Source : Jiddu KrishnamurtiDe l’Éducation (1950) chapître I.

Août 19 2020

La Fonction de l’éducation (audio) J. Krishnamurti

 


Déc 19 2019

Où finit l’attachement naît l’intelligence

Par Jiddu Krishnamurti. L’esprit libre est humble Avez-vous déjà examiné la question de la dépendance psychologique ? Si vous l’approfondissez vraiment, vous constaterez que nous sommes presque tous terriblement seuls. Nous avons le plus souvent un esprit tellement superficiel et vide ! Nous ignorons le plus souvent ce que signifie l’amour. C’est cette solitude, cette insuffisance, cette privation de vie, qui nous incite à nous attacher à quelque chose; nous sommes attachés à la famille;  nous dépendons d’elle. Et lorsque notre mari ou notre femme se détourne de nous, nous sommes jaloux. La jalousie n’est pas l’amour; mais l’amour devient respectable quand la société le légitime dans la famille. C’est encore une autre forme de défense, une nouvelle fuite face à nous-mêmes. Toute forme de résistance engendre une dépendance. Et l’esprit qui est dépendant ne peut jamais être libre. Il faut que vous soyez libres, car vous verrez qu’un esprit qui est libre a en lui l’essence de l’humilité. Cet esprit-là, qui est libre et par conséquent plein d’humilité, est capable d’apprendre, contrairement à l’esprit qui résiste. Apprendre est une chose extraordinaire – apprendre, et non accumuler des connaissances. L’accumulation du savoir est une tout autre affaire. Ce que nous appelons le savoir est relativement facile, car c’est un mouvement qui va du connu vers le connu. Mais apprendre est un mouvement du connu vers l’inconnu – c’est seulement ainsi que l’on apprend, n’est-ce pas ? Une dépendance jamais remise en cause Pourquoi sommes-nous dépendants ? Psychologiquement, intérieurement, nous sommes dépendants d’une croyance, d’une philosophie; nous attendons d’autrui des directives pour notre conduite; nous cherchons des maîtres qui nous offriront un mode de vie capable de nous conduire à quelque espoir, à quelque bonheur. Nous sommes donc toujours à la recherche d’une forme de dépendance, de sécurité. Est-il possible que l’esprit puisse jamais se libérer de ce sentiment de dépendance ? Ce qui ne signifie pas que l’esprit doive atteindre à l’indépendance – qui n’est qu’une réaction par rapport à la dépendance. Nous ne parlons pas ici d’indépendance, de liberté par rapport à un état particulier. Si nous parvenons à explorer – mais sans chercher, par manière de réflexe, à nous libérer d’un quelconque état de dépendance -, alors nous pourrons creuser la question beaucoup plus profond… Nous admettons la nécessité de la dépendance; nous la disons inéluctable. Mais jamais nous n’avons remis en cause l’ensemble du problème, jamais nous ne nous demandons pourquoi chacun d’entre nous est en quête d’une certaine forme de dépendance. N’est-ce pas parce qu’il y a au plus profond de nous cette exigence réelle de sécurité, de permanence ? Plongés dans un état de confusion, nous voulons que quelqu’un d’extérieur nous tire de cet état. Nous cherchons donc sans cesse le moyen de fuir ou d’éviter l’état dans lequel nous nous trouvons. Ce processus d’évitement nous amène immanquablement à susciter une forme de dépendance, qui devient l’autorité qui nous gouverne. Si, pour notre sécurité, notre bien-être intérieur, c’est de quelqu’un d’autre que nous dépendons, cette dépendance est source d’innombrables problèmes que nous nous efforçons alors de résoudre, et qui sont liés à l’attachement. Mais jamais nous ne remettons fondamentalement en question le problème de la dépendance en soi. Si nous parvenons à explorer le cœur de ce problème, de manière intelligente et pleinement lucide, alors peut-être découvrirons-nous que la dépendance n’est pas du tout le vrai problème – ce n’est qu’un moyen de fuir une réalité plus profonde. Les causes profondes de la dépendance Nous savons que nous sommes dépendants – de notre relation aux autres ou d’une idée, d’un système de pensée. Pourquoi cette dépendance ? …En réalité, je ne crois pas que la dépendance soit le vrai problème : je crois que ce sont des facteurs beaucoup plus profonds qui font de nous des êtres dépendants. Et si nous savons démêler ces causes, alors la dépendance et la lutte pour s’en libérer ne compteront plus guère; alors tous les problèmes issus de cette dépendance s’évanouiront. Quel est donc le problème fondamental ? Est-ce la haine et la crainte qui hantent l’esprit à l’idée d’être seul ? Mais cet état qu’il essaye d’éviter, l’esprit le connaît-il ? Tant que la solitude n’est pas réellement comprise, ressentie, pénétrée, dissipée – peu importe le terme -, tant que persiste ce sentiment de solitude, la dépendance est inévitable, et on ne peut jamais être libre; on ne peut jamais découvrir par soi-même ce qu’est la vérité, ce qu’est la religion. Une conscience plus profonde La dépendance déclenche un double mouvement de distance et d’attachement, un conflit perpétuel et sans issue, s’il n’est pas compris. Il faut que vous preniez conscience du processus d’attachement et de dépendance, mais sans condamnation ni jugement; alors vous percevrez la signification de ce conflit des contraires. Si vous devenez intensément perceptif, et si vous attelez consciemment votre pensée à la compréhension de la pleine signification du besoin et de la dépendance, votre esprit conscient sera ouvert et lucide à ce sujet; alors le subconscient, avec ses mobiles cachés, ses exigences et ses intentions occultes, se projettera dans le conscient. C’est alors le moment où il faut étudier et comprendre tous les messages de votre inconscient. Si vous le faites de manière assidue, si vous prenez conscience des projections du subconscient après que l’esprit conscient a élucidé le problème le plus clairement possible, alors, même si votre attention est occupée ailleurs, le conscient et le subconscient résoudront ce problème de la dépendance, ou tout autre problème. Ainsi s’installe une conscience permanente, qui, avec patience et douceur, apportera l’intégration; et pour peu que votre santé et votre alimentation soient correctes, cela vous apportera en retour la plénitude totale. (…) L’attachement est l’illusion du Moi Nous sommes les choses que nous possédons, nous sommes ce à quoi nous tenons. Il n’y a aucune noblesse dans l’attachement. L’attachement au savoir ne diffère en rien de toute autre forme de dépendance agréable. Dans l’attachement, le moi s’absorbe en lui-même, que ce soit au niveau le plus bas ou le plus élevé. L’attachement est l’illusion du moi, une tentative pour fuir le vide du moi. Les choses auxquelles nous sommes attachés – biens, personnes, idées – deviennent de la plus haute importance, car, privé des multiples choses qui comblent sa vacuité, le moi n’existe pas. La peur de n’être rien incite à posséder, et la peur engendre l’illusion, l’asservissement aux conclusions. Les conclusions, matérielles ou idéologiques, font obstacle à l’épanouissement de l’intelligence, à cette liberté sans laquelle la réalité ne peut pas se faire jour; et sans cette liberté, l’habileté passe pour de l’intelligence. Les voies de l’habileté sont toujours complexes et destructrices. C’est cette habileté, protectrice du moi, qui conduit à l’attachement; et lorsque l’attachement cause la souffrance, c’est cette même habileté qui recherche le détachement et jouit de l’orgueil et de la vanité de la renonciation. La compréhension des voies de l’habileté, des voies de l’ego, est le commencement de l’intelligence. Jiddu Krishnamurti. Extraits saisis dans Le livre de la méditation et de la vie – Le Livre de Poche. Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source) Photo en illustration avec l’aimable autorisation de Michel Corboz.


Fév 1 2012

Solution à la pauvreté mondiale?

Pour ma part je trouve utopique de penser qu’il y a une solution réaliste au problème planétaire actuel, j’utilise le singulier, car pour moi, « l’homme », est la source de ce problème. Arrêtons de parler des problèmes climatiques, de famines, de guerres, etc. Le problème est entier et il ne peut être résolu, car tout s’accélère, tout ce que nous tentons de faire est trop peu, trop tard. Je ne suis pas pessimiste ou fataliste, au contraire, je pense que le changement qui s’annonce est prometteur, mais non sans douleur. Je vous laisse juger par vous-même la dernière réalisation de ThePlot911, mais avant, j’aimerais attirer votre attention sur un extrait du livre ayant pour titre : « De L’Éducation » de Jiddu Krishnamurti. Diantre, ce livre a été écrit en 1950 ! À ce moment, si nous avions compris, ne serait-ce que le quart du tiers de ces écrits, nous n’en serions pas là. -Marc

« Dans notre actuelle civilisation, nous avons divisé la vie en tant de compartiments que l’instruction n’a pas beaucoup de sens, si ce n’est celui d’enseigner une technique particulière ou une profession. Au lieu d’éveiller dans l’individu une intelligence intégrée, l’éducation l’encourage à se conformer à quelque modèle et, de ce fait, l’empêche de se comprendre lui-même en tant que processus total. Tenter de résoudre les nombreux problèmes de l’existence à leurs niveaux respectifs, isolés tels qu’ils sont dans leurs catégories, indique un manque complet de compréhension.
L’individu est composé d’entités différentes, mais accentuer leurs différences et encourager le développement d’un type défini, conduit à d’innombrables complexités et contradictions.
 
L’éducation devrait produire l’intégration de ces entités séparées, car faute d’intégration la vie devient une succession de conflits et de douleurs. Que vaut la capacité des hommes de loi lorsqu’ils perpétuent les querelles? Que vaut la connaissance qui fait durer la confusion? Quelle valeur ont les compétences techniques et industrielles si nous les utilisons pour nous détruire les uns les autres? Quelle signification a notre existence si elle engendre la violence et l’affliction? Bien que nous puissions, peut-être, avoir de l’argent ou savoir en gagner, jouir de nos plaisir et de nos religions organisées, nous sommes dans de perpétuels conflits. » Jiddu Krishnamurti, De L’Éducation (1950)
 
http://youtu.be/AN74x6Du9WE
 
Source : ThePlot911