Sep 15 2020

To be or not to be… positifs

Je me suis rendue compte que la négativité attire à elle la négativité. Le Bouddha avait compris que le désir de violence envers autrui engendrait le malheur dans notre vie. Depuis quelques temps je porte sur moi-même un regard plus que critique. Et le résultat est: je suis la pire personne que je connaisse. Peut-être parce que je suis la seule personne en laquelle je peux fouiller à ce point.

Résultat: je m’efforce de ne plus juger les gens, les êtres et les évènements à la légère. Je travaille aussi pour bannir de moi la critique des gens que je connais ou pas, ouvertement ou dans leur dos. Je fais tout ce que je peux pour que me quittent la superficialité, la méchanceté, le matérialisme et la susceptibilité. Que les injures s’effacent de mes langages et les vaines tentatives de mes actes.

La vie n’est pas peinte en noir et blanc, en nuances de gris. Cette course ici-bas est emplie de couleurs, de sentiments, de dégradés. La voie vers le Bonheur est pavée d’arcs-en-ciel. Ne dépensons pas nos efforts à être ternes. Soyons positifs, énergétiques et énergiques. Soyons une multitude d’expressions, que le Sourire s’étende à tout notre corps!

Comment pourrions-nous être sereins et heureux si nous ne transformons pas notre existence et notre coeur en une envolée de papillons colorés? Soyons légers sur la Terre comme au Ciel. Le Bien-être est simple et écologique à atteindre.

Avant-hier, nous avons passé près de 9 heures dans les trains entre l’Italie et la Belgique. Les paysages, sur la ligne Turin-Paris sont à couper le souffle. Ce printemps explose en mille nuances. Le paradis EST terrestre et je suis juste attristée de pensée qu’une ligne de chemin de fer enlaidit ainsi ces paysages magnifiques. Je suis passée au bord de rêves de lacs, sous les montagnes, à travers les prairies et autour des collines. J’ai dépassé à 320 km/h des colonies de boutons d’or et de pissenlits. Toutes ces visions m’ont rappelé que ces choses ne sont rien de moins que des miracles. Depuis toute petite, quand je m’observe dans un miroir, il m’arrive souvent de faire ces gestes: mes yeux se scrutent, ma main droite se soulève, arrive jusqu’à mon visage. Je plie et déplie les doigts et vous savez quoi? Je ne parviens pas encore à m’expliquer par quel étrange phénomène mon esprit contenu dans cette boîte crânienne peut-il commander à ma main à des kilomètres de là. Et je ne comprends pas ce fourmillement, cette énergie, cette VIE qui agite mon organisme et tous les organismes vivants. Je suis toujours fascinée par ce genre de choses. Comment fonctionnent les corps, les esprits? La croissance d’un arbre, d’une fleur? La mue d’un serpent ou d’un cerf? La construction d’une colonie de fourmis ou d’une tanière de ragondin? Comment une rivière choisit-elle son cours, et la montagne son altitude?

Les miracles, au sens naturel, au sens originel et basique du terme nous entourent et nous sont intégrés en permanence, sans même que nous en soyons conscients, sans même que nous daignons leur accorder une seconde d’attention. Faites donc l’exercice du miroir pendant quelques secondes, moi je me sens toujours d’une étrangeté insoutenable à chaque fois.

Ces réflexions sont le fruit de ma captivité mentale dans ces heures passées devant des millions de petits et d’imposants miracles liés entre eux, qui courraient tous vers l’immobilité. Des dizaines de mots, de concepts et d’idées m’ont sauté dessus.

Au final, ne reste qu’une conclusion à tout ce méli-mélo: être positive contaminera plus facilement et fortement au respect de notre Terre que de montrer et d’accuser du doigt en larmoyant sur notre sort. Mais voici qui est plus facile à dire qu’à faire… J’y travaille. Je garde espoir en l’impossible. Car le secret, c’est de préserver notre foi en ces miracles, humains et non-humains, de les admirer et donc de le respecter. C’est cette foi, cette positivité qui sauveront tout ce qui pourra être sauvegardé.

 

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