Fév 8 2021

Observe ! / Le processus de détachement -jacOKeeffe


Déc 30 2020

AIMER CE QUI EST

 Quelques principes de base

Byron Katie

« Le Travail vous permet de vous tourner vers l’intérieur pour y découvrir votre propre bonheur et goûter ce qui existe déjà en vous, immuable, constant, présent à jamais, qui vous attend éternellement. Il n’y a nul besoin d’un maître ; vous êtes ce maître tant attendu. Vous êtes celui qui peut mettre un terme à votre souffrance.

Je répète souvent: « N’accordez foi à aucune de mes paroles. » Je tiens à ce que vous découvriez ce qui est vrai pour vous, pas pour moi. Plusieurs personnes estiment tout de même que les principes ci-dessous peuvent être utiles pour se lancer dans le Travail .

Observer quand les pensées se querellent avec la réalité

Nous ne souffrons que lorsque nous adhérons à une pensée qui est en conflit avec la situation telle qu’elle est. Lorsque l’esprit est parfaitement clair, ce qui est correspond à ce que vous désirez.

Si vous souhaitez que la réalité soit différente de ce qu’elle est, autant essayer d’enseigner à un chat comment aboyer. Malgré tous vos efforts, vous vous retrouverez à la fin devant un chat qui vous dévisagera en faisant « Miaou ». Vous pouvez passer le reste de votre vie à tenter de le faire, mais vouloir apprendre à un chat à japper est tout simplement futile. Lire la suite


Mai 25 2020

Krishnamurti – L’impossible Question

A. – Vous nous proposez d’observer les actions de notre vie quotidienne, mais quelle est l’entité qui décide ce qu’il y a lieu d’observer et quand ? Qui décide s’il faut observer ?

K. – Décide-t-on d’observer ? Ou bien observe-t-on tout simplement ? Prenez-vous une décision pour dire : « Je vais observer et apprendre » ? Parce qu’alors surgit la question : « Qui décide ? » Est-ce la volonté qui dit : « Je dois » ? Et si elle n’y parvient pas elle se punit et affirme : « Je dois, je dois, je dois » ; c’est une situation de conflit ; par conséquent un esprit qui se décide à observer n’observe pas du tout.

Vous vous promenez sur une route, quelqu’un passe près de vous, vous observez et vous vous dites : « Comme il est laid, il sent mauvais, il pourrait se dispenser de faire ceci ou cela. » Vous prenez conscience de vos réactions envers ce passant, vous avez conscience de juger, de condamner et justifier ; vous observez. Vous ne vous dites pas : « Je ne dois pas juger, je ne dois pas justifier. » Cette prise de conscience de vos réactions n’a rien d’une décision. Vous rencontrez quelqu’un qui vous a insulté hier. Immédiatement vous êtes tout hérissé, vous êtes nerveux, anxieux, vous commencez à le prendre en aversion ; prenez conscience de cette aversion, prenez conscience de tout cela, ne décidez pas « de prendre conscience ». Observez, et dans cette observation il n’y a ni « observateur » ni chose « observée » – il n’y a qu’observation. L’ « observateur » n’existe que lorsque vous accumulez le contenu de votre observation ; si vous dites : « Tel homme est mon ami parce qu’il m’a flatté », ou : « Il n’est pas mon ami parce qu’il a dit de moi quelque chose de désobligeant, ou quelque chose de vrai mais qui ne me plaît pas » – il y a là une accumulation de l’observation et cette accumulation est l’observateur. Si vous observez sans accumulation, il n’y a pas de jugement. Ceci, vous pouvez le faire tout le temps ; au courant de cette observation certaines décisions sont prises évidemment, mais ces décisions sont des résultats naturels, et non des décisions émanant de l’observateur qui a accumulé.

 

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