Jan 16 2021

Dialogue avec l’ange – extrait (vous verrez, c’est pas de la camelotte new age)






 

Un vendredi aprés-midi de juin 1943. Dans la Hongrie occupée, quatre amis discutaient lorsque, tout á coup, Hanna prononça des paroles qui, de toute évidence, ne lui appartenaient pas. Pendant dix-sept mois, chaque vendredi, une a voix  » parlera par sa bouche. Ces entretiens seront publiés sous le titre de « Dialogues avec l’ange » (Aubier), dont Gitta Mallasz, derniére survivante du groupe, s’est faite le scribe. Ce texte internationalement célébre vient d’être réédité en version intégrale.

 

 

Gitta Mallasz

Dans le numéro 79 de « Psychologies », Gitta Mallasz nous indiquait :  » De nous quatre, Hanna était la plus terre á terre, la plus consciente d’elle-mìme, la plus vive d’esprit. En mìme temps, elle était trés intuitive. C’est ce pouvoir de concentration qui lui a ouvert les portes pour une dimension de vie plus intense. Lorsqu’elle s’est écriée :  » Attention, ce n’est plus moi qui parle ! « , je savais qu’une force qui nous dépassait s’exprimait á travers elle. Pourtant, elle n’était jamais en transe : elle était simplement plus lucide. Et cela ne nous a pas du tout surpris, c’était naturel. Puis, chaque vendredi, á 3 heures, nous avons reçu l’ange comme si nous recevions natu-rellement un ami. Evidemment, la plu-part des gens’qui ont des révélations sont en transe, un phénoméne bien connu dans toutes les religions. Mais tel n’est pas le cas ici. Tout état de pos-session médiumnique ou de transe n’a donc rien á voir avec celui d’Hanna. En fait, il s’agit d’un état d’éveil plus conscient… parce que, dans la vie ordi-naire, nous ne sommes pas éveillés, mais endormis ! Nos yeux sont encore fermés.

DIALOGUES AVEC L’ANGE

DIALOGUES AVEC L’ANGE
Edition intégrale Recueillis par Gitta Mallasz
Editeur : AUBIER ISBN : 2-7007-2833-5

En 1943, alors que la Hongrie n’est encore qu’au bord de la guerre, quatre jeunes gens – Hanna, Lili, Joseph et Gitta – décident d’installer leur atelier de décoration dans un petit village, pour y vivre une vie plus attentive à l’essentiel. Si une même faim spirituelle les rapproche, aucun d’entre eux, pourtant, n’a jamais pratiqué sa religion.

Le jour où ils entreprennent de faire le point par écrit sur leurs problèmes personnels, Gitta se dérobe, se réfugie derrière des banalités. Hanna tout d’abord s’en irrite, puis a juste le temps de prévenir son amie – « Attention, ce n’est plus moi qui parle ! » – avant de prononcer, en toute conscience, des paroles qui manifestement ne peuvent lui appartenir.

Pendant dix-sept mois, des forces de Lumière – que les quatre amis appelleront « Anges » ou « Maîtres intérieurs » – s’exprimeront par la bouche d’Hanna. Dix-sept mois qui deviendront de plus en plus dramatiques : juifs tous trois, Joseph, Lili et Hanna partiront pour les camps de la mort. Seize ans plus tard, Gitta, la seule survivante, pourra enfin emporter en France les petits cahiers où avait été consigné mot par mot, lors de chaque rencontre, ce véritable « reportage sur une expérience spirituelle ».

 

Quelques extraits

Les commentaires de Gitta Mallazs sont en italiques, la lettre L. Signifie que la question est posée par Lili. Les textes sans autre mention émanent directement de l’ange, les capitales signalant un moment d’intensité particulière.

Lili: Pouvons-vous quelque chose contre les horreurs de la guerre ?
Lili est arrêtée net par un geste fulgurant de défense.

– NON ! LA GUERRE EST L’HABITUEL.
IMPOSSIBLE DE LUTTER CONTRE LE PASSE.
TOURNEZ-VOUS VERS LE JAMAIS-ENTENDU !

Je comprends que seule la Force nouvelle à venir peut transformer le vieil instinct de tuer.

Tu te mens encore.
Le mensonge est peur.
Mais tu n’as pas de raison d’avoir peur.

Sois attentive !
Le chemin n’est pas pesant…
Sois légère !
(…)
Si c’est pesant pour toi, tu t’égares.

La ville est coquille vide,
elle n’est plus, elle est malédiction pétrifiée,
même sa poussière est malédiction,
car rien n’y pousse.

Je vais te dire un secret :
La LUMIERE est la même que la lumière,
seule l’intensité est différente.

JE NE SUIS PRESENT QUE DANS LA JOIE.

Le vrai sentiment est immobile,
IL AIME TOUT ET RAYONNE.

Chacun est responsable de sa propre voix.
Ainsi elle ne peut pas être fausse.
Le Destructeur ne peut pas s’y glisser –
Seul dans le faux il le peut.

LA PAROLE EST PORTEUSE DE LUMIERE.
LA PAROLE VRAIE A SON POIDS.
LA PAROLE MENSONGERE EST SANS POIDS.
Le Destructeur se réjouit de la faille,
lui, le père de tous les mensonges,
il effrite, démolit.
Ce n’est pas la violence qui détruit les murs,
mais le mensonge.

 

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