Les années passèrent et je fus pris au piège de conflits affectifs particulièrement douloureux et complexes. J’avais en mains, théoriquement, tous les éléments capables de les résoudre. Seule, la présence d’un ami compréhensif pouvait m’aider dans cette période cruciale.
Je me confiai donc à Roger Godel. Cet entretien fut inoubliable. Avec une compréhension et une tendresse véritablement paternelles — pour moi totalement inconnues — il me déclara :
« Cher ami, je ne puis vous dire combien je suis ému de la confiance que vous me faites de me livrer aussi spontanément, aussi totalement vos difficultés intérieures. » Après un long silence, tenant compte de mes dispositions profondes, il me dit ce qui suit :
« La Réalité est semblable à un vaste océan perpétuellement en mouvement. A la surface des eaux apparaissent des milliards de vaguelettes évanescentes. Leur déferlement produit une écume formée d’innombrables petites bulles apparaissant et disparaissant d’instant en instant. Vous et moi, les êtres que vous avez introduits dans vos conflits affectifs, sont un peu semblables à ces bulles évanescentes. Si vous restez au niveau des interférences, des images, des identifications, des singularités provisoires inhérentes aux bulles, vous vous enfoncez dans des conditionnements, dans des douleurs sans fin. Votre être vrai dans ma comparaison, c’est l’eau, l’eau totale, l’Océan. Tâchez de vous pénétrer de cette vision océanique des êtres et des choses. Par ceci vous ne niez pas les singularités provisoires mais vous les situez à leur juste place. Alors vous pourrez être libre d’elles. »
Il y avait une fois, une toute petite vague, qui était devenue fatiguée et inquiète, ennuyé de tous les aller et retours entre l’horizon et la coté. Un jour, elle a entendu parler du grand Océan, où il n’y avait pas de voyages incessants à la merci des marées, où tout était calme et plein d’amour. Un désir énorme surgissait en elle, de connaitre cet endroit paisible, mais- elle ne savait pas par où commencer.
« Connaissez-vous le chemin vers le grand Océan? » elle demandait aux autres vagues qui passaient. Une vague, une ancienne qui était couvert d’algues, lui disait: » J’ai entendu parler de cet Océan, mais c’est très loin, et il faut plusieurs vies pour pouvoir y arriver. » Une autre vague gargouillait: » J’ai entendu que si nous étions de très gentilles vagues, et vivions des vies très biens, que quand nous mourions, nous nous retrouverions au grand Océan. » Lire la suite
quand l’homme découvrira le potentiel de son être il connaitra comment est conçu l’univers l’humilité amène de grande vision, la nasa va chercher loin ce qui se trouve en l’homme là est la clef de la création.l’homme est une réplique miniature de l’univers c’est un miracle que personne ne peut nier Ce n’est pas le
paysage qui est petit, c’est la fenêtre par laquelle on le
regarde.un esprit étroit ne peut contempler l’arc en ciel ,si il ne
change jamais de position il passera a coté des plus grandes merveilles
du monde.en se heurtant au mur de son incompréhension n qui n’a d’égale
… que son égo.
VA BOIRE DU THÉ - Nouvelle publication de Mathieu Martel.
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