Fév 21 2021

Reconnaître l’égo

«   Vous ne pouvez transcender ce que vous ne connaissez pas.
Pour aller au delà de vous-même, vous devez vous connaitre  « 

Nisargadatta

Reconnaître l’égo : 

(A noter qu’il ne s’agit pas ici de l’ego au sens freudien, le moi.
Au contraire, l’ego désigne ici un ensemble d’éléments qui n’appartiennent
ni au vrai soi ni à la réalité du Cosmos)

– les peurs

– les doutes

– la culpabilité

– l’apitoiement sur soi-même

– le sentiment de dévalorisation

– le sentiment d’être victime

– la fierté blessée

– l’ambition

– l’effort ou la lutte pour parvenir à un résultat

– la prétention

– l’arrogance

– le sentiment de supériorité morale

– le sentiment d’avoir raison

– le sentiment d’être plus vertueux que les autres

– l’impatience

– l’exigence

– la jalousie

– la possessivité

– la désaffection

– l’indifférence

– le contrôle sur les choses, les gens, les événements

– les comparaisons

– les jugements

– le bavardage intérieur

– les images que l’on a de soi-même

– l’indulgence envers l’ego d’autrui

– la (fausse) loyauté envers des personnes ou des institutions collectives
agissant incorrectement

– la défiance envers la Voie du Cosmos

– les attentes…

http://etreetvoirautrement.fr.gd


Fév 20 2021

André Moreau : sur le bonheur

André MoreauEn conférence, ses thématiques et son langage coloré se rapprochent de U.G. Krishnamurti et de Nisargadatta Maharaj. André Moreau est un hédoniste avec de la profondeur. Étant un moniste dans la tradition de la non-dualité, il ne se sent pas séparé.

L’effort est le signe de l’erreur

La confiance va rarement du côté de l’effort mais vers la facilité organisée. Le naturel ou le vrai s’accomplit sans effort. Contrairement à une certaine mentalité populaire, les grandes choses se font toujours facilement. La créativité est une énergie sauvage qu’il faut apprendre à reconnaitre. Il faudrait pouvoir la mobiliser en temps voulu. L’infini ne se laisse saisir que par les audacieux.

Docteur en philosophie de la Sorbonne (1966), auteur de plusieurs traités, André Moreau a été progressivement écarté des milieux universitaires à cause de l’originalité troublante de sa pensée. Son érudition, son sens de l’humour et sa capacité à surprendre ne laissent pas indifférent, d’autant plus que son oeuvre écrite de 47 ouvrages intrigue et séduit à la fois.

En conférence, ses thématiques et son langage coloré se rapprochent de U.G. Krishnamurti et de Nisargadatta Maharaj. André Moreau est un hédoniste avec de la profondeur. étant un moniste dans la tradition de la non-dualité, il ne se sent pas séparé.

Article paru dans l’Originel Magazine du 10 octobre 2007 par Claire Mercier

Prochaine conférence « Invité de Marc » : Clés pour sortir de l’hypnose collective le jeudi 8 septembre 2011 @ 19h30


Fév 19 2021

Nisargadatta Maharaj et Douglas Harding par Paul Vervish

 Pour construire une maison on choisit de bons matériaux et on s’assure d’avoir des fondations solides. On pourrait croire que lorsqu’il s’agit de spiritualité on agit de même et pourtant c’est rarement le cas. On se laisse souvent séduire par des constructions de mots qui au premier orage se flanquent par terre.

Nous possédons un corps et une conscience, unis par le souffle vital, ce sont les seuls outils à notre disposition. Nous seuls pouvons les utiliser – en observant à partir du centre lucide et permanent vers lequel pointe continuellement Douglas – pour découvrir la fausseté des multiples convictions qui nous habitent.Notre époque fournit une dramatique démonstration de ce que provoque la soumission à des concepts sans oser les remettre en question, aussi le premier devoir du chercheur est de douter jusqu’à ce que cela ne soit plus possible.C’est à quoi excellait Nisargadatta Maharaj. Ce grand sage savait qu’il ne suffit pas de qualifier notre monde d’illusoire (alors qu’il constitue pour nous la seule réalité) pour nous faire appréhender la fausseté de cet univers. Aussi, cherchait-il avant tout à nous mettre en face de nos contradictions, à nous faire buter sur notre conditionnement. Il nous bombardait de questions jusqu’à ce que, en nous-mêmes, se produise une prise de conscience. Le faux une fois constaté, le vrai est accessible.
Un jour j’ai dit à Maharaj que je n’arrivais pas à formuler une définition de ma véritable nature. Il m’a répondu “ dites : je suis ce par quoi je sais que je suis.”

Extrait de l’entretien n° 28 extrait du livre de dialogues de Nisargadatta Maharaj: Je Suis

Question : Je viens d’un pays lointain. J’ai fait mes propres expériences intérieures et j’aimerais que nous échangions nos impressions.
Maharaj : Tout à fait d’accord. Vous connaissez vous vous-même ?
Q : Je sais que je ne suis pas le corps. Pas plus que je ne suis le mental.
M : Qu’est-ce qui vous autorise à parler ainsi ?
Q : Je sens que je ne suis pas dans le corps. Il me semble occuper l’espace, être partout. Et en ce qui concerne le mental, je peux, pour ainsi dire, le brancher et le débrancher à volonté. Ceci me fait ressentir que je ne suis pas le mental.
M : Quand vous sentez que vous occupez tous les endroits du monde, restez-vous séparé du monde ? Ou bien, êtes-vous le monde ?
Q : Les deux. Il m’arrive de sentir que je ne suis ni le corps ni le mental mais un regard unique percevant tout. Quand je plonge plus profondément dans cette sensation, je suis tout ce que je vois, et le monde et moi ne faisons qu’un.

M : Comment êtes-vous parvenu à votre état présent ?
Q : L’enseignement de Sri Ramana Maharshi m’a mis sur la voie. Puis j’ai rencontré un certain Douglas Harding qui m’a montré comment me pencher assidûment sur « qui suis-je ? »

M : Est-ce que cela fut soudain ou progressif ?
Q : Réellement soudain. Comme quelque chose de totalement oublié qui resurgit dans le mental. Ou comme un éclair de compréhension. « Que c’est simple, ai-je dit, que c’est simple ; je ne suis pas ce que je pensais être ! Je ne suis ni le perçu ni celui qui perçoit ; je ne suis que l’acte de percevoir. »
M : Pas même l’acte de percevoir, mais ce qui rend tout cela possible.
Lire la suite


Fév 7 2021

Je suis

La sagesse dit que je suis Rien
L’amour dit que je suis Tout
Entre ces deux, ma Vie coule …Nisargadatta Maharaj

Fév 5 2021

Nisargadatta Maharaj : Le monde

 

 

Quel est votre « business » avec le sauvetage du monde, quand tout ce que le monde a besoin c’est d’être sauvé de vous ! Disparaissez et vous verrez s’il reste quelque chose à sauver !
Vous voyez des gens souffrir et vous cherchez le meilleur moyen de les aider. La réponse est évidente : mettez-vous d’abord au-delà du besoin d’aide. Assurez-vous que votre attitude est une attitude de bonne volonté, libre de toute attente, quelle qu’elle soit. Ceux qui recherchent principalement le bonheur peuvent finir dans une indifférence sublime, alors que l’amour ne se « pose » jamais. Comme méthode… il n’y a que l’amour – vous devez d’abord vous connaître – tel que vous apparaissez et tel que vous êtes. La clarté et la charité vont de pair – chacune a besoin de l’autre pour se renforcer.
Le monde est la demeure des désirs et des peurs. Vous ne pouvez pas y trouver la paix. Pour trouver la paix, vous devez aller au-delà du monde. La cause-racine du monde est l’amour de soi. C’est à cause de cela que nous recherchons le plaisir et évitons la souffrance.
Un homme qui décrète ce qui est bien pour les autres est dangereux.
Le désir pour la vérité est le meilleur des désirs, pourtant c’est encore un désir. Tous les désirs doivent être abandonnés pour que le réel apparaisse. Rappelez-vous que vous êtes. C’est votre capital pour travailler. Faites le « tourner » et vous en tirez grand profit.
Lorsque vous ne demandez rien au monde ni à Dieu, lorsque vous ne voulez rien, que vous ne cherchez pas ni attendez quoi que ce soit, alors l’État Suprême viendra non invité et non attendu !

http://perlesdebonheur.blogspot.com


Jan 18 2021

Nisargadatta Maharaj. La voie non-dualiste du Bhoga (André Moreau)


Sep 17 2020

André Moreau : sur le bonheur

André Moreau sera mon prochain invité : L’effort est le signe de l’erreur le jeudi 23 février 2012 @ 19h30. C’est un rendez-vous!

André MoreauEn conférence, ses thématiques et son langage coloré se rapprochent de U.G. Krishnamurti et de Nisargadatta Maharaj. André Moreau est un hédoniste avec de la profondeur. Étant un moniste dans la tradition de la non-dualité, il ne se sent pas séparé.

L’effort est le signe de l’erreur

La confiance va rarement du côté de l’effort mais vers la facilité organisée. Le naturel ou le vrai s’accomplit sans effort. Contrairement à une certaine mentalité populaire, les grandes choses se font toujours facilement. La créativité est une énergie sauvage qu’il faut apprendre à reconnaitre. Il faudrait pouvoir la mobiliser en temps voulu. L’infini ne se laisse saisir que par les audacieux.

Docteur en philosophie de la Sorbonne (1966), auteur de plusieurs traités, André Moreau a été progressivement écarté des milieux universitaires à cause de l’originalité troublante de sa pensée. Son érudition, son sens de l’humour et sa capacité à surprendre ne laissent pas indifférent, d’autant plus que son oeuvre écrite de 47 ouvrages intrigue et séduit à la fois.

En conférence, ses thématiques et son langage coloré se rapprochent de U.G. Krishnamurti et de Nisargadatta Maharaj. André Moreau est un hédoniste avec de la profondeur. étant un moniste dans la tradition de la non-dualité, il ne se sent pas séparé.

Article paru dans l’Originel Magazine du 10 octobre 2007 par Claire Mercier

André Moreau sera mon prochain invité : L’effort est le signe de l’erreur le jeudi 23 février 2012 @ 19h30. C’est un rendez-vous!


Juin 2 2020

Citation du jour : Le chemin est le but

« Une fois que vous vous rendez compte que le chemin est le but et que vous êtes toujours sur le chemin pour ne pas atteindre un but, mais pour apprécier sa beauté et sa sagesse, la vie cesse d’être une tâche et devient naturelle et simple, une extase en elle-même. »

– Nisargadatta Maharaj

Source : http://cequiest.blogg.org
Photo : Photos Libres

Mai 7 2020

Nisargadatta Maharaj

Il n’y a rien à pratiquer.
Pour vous connaître, soyez vous-même.
Pour être vous-même, arrêtez d’imaginer que vous êtes ceci ou cela. Soyez simplement.
Laissez émerger votre vraie nature.
Ne dérangez pas votre mental avec la recherche.
Ce n’est pas ce que vous faites qui est important, mais ce que vous arrêtez de faire.
Allez à la rencontre de votre propre soi. Soyez votre propre soi, écoutez le, obéissez lui, chérissez le, gardez le en tête sans cesse. Vous n’avez besoin d’aucun autre guide. Tant que votre besoin de vérité affecte votre vie quotidienne, tout est bien pour vous. Vivez votre vie sans heurter quiconque. Ne pas heurter est une des formes les plus puissantes de yoga et vous mènera rapidement à votre but. C’est ce que j’appelle le yoga nisarga, le yoga naturel. C’est l’art de vivre en paix et en harmonie, en toute amitié et amour. Son fruit est le bonheur, sans cause et sans limite.
Les gens apprennent ce qu’on leur enseigne. Ce qu’ils étaient avant qu’on leur enseigne quoi que ce soit, personne n’y prête attention. Ce que vous pouvez oublier ne peut pas être éternel, ne peut pas être la vérité. C’est pourquoi vous ne pouvez pas oublier votre état véritable, et pourquoi vous ne pouvez pas vous en rappeler. Ce que vous oubliez n’est pas la vérité, rappelez vous toujours de cela.
Comprenez ce premier moment, lorsque nous comprenons que « nous sommes » – le premier moment du corps, lorsqu’il comprend « qu’il est ».
Reconnaissez ce tout premier moment. Une fois que vous le saississez, vous êtes le plus grand des dieux, le moment où tout arrive. À ce moment précis tout aussi disparaît : la source et la fin sont le même point. Une fois que vous avez compris cela, vous êtes libre de ce moment. Personne n’essaye de comprendre cette naissance du soi, du « Je suis ». Une fois compris, Je, l’Absolu n’est pas ce « Je suis ».