Benjamin Smythe – Je me sens malade…
Ce gars là est complètement disjoncté, ça fait du bien d’ en voir un comme lui.
Ce gars là est complètement disjoncté, ça fait du bien d’ en voir un comme lui.
« L’affirmation « Je suis le corps » est la cause de tout le mal. Cette illusion doit prendre fin. La Réalisation, c’est cela. »
« La douleur existe aussi longtemps qu’on se prête
à soi-même une forme déterminée. »
« Essayez de découvrir si vous êtes vraiment physique. »
« L’identification du Soi avec le corps,
voilà le véritable esclavage. »
« Etre rempli de lumière, tel est le but. »
« L’homme qui s’est pénétré de l’idée Je
suis-le-corps est le plus grand des pécheurs, et c’est un suicidaire. » Lire la suite
http://youtu.be/KSKfDES_T-M
« Nan Yar » est la question traditionnelle indienne du chercheur, traduite en occident par « qui suis-je ». Mais comme nous l’avons souligné ici, « Nan yar » est plus proche de « Moi? Quoi? », et il est évident qu’à plus d’un titre, la résonance est fort différente. Voyons:
Tout d’abord, la traduction littérale « Moi? Quoi »? ne sonne pas comme une question « foncière » mais comme un étonnement. Par conséquent, première remarque, il s’agit tout autant d’une réponse que d’une question, sans être ni l’une ni l’autre, ne venant pas du « ressort » seul du chercheur mais d’une proposition extérieure.
A celui qui pointe « moi », l’éveillé répond: « Moi? », qui comprend l’étonnement d’être considéré ainsi, le doute à propos de la vérité de cette pensée. Cet étonnement est intéressant car il ne saurait nier ni ne réifier la possibilité d’un tel « moi ». Puis il rajoute « Quoi? » Et là il faut comprendre trois « mouvements » en un: d’une part l’appui de l’étonnement, d’autre part l’extrême restriction de l’intérêt à propos de la présence ou de l’absence de ce « moi » et enfin, et là ça devient intéressant, le fait que « Quoi? » soit en réalité le véritable nom de « moi ».
Ce « quoi? » en tant que véritable nom de « moi » implique, donc, ni l’existence ni la non-existence de « moi » mais sa vacuité, c’est-à-dire Rien. Non pas le « rien » de l’alternative « rien et/ou quelque chose », mais le Rien de la Vacuité universelle, qui n’a nulle contrepartie car elle est à la fois la manière d’être des choses et vide d’elle-même.
Autrement dit, « Moi? Quoi? » est une Réponse non conclusive, une Question sans ressort, sans tension ni interne ni externe, sans appel à un « deuxième moment ». C’est le silence joyeux du sage…
Nous voyons que la question « qui suis-je » est totalement différente, déjà fort orientée, beaucoup moins spacieuse, si je puis dire, disant à la fois trop et pas assez. « Moi?Quoi » n’implique pas l’idée qu’il y aurait quelque chose (ou rien) à être, notre traduction est moins claire à ce propos.
D’autre part, ce « Quoi-nom véritable de Moi » est également le nom véritable de « ceci et cela »: Dogen dit qu’à la question zen « Qu’est-ce qui vient ainsi », la réponse est « Quoi est ce qui vient ainsi ». Quoi a la même charge vide et infinie que précédemment, l’étonnement, vide de mémoire et de schémas, et l’affleurement de ce Rien sans contrepartie.
En tant que Rien, ce « Quoi?! » est Total, un « il y a » total (et par conséquent, pas le « il y a » de l’alternative, mais un « il y a » totalitaire), qui est, ici et maintenant, l’esprit indivisé, la conscience sans objet.
Etudier ce « quoi », ce « Moi? Quoi? », et devenir intime avec jusqu’à ce que le corps devienne le « lieu » de cette vacuité vivante, de l’éternel renouvellement, de l’évanouissement de l’alternative…
« L’intellect n’est qu’un instrument du Soi.
Il ne peut vous aider à connaître ce qui réside au-delà de lui.
La dualité caractérise le moi.
L’intellect se complaît à enquêter sur le passé et sur le futur mais il ne se préoccupe pas du présent. »
Ramana Maharshi Source : http://sililia.over-blog.com/categorie-10749697.html Photo : Photos Libres
pour le ou les moment ou l’ on se prend pour une vague alors que l’on pourrait sentir que nos sommes l’immensité de l’océan
C’est alors que l’ on réalise que nous avons la tête dans le cul et que l’ on a envie de chanter Sortez moi de moi
jusqu’à ce que finalement, on réalise que nous sommes les seuls a pouvoir nous sortir de là.
Le mental est à la fois la cause de tous nos soucis, entretenant désirs et angoisses, créant le concept d’un moi séparé, et la clé nous permettant de comprendre ce voyage terrestre entrepris par la conscience.Il n’a pas à être condamné en lui-même, car il peut être un allié et nous permettre de comprendre que nous ne sommes pas seulement ce flux mental.Or, nous l’avons laissé exercer une domination absolue sur la vie et parasiter l’ensemble de nos existences.Le mental s’épuise à vouloir changer le réel en fabriquant des idéaux, des croyances et des certitudes, en formant une représentation de ce qui est, figeant ainsi le mouvement perpétuel de la vie. Il crée cette réalité terrestre, constituée des illusions dont il s’est rempli, il établit le moi et le monde hors moi, le sujet pensant et l’objet pensé, sans réalité autonome.Penser déplace le regard vers l’objet. L’activité mentale nous projette vers l’extérieur, vers les objets, et crée la croyance d’une séparation, d’une distance, en déployant son énergie dans le temps. Nous avons tellement l’habitude de diriger notre esprit vers l’extérieur, vers les objets qui le retiennent et le distraient que nous ne voyons plus que ce qui le remplit. Nous le laissons exercer sans arrêt une pression sur chaque chose qui survient, croyant la contrôler en retenant certains aspects et en rejetant les autres. Il nous entraîne à saisir la vie à l’aide de concepts au lieu de la laisser s’accomplir à travers nous. Encombré de tout ce qu’il accumule, il est incapable de refléter la situation du moment présent telle qu’elle est. Lire la suite
Eh oui! Encore la mort! On n’en parlera jamais assez. La mort, c’est la vie et la vie c’est la mort. Nous vivons malheureusement dans un monde où l’on nous enseigne la peur de vivre. En effet, en tentant de nous surprotéger de tout par des ‘ Tu aurais pu te tuer, fait attention’, par la recherche systématique d’un coupable lors d’un accident etc… Nous finissons par avoir peur de la mort. Donc, avoir peur de la mort, c’est avoir peur de vivre. La mort est partie intrinsèque de la vie et personne n’y échappe. Il ne s’agit pas ici de banaliser la mort mais plutôt d’y faire face en acceptant que la mort et la vie ne font qu’Un. Il y a quelque chose de grandement libérateur en acceptant la mort comme étant partie prenante de nos vies car nous assistons alors par ce lâcher-prise, la dissolution éventuelle de notre moi. -Gougou