Août 14 2020

Quelle est la réponse ?

Extrait du livre « La Voie de la Mystique»
d’Osho

 

Résoudre vos problèmes signifie vous donner une réponse qui vous satisfait intellectuellement ; dissoudre votre problème c’est vous donner une méthode qui vous rend conscient qu’il n’y a aucun problème du tout.Les problèmes sont tous issus de nos créations personnelles et il n’y a besoin d’aucune réponse.La conscience illuminée n’a aucune réponse.
Sa beauté est qu’elle n’a aucune question.
Toutes ses questions ont été dissoutes, ont disparues.
Les gens pensent différemment ; ils pensent que la personne éveillée doit avoir la réponse à tout.
La réalité est qu’elle n’a aucune réponse du tout.
Elle n’a aucune question ; sans questions comment peut-elle avoir une réponse ?Gertrude Stein, une grand poétesse, mourait entourée de ses amis, lorsque soudain elle ouvrit ses yeux et demanda: « Quelle est la réponse ? »
Quelqu’un dit: « Mais nous ne connaissons pas la question, comment pouvons-nous connaître la réponse ? »
Elle ouvrit ses yeux une dernière fois et répondit: « Bien, alors quelle est la question ? »
Et elle mourut. Une bien étrange dernière déclaration… Lire la suite

Mai 25 2020

Krishnamurti – L’impossible Question

A. – Vous nous proposez d’observer les actions de notre vie quotidienne, mais quelle est l’entité qui décide ce qu’il y a lieu d’observer et quand ? Qui décide s’il faut observer ?

K. – Décide-t-on d’observer ? Ou bien observe-t-on tout simplement ? Prenez-vous une décision pour dire : « Je vais observer et apprendre » ? Parce qu’alors surgit la question : « Qui décide ? » Est-ce la volonté qui dit : « Je dois » ? Et si elle n’y parvient pas elle se punit et affirme : « Je dois, je dois, je dois » ; c’est une situation de conflit ; par conséquent un esprit qui se décide à observer n’observe pas du tout.

Vous vous promenez sur une route, quelqu’un passe près de vous, vous observez et vous vous dites : « Comme il est laid, il sent mauvais, il pourrait se dispenser de faire ceci ou cela. » Vous prenez conscience de vos réactions envers ce passant, vous avez conscience de juger, de condamner et justifier ; vous observez. Vous ne vous dites pas : « Je ne dois pas juger, je ne dois pas justifier. » Cette prise de conscience de vos réactions n’a rien d’une décision. Vous rencontrez quelqu’un qui vous a insulté hier. Immédiatement vous êtes tout hérissé, vous êtes nerveux, anxieux, vous commencez à le prendre en aversion ; prenez conscience de cette aversion, prenez conscience de tout cela, ne décidez pas « de prendre conscience ». Observez, et dans cette observation il n’y a ni « observateur » ni chose « observée » – il n’y a qu’observation. L’ « observateur » n’existe que lorsque vous accumulez le contenu de votre observation ; si vous dites : « Tel homme est mon ami parce qu’il m’a flatté », ou : « Il n’est pas mon ami parce qu’il a dit de moi quelque chose de désobligeant, ou quelque chose de vrai mais qui ne me plaît pas » – il y a là une accumulation de l’observation et cette accumulation est l’observateur. Si vous observez sans accumulation, il n’y a pas de jugement. Ceci, vous pouvez le faire tout le temps ; au courant de cette observation certaines décisions sont prises évidemment, mais ces décisions sont des résultats naturels, et non des décisions émanant de l’observateur qui a accumulé.

 

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Déc 2 2011

Même la mort ignore ce qui l’attend vraiment