Jan 18 2021

« Tout est là. » -Jiddu Krishnamurti

Libérer l'esprit« Se libérer de la société suppose de n’être ni ambitieux, ni cupide, ni en proie à la compétition. Cela signifie n’être rien en regard d’une société, elle-même en proie à l’ambition d’être quelque chose. Mais ceci, voyez-vous, est extrêmement difficile à accepter car vous risquez d’être piétiné ou laissé de côté, vous n’aurez rien. Et c’est précisément dans ce rien que réside la santé mentale.
 
Tant que nous voulons faire partie de cette société, nous perpétuons un modèle qui n’engendre que guerres, destruction, misère et folie. Mais se libérer de cette société – La société de la violence, de la fortune, de la situation, du succès – requiert patience, questionnement et découvertes et non de lire des livres, de se mettre en quête de maîtres, ou de psychologues, etc. » – Jiddu Krishnamurti Lire la suite

Jan 17 2021

Eddie Vedder

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Paroles et traduction de Guaranteed

Guaranteed (Garanti) Cette chanson, extraite du film « into the wild », est une sorte de manifeste de la vie vagabonde, de l’aventure, une critique de nos petites vies rangées, nos maisons qui ne sont pas des foyers mais des cages, l’homogénéisation des genres (ces ‘circles’, tout le monde devient une copie de son voisin, on est avalé par ces ‘cercles’). Et ça marche, personnellement après avoir vu le film et écouté ça j’ai envie de prendre mon sac à dos et de passer un peu de temps dehors… de vivre, tout simplement, comme il le dit si bien « I’m alive ». www.youtube.com
On bended knee is no way to be free
A genoux on ne peux être libre
Lifting up an empty cup I ask silently
En levant une tasse vide je demande en silence
That all my destinations will accept the one that’s me
Que mes prochaines destinations m’acceptent comme je suis
So I can breathe
Que je puisse respirer
Circles they grow and they swallow people whole
Des cercles s’étendent et engloutissent tout le monde
Half their lives they say goodnight to wives they’ll never know
La moitié de leur vie ils souhaitent bonne nuit à des épouses qu’ils ne connaitront jamais vraiment
Got a mind full of questions and a teacher in my soul
J’ai la tête pleine de questions et un professeur dans mon âme
And so it goes
Et c’est ainsi
Don’t come closer or I’ll have to go
Ne te rapproche pas trop ou je vais devoir y aller
Owning me like gravity are places that pull
Certains endroits m’attirent comme la gravité
If ever there was someone to keep me at home
Si jamais quelqu’un pouvait me garder à la maison
It would be you
Ça serait toi
Everyone I come across in cages they bought
Chaque personne dont je me rapproche dans les cages qu’ils s’achetent
They think of me and my wandering but I’m never what they thought
Ils pensent à moi et mon errance mais je ne suis jamais celui qu’ils pensent
Got my indignation but I’m pure in all my thoughts
Ont mon indignation mais chacune de mes pensée est pure
I’m alive
Je suis vivant
Wind i my hair I feel part of everywhere
Le vent dans les cheveux je me sens comme une partie de partout
Underneath my being is a road that disappeared
Par delà mon existence est une route qui disparait
Late at night I hear the trees they’re singing with the dead
Tard la nuit j’entend les arbres ils chantent avec la mort
Overhead
Au dessus de nos têtes
Leave it to me as I find a way to be Consider me a satellite forever orbiting
Considère moi comme un satellite continuellement en orbite
I knew all the rules but the rules did not know me
Je connaissais toutes les régles mais elles ne me connaissaient pas
Guaranteed
Garanti

http://www.lacoccinelle.net


Jan 15 2021

UNE TORNADE DE LIBERTÉ

 


Dialogue avec Francis Lucille

Après des études scientifiques à l’École Polytechnique et à l’École Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace,  Francis Lucille découvre en 1973 la sagesse orientale à travers les textes védantiques et bouddhistes. Cette découverte déclenche une profonde quête d’identité qui trouve sa résolution peu de temps après sa rencontre avec son maître spirituel qui a lieu en 1975. Pendant plus de quinze ans, à Bordeaux puis à San Francisco,des groupes se réunissent pour dialoguer avec lui et méditer. Ayant cessé ses activités professionnelles, il voyage désormais de par le monde, partageant son expérience avec les chercheurs de vérité qui viennent le rencontrer.

Que pouvons-nous attendre de nos rencontres?

Apprendre à ne pas attendre. Ne pas attendre est un grand art. Quand vous ne vivez plus dans l’attente, vous vivez dans une nouvelle dimension. Vous êtes libre. Votre mental est libre. Votre corps est libre. Comprendre intellectuellemnt que nous ne sommes pas une entité psycho-physique tendue vers le devenir est une première étape nécessaire, mais cette compréhension n’est pas suffisante. Le fait que nous ne sommes pas le corps doit devenir une expérience réelle qui pénètre et libère nos muscles, nos organes internes et même nos cellules. Une compréhension intellectuelle qui correspond à une re-connaissance subite et fugace de notre vraie nature  nous apporte déjà un éclair de joie pure, mais, lorsque nous avons pleine connaissance que nous ne sommes pas le corps, nous sommes cette joie. Lire la suite


Jan 15 2021

le feu ou le désir de liberté-Poonja

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/H.W.L._Poonja


Jan 7 2021

Barry Long à propos du monde matériel

Long se considérait comme un maître original extérieur aux traditions spirituelles existantes. Il n’a pas eu lui-même de maître spirituel, mais il reconnaissait en particulier sa dette envers Jiddu Krishnamurti. Il disait ne s’adresser qu’à l’individu. Il ne s’exprimait pas dans les médias et s’opposait à la formation de groupes qui se réuniraient en son nom. Il n’autorisa qu’une petite fondation destinée à diffuser son œuvre.


Jan 4 2021

Epictète – La liberté

 La liberté : Accepter de ne pas être libre, c’est être libre.

 

Une option serait de supposer que malgré les contraintes on puisse être néanmoins libre et ce justement parce que nous sommes conscients. C’est une hypothèse ancienne puisque déjà dans l’Antiquité grecque, un groupe de philosophes menés par Épictète l’a développée et répandue. Ces philosophes s’appelaient les stoïciens et leur thèse centrale était que dans ce monde il faut distinguer ce qui dépend de nous de ce qui ne dépend pas de nous. Or Épictète, dans son ouvrage principal, «Le Manuel » considère d’une manière un peu particulière cette distinction. Certes on comprend tous que la plus grande partie des évènements physiques de l’univers soient totalement hors de notre pouvoir. Mais on est assez facilement persuadé que par contre, notre corps est sous notre contrôle, qu’on peut aussi maîtriser notre entourage proche et que l’on est en mesure d’obtenir ce que nous voulons pour peu qu’on y mette les moyens. Épictète, lui, va réduire énormément la sphère de notre pouvoir. Pour 1ui, notre corps nous échappe par exemple, il mourra alors même qu’on s’y sera attaché, il peut nous trahir en tombant malade, en étant estropié. Il ne faut donc pas s’y attacher plus que de raison. C’est d’ailleurs là le grand conseil Épictète : ne pas accorder aux choses une valeur qu’elles n’ont pas. Lire la suite


Jan 2 2021

NETWORK le pouvoir des médias (c’était il y a 35 ans)

 

NETWORK le pouvoir des médias par G-2-L-O-Q
Film américain de Sidney Lumet sorti en 1976.
Howard Beale (Peter Finch), présentateur de la chaîne de télévision UBS News dont l’audience est en chute libre, lâche publiquement ce qu’il pense de la société américaine, des mensonges sur lesquels elle repose… Son premier coup d’éclat à la télévision sera dû à sa déclaration lors du 20h, annonçant qu’il va bientôt se tirer une balle dans la tête en direct, ce qui ferait sensiblement remonter l’audimat. Howard Beale va rapidement devenir une sorte de prophète des temps modernes des Américains pour qui la télévision est bien plus réelle que leur propre vie, télévision qui a une emprise énorme sur ses spectateurs. Tout ce qui sort de ce petit écran ne peut être que vrai. Mais Howard Beale va finir par lasser, à commencer par les dirigeants de sa propre chaîne, les vérités qu’il énonce étant pour le moins déprimantes (« vos vies sont inutiles », « vous êtes interchangeables », etc.).(Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Network)

Déc 31 2020

Un dialogue avec soi-même – Krishnamurti

Je me rends compte qu’il ne peut y avoir amour quand il y a jalousie, qu’il ne peut y avoir amour quand il y a attachement. Mais peut-on être libre de jalousie et d’attachement ?

Je m’aperçois que je n’aime pas. C’est là un fait. Pourquoi me moquer de moi-même ; pourquoi prétendre à ma femme que je l’aime. Je ne sais pas ce qu’est l’amour.

En revanche je sais fort bien que je suis jaloux, et je sais que je lui suis terriblement attaché et que, dans l’attachement, il y a de la crainte, il y a de la jalousie, de l’angoisse ; il y a un sentiment de dépendance. Je n’aime pas être dépendant, mais je le suis parce que je me sens solitaire. On me bouscule au bureau, à l’usine et, quand je reviens chez moi, je veux trouver du réconfort, une présence, je veux échapper à moi-même. Alors je me de­mande : comment puis-je être libre de cet attachement ? Je parle d’attachement à titre d’illustration, comme je pourrais parler d’autre chose. Lire la suite


Déc 24 2020

L’homme de demain – Une certaine idée de la Sagesse

http://youtu.be/YwnciEiwDqI

 

Il est libre, il est indépendant, il est insouciant, il est souriant. Il se suffit de peu, les biens ne l’intéressent pas, son monde est celui de l’esprit. Il a supprimé de son vocabulaire les mots haine, possession, domination, soumission, guerre, conflit, jalousie… Son but : s’élever. Sa vie : être. Son guide : lui-même. Son amie : la sagesse. Sa bible : la nature. Voici l’homme de demain. (Rava)


Déc 21 2020

L’anarchie spirituelle par Iwan Khowsky

 

Robert Linssen avait 24 ans lorsqu’il écrivit cet article sous le nom d’Iwan Khowsky, pseudonyme qu’il utilisera souvent, surtout à ses débuts…

 

(Revue Être Libre. No 1. Janvier 1936)

 

Nul ne le contestera, nous vivons une époque particulièrement troublée, et ce n’est pas être pessimiste que d’affirmer qu’elle ne constitue que le prélude d’une période riche en éventualités de tout genre.

 

Nous vivons une de ces époques critiques de l’histoire, nous sommes dans une ère de transition.

 

Jamais les événements n’ont pris un tel caractère de précipitation, d’affolement. On peut dire que chaque heure est grave et décisive.

 

Quelle période riche d’enseignements, pour ceux qui veulent bien se donner la peine de les comprendre!…

« Aux fruits on reconnaît l’arbre. »

Dans le domaine social, économique, c’est la famine, la misère, la toute-puissance du capitalisme oppresseur.

 

Mais déjà naissent les premiers symptômes d’un effondrement de la puissance capitaliste.

 

Dans le domaine moral, c’est l’asphyxie des masses par la religion, cette industrialisation de la vérité, cet « opium des peuples » comme le disait Lénine.

 

Mais déjà naissent les premiers indices grandissants d’un désir profond de liberté, d’individualisme.

 

Dans le domaine politique, le « fascisme », la terreur dictatoriale, le nationalisme conduisent à la guerre, aux massacres intérieurs, à l’écrasement complet de l’individu.

 

C’est l’aboutissement le plus invraisemblable de l’aveuglement le plus absolu, dans un automatisme cruel et une obéissance servile, indigne, misérable!

 

Mais de toutes parts surgit aussi le sens de la dignité individuelle, la révolte contre l’autorité politique, sociale, religieuse, et tous les préjugés stupides qui en découlent.

 

Les événements proclament d’eux-mêmes, avec plus d’éloquence que les beaux discours…, la faillite de tous les systèmes sociaux, économiques, politiques et religieux.

 

D’innombrables économistes, sociologues, moralistes, politiciens de toutes tendances, s’évertuent à trouver des remèdes, des plans…. et des plans, mais le malaise mondial ne fait qu’empirer.

 

Ils oublient que ces malaises constituent des symptômes, des effets d’une effrayante  complexité, issus d’une même cause : l’homme a quitté la nature, il vit en dehors de ses lois biologiques les plus élémentaires, loin de ses lois d’équilibre et d’harmonie, il est devenu un monstre de rapacité et d’égoïsme.

 

Le malaise mondial, dans l’universalité des activités humaines, est l’expression d’un malaise individuel.

 

Je conçois évidemment que tout ceci doit être bien indigeste à tout brave bourgeois bien pensant….. et immédiatement serais-je baptisé « d’infâme révolutionnaire »…

 

Mais lorsque l’on vit dans un monde où l’on ne voit autour de soi que de la souffrance, la misère, la guerre presque perpétuelle qui existe et qui couve toujours partout, lorsque l’on voit les exploiteurs et les exploités physiquement et moralement, lorsque l’on se rend compte que ceux-là mêmes qui se croient heureux sont si vides, si creux dans leur bonheur, on devient révolutionnaire.

 

Et tout être intelligent, équilibré, s’il est vraiment homme, s’il n’est pas le misérable esclave de la routine, doit être un révolutionnaire.

 

Ne prenons donc pas comme « bon » à priori, ce qu’une tradition sociale ou religieuse, qu’elle soit séculaire ou millénaire, a fait supporter à plusieurs générations.

 

On a créé un modèle « standard » de ce qui est « bon » et de ce qui ne l’est pas, et même certains, non contents de l’automatisme mental de la foule, veulent lui imprimer l’automatisme, le machinisme dans les gestes.

 

Au plus l’automatisme s’infiltre dans le cœur de l’individu au plus il deviendra stupide, et de mieux en mieux, l’État quel qu’il soit pourra l’exploiter.

 

Que faire alors devant cet état de chose lamentable ?

 

Une révolution complète doit s’opérer dans le cœur de tout homme conscient de ses responsabilités.

 

Mais il y a révolutionnaires et révolutionnaires.

 

Je ne parle pas du briseur de vitres, ni du lanceur de bombes. A quoi servent les révolutions, si elles n’étaient qu’un bouleversement superficiel des choses, sans changer le cœur des hommes?

 

Peut-être il y a-t-il eu dans l’histoire, certaines révolutions qui se sont faites, parce que les circonstances étaient d’une horrible et brûlante réalité, mais si les nouvelles circonstances ne donnent pas aux individus une parfaite possibilité d’épanouissement, et si les cœurs restent vides, ces révolutions n’auront pas servi à grand-chose.

 

Malgré l’évidence caractéristique des événements, il existe encore des esprits assez pervertis, assez déviés, pour déclarer que la « crise de l’autorité » actuelle, est la cause de la confusion générale.

 

Il suffit certainement de jeter un regard sur les brillants résultats des régimes autoritaires,  le réarmement effréné, la famine, la misère, et la guerre dans toute son horreur.

On me demandera : « Mais vous, que préconisez-vous ? l’anarchie ? donc le chaos complet ? »

 

L’anarchiste qui détruit tout, pour le plaisir de détruire, est un être néfaste, mais il existe une Anarchie intelligente, suprêmement constructive.

 

L’anarchie spirituelle est harmonieuse et constructive, parce que si d’un côté, nous ne prétendons être l’esclave d’aucune autorité religieuse, politique ou traditionnelle quelconque, d’un autre côté, nos actes seront l’expression d’une et même chose intensément vivante, créatrice.

 

L’océan d’énergie universelle, auquel se résout toutes choses, la science le démontre, voilà la source immortelle, intarissable, d’où procèdent les manifestations humaines, en une sublime communion.

 

C’est ici que se révèle la grande richesse, et la grande simplicité de la pensée de Krishnamurti.

« Le problème du monde est le problème individuel. »

 

II y a une Réalité Éternelle, en continuel mouvement, elle est un Éternel Présent.

« Si toute action est réellement l’expression de ce mouvement, elle produira une société nouvelle. »

« La vie devient alors, non une école où l’on apprend à lutter, à rivaliser, mais une vie vécue intelligemment, suprêmement heureuse. »

Iwan KHOWSKY

 http://www.revue3emillenaire.com/