Mai 20 2020

La souveraineté véritable-Ghis

Qu’est-ce que la souveraineté véritable ?                                                            

Le dictionnaire est clair et sans équivoque sur la définition du mot « SOUVERAINETÉ1 ». Elle désigne l’autorité suprême, avec un pouvoir absolu de commander obéissance.

Il s’agit d’un partenariat de deux entités : une qui commande (ci-après appelée Autorité) et une qui obéit (ci-après appelée Obéissance). À première vue, le pouvoir semble être du côté d’Autorité, mais ce pouvoir est conditionnel à la bonne volonté d’Obéissance. Si Obéissance ne se soumet pas, Autorité est sans pouvoir. C’est donc Obéissance qui détient le vrai pouvoir. Ce pouvoir, elle a le choix de l’exercer ou de le céder.

Autorité vit dans la peur constante de perdre son faux pouvoir. C’est pourquoi elle utilise différents trucs pour amener Obéissance à lui céder son vrai pouvoir. Elle l’achète avec des récompenses, les carottes P-A-P : Pouvoir-Argent-Prestige. Elle lui promet, en plus, la carotte suprême, le paradis à la fin de ses jours. La motivation des récompenses fonctionne très bien et achète l’obéissance de la grande majorité de la population.

 

Pour la minorité rebelle, Autorité utilise d’autres subterfuges. Elle force leur obéissance par des punitions, les bâtons E-D-E : Exclusion-Dépossession-Élimination (l’élimination consiste en la prison, la psychiatrie et/ou la mort). À cela, elle ajoute le bâton suprême, l’enfer pour l’éternité. Ces mesures coercitives font très peur à Obéissance, qui abdique, cède son pouvoir et consent à se soumettre à la volonté d’Autorité.

C’est ainsi que se déroule une guerre de pouvoir permanente entre Autorité et Obéissance. Celle qui a le plus peur, perd. En bout de ligne, les deux finissent par mourir de peur et d’épuisement.

La souveraineté requière un pouvoir absolu pour exister. Elle ne peut dépendre de quelqu’un d’autre, ni avoir une autorité supérieure à elle, sinon son pouvoir n’est pas absolu. Il est relatif et limité, et il ne peut avoir de souveraineté.

• S’il y a séparation entre Autorité et Obéissance, il n’y a pas de souveraineté possible, car les deux sont dépendantes l’une de l’autre et leur pouvoir est limité. Cette dualité amène division, conflit, désordre, guerre… et mort. Par contre,
• S’il y a fusion des deux entités Autorité et Obéissance, la souveraineté est possible, car Autorité et Obéissance ne font qu’UNE. La dualité fait place à l’indivi-dualité (dualité indivisible). Cette unité génère communion, harmonie, ordre, paix… et immortalité. On peut conclure que,

LA VRAIE SOUVERAINETÉ EST
INDIVIDUELLE ET INTÉRIEURE

Seul l’individu de l’espèce humaine, c’est-à-dire la personne, peut être souveraine. Cette compréhension élimine toutes les fausses souverainetés, telles que celles des dieux et déesses, d’Allah, Yahvé et Dieu, des rois et reines, des pape, Dalaï-lama et autres chefs spirituels, de l’ONU, des continent, nation, pays, patrie, Constitution, Bible, Coran, Évangile, lois, etc. Tous ces prétendus souverains président des hiérarchies qui opèrent dans la séparation Autorité et
Obéissance, dominant et dominé. Ces souverainetés sont forcément illusoires et mensongères, et conduisent inévitablement au désordre, à la violence et à la mort.

La vraie souveraineté est intérieure. Elle se situe dans l’âme, individualisation de l’Être unique, la force créatrice de tout l’univers. C’est elle, l’autorité suprême, dont la personne souveraine reconnaît la loi et à laquelle elle obéit. L’âme ne se trompe jamais. Elle est vérité et elle seule a le discernement du vrai et du faux. Elle garantit la justesse, l’ordre, la paix. C’est elle, la souveraine véritable intérieure. On peut affirmer que :

LA VRAIE SOUVERAINETÉ EST
ILLIMITÉE, IMMORTELLE, IMMUABLE

La personne souveraine est celle qui se souvient de qui elle est, à la fois créatrice et créature, à la fois Autorité et Obéissance. Son âme commande et son corps obéit. Elle est sous la gouvernance de l’âme. Elle baigne dans la paix et vibre de joie. Finie la guerre pour le pouvoir. L’âme gouverne et la personne agit en son âme et conscience, par amour pour elle. L’ego disparaît un peu plus avec chaque peur guérie. Son comportement se transforme en celui d’un être créateur, tout-puissant, responsable et garant de tout ce qu’il arrive.

La personne souveraine est consciente de son identité véritable, l’esprit créateur inhérent à toute matière créée, et elle se comporte comme tel. Elle abandonne sa vieille manière d’être. Elle cesse de s’identifier à une pauvre créature, fille d’un créateur extérieur, le dieu de la mort ; de se soumettre aux lois extérieures, les lois de la mort ; de céder son pouvoir aux autorités extérieures, les serviteurs de la mort ; de suivre les enseignements bibliques, coraniques, védiques ou judaïques qui perpétuent la mort ; d’appartenir à une famille, patrie, pays, religion, race, tradition, culture, planète, les limites de la mort ; de vénérer la science qui véhicule les mensonges de la mort.

Note :

1 Ne pas confondre souveraineté et autonomie. L’autonomie est la capacité, pour une machine, un organisme ou un individu, de fonctionner par elle-même, sans dépendre de l’extérieur. Il s’agit d’une indépendance variable et limitée dans l’espace et le temps, tandis que la souveraineté véritable est suprême et, par conséquent, illimitée, immortelle et immuable.

Mai 5 2020

Notre Nature Véritable


Derrière les apparences de l’univers se trouve l’unique réalité : la conscience.
Elle n’est pas le centre : en dehors d’elle, il n’y a rien.
Elle est le contenant du cosmos.

Elle est aussi l’impulsion, le mouvement qui organise la vie, qui crée la variété infinie des formes et qui les résorbe.
Elle est la danse du vide.

Tout existe par sa puissance illimitée. Elle est la matrice qui féconde tout. Chaque phénomène émerge d’elle et retourne à elle. Elle est la source unique. Nous sommes nés d’elle. Nous sommes son expression.

De la conscience émane l’amour inconditionnel, sans objet, sans direction, qui pénètre toute chose. Il est l’énergie cosmique qui nous traverse, nous anime et nous porte. Nous le manifestons dès que la perception de l’unité de la vie éclot en nous.

La pensée est issue de la même source d’énergie. Mais dans son approche fragmentaire de la réalité, elle occulte cette origine.

Il n’y a rien de particulier à faire pour être ce que nous sommes de toute éternité. Tout effort est une projection de l’esprit qui se tend en vue d’acquérir quelque chose. La Réalité ne peut être objet de quête ou de méditation. Rien n’est hors d’elle.

Prenons simplement la position d’accueil de toute activité du corps et du mental.
Les manifestations innombrables ne sont pas moi, ni à moi, mais un jeu de la vie.
Demeurons silencieux, détachés de tous les phénomènes.
Notre nature véritable est paix. Elle n’est pas liée aux actions du corps et du mental.
L’ignorance est de s’identifier à ceci ou à cela.

C’est lorsque nous vivons dans notre totalité – l’espace lumineux de la pure conscience – que l’énergie de vie, expression du flot infini, peut s’épanouir librement en nous et à travers nous. Elle n’a pas d’autre but qu’elle-même. Nos actes jaillissent alors spontanément de ce vide hors du temps.
Dés que nous demeurons « en conscience » dans cet espace, nous sentons que nous nous stabilisons, car c’est notre propre substance que nous réalisons.
Notre vraie nature n’est pas un état. Elle est le déploiement continu de la vie dans notre espace de paix et de silence.

C’est l’intelligence à l’œuvre au sein de l’énergie de vie qui prend soin de nous. Ce n’est pas à nous de le faire. Elle nous porte où elle veut.
Notre existence terrestre est l’histoire de la vie qui cherche à s’accomplir en chaque être, patiemment, amoureusement. Nous sommes issus de sa vibration originelle. Nous sommes l’univers au point de sa source vibratoire, d’où jaillit l’énergie.
Là est la racine de la conscience.

La vie réside dans la conscience. Elle ne peut se déployer que dans l’espace vide, potentiel illimité, qui est notre vraie nature. C’est cela le mystère à découvrir. Il n’y en a pas d’autre.

Nous sommes conscience, c’est là notre véritable identité, de toute éternité. Nous sommes son mouvement infini, hors du temps.
Voyons-nous comme étant ce flux sans commencement ni fin, harmonisons notre rythme à sa pulsation éternelle.

Il n’y a qu’un seul appel, celui de l’espace éternel en nous. Il est notre substance véritable, le lieu vide de la pulsation unique de la vie. Cette réalité n’est pas ailleurs que là où nous vivons. Son éternité se dévoile à nous à chaque instant.

Étendons nous vers l’extérieur, participons activement au monde, le connaissant comme jeu, tout en rentrant sans cesse en nous-mêmes. Retrait et expansion sont les deux mouvements de la vie.

Ayons le courage de nous alléger de toutes les pressions de la société et partons à la découverte, solitaire, de la réalité. C’est notre dignité d’humain de nous relier en conscience à l’essence de notre être.

Simplifions-nous, dépouillons-nous, et dans ce vide, nous découvrirons l’intelligence de la vie à l’œuvre.

http://www.laconscience-espace.com


Déc 7 2011

L’homme ordinaire,ce véritable héros