Juin 2 2019

« Le choix n’existe pas. » -Éric Baret (audio)

 choix« Et si le choix n’existait pas. Et s’il s’agissait d’une invention? D’une illusion? Le fait de ne pas avoir de choix peut être perçu comme une chose terrible, comme un manque de liberté, mais en en fait, il s’agit peut-être d’une extrême liberté, car si vous n’avez pas de choix, tout va bien. Dans la vie, il n’y a rien à acquérir, il n’y aucun objectif, vous n’avez aucun choix, il n’y a aucune nécessité ne serait-ce que la nécessité d’être. Comment serait votre existence si vous n’aviez pas toutes ces préoccupations? Il n’y a pas de préoccupation, il n’y a que la conscience. Je vous recommande d’écouter cet extrait audio tiré d’une conférence d’Éric Baret qui partage avec nous, simplement; sa pensée, sa philosophie et sa présence. » -Marc Lajoie, co-fondateur des Invité de Marc

 

En complément à cet extrait audio, je vous recommande de lire ON NE DÉCIDE DE RIEN un extrait du chapitre 15 du livre « Le Seul Désir » d’Éric Baret. (cliquez ici pour lire le texte)

 
Article en lien avec cette écoute : « La résistance est futile. » -Proverbe Borg

Éric BaretQui est Éric Baret

Sans études ni culture, Éric Baret ne possède aucune compétence particulière. Ayant été touché par la tradition non duelle à travers l’enseignement de Jean Klein, il propose de se mettre à l’écoute, sans but d’aucun profit. Rien à enseigner, pas d’enseignant.

Des rencontres pour la joie de ne rien être.

Site web d’Éric Baret : www.bhairava.ws


Sep 26 2014

Conférence : Le « Fasting Festif »

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« Le FASTING FESTIF ou comment perdre des kilos sans trop se fatiguer avec le jeûne intermittent. »

Vous avez bien lu. Après l’organisation d’événements, c’est maintenant à mon tour de me faire plaisir et d’animer une conférence aux « Invité de Marc ». Je vous invite le 30 octobre et le 10 novembre prochain à cette conférence gratuite où je partagerai avec vous cette nouvelle aventure que je vis pleinement au quotidien depuis le mois de janvier dernier. Vous découvrirez, ce nouveau mode de vie qui m’a permis de reprendre ma santé en main et de perdre plus de 80 livres sans les efforts d’un entraînement intensif ou la restriction quotidienne d’un régime et d’une diète. Je vais démystifier avec vous les bénéfices que nous apportes le jeûne intermittent, celui-là même qui m’a permis de comprendre bien des choses que nous ignorons et qui sont pourtant si simples. C’est à mon tour de donner au suivant et d’aider ceux qui sont prêts. Êtes-vous prêt?

Marc Lajoie, co-fondateur des « Invité de Marc »

fastingfestif
Les conférences auront lieux le jeudi 30 octobre et lundi 10 novembre 2014 @ 19h au Centre de médecine douce l’Éveil, 3040 boulevard du Curé-Labelle à Prévost dans les Laurentides. Le nombre de place étant limités, veuillez réserver à l’avance, en indiquant le nombre de personnes à l’adresse suivante : [email protected].

Cliquez sur les liens ci-dessous pour plus de détails :

Article publié dans le Journal le Nord par Françoise Le Guen, journaliste.

Cliquez ici pour télécharger la publicité en format PDF ou JPG.

Le Fasting Festif avec Marc Lajoie sur « Invité de Marc ».


Sep 7 2014

L’Ermitage de Warden : détente, paix, sérénité et bien-être.

Comme chaque année, je profite d’une retraite de quelques jours à l’écart du quotidien pour un face à face avec moi-même. L’an dernier j’ai eu le grand bonheur de passer du temps à l’Ermitage de Warden dans les Cantons de l’Est en compagnie de Marie-Aurore et Michel, les propriétaires. À mon retour, j’avais même publié un article pour partager avec vous mon expérience : Ermitage Warden : un lieu de ressourcement.

J’ai reçu un courriel de Marie-Aurore aujourd’hui m’annonçant que Carl Desbiens de la télé communautaire de Waterloo a fait un documentaire de 30 minutes sur l’Ermitage de Warden.

Je vous invite à visionner ce documentaire, vous serez séduit par la personnalité des fondateurs et aussi par le témoignage de Danielle Boily, une cliente qui retourne chaque année à l’Ermitage de Warden pour une retraite.


Documentaire : Ermitage Warden, série Perspective de Carl Desbiens
Télévision communautaire de Waterloo
Lien : tvcw.tv/index.php/main/emissions/1357
 
Ermitage de Warden : www.ermitagewarden.qc.ca/
Photos : Marc Lajoie sur flickr

Sep 7 2014

L’essentiel est ici et maintenant.

dharmacomics

Création : Leah Pearlman – dharmaComics.com

 


Août 28 2014

La Violence de l’éveil de Théodore Hammer (Mathieu Martel)

« Ce midi j’ai eu le bonheur de rencontrer Mathieu Martel et de prendre le thé sur une terrasse ensoleillée. J’apprécie toujours nos échanges sur la non-dualité et la philosophie en général, tout ceci ponctué d’humour et de plaisir. Après tout, ce n’est pas tout les jours que j’ai la chance de discourir avec un philosophe. Mais surtout, c’est agréable d’être en toute liberté et de s’abandonner à la présence de l’instant. Merci encore Mathieu pour ce moment.
 
Alors, cette semaine, j’aimerais vous soumettre « La Violence de l’éveil », un manuscrit de Théodore Hammer, libre-penseur franco-grec. France, juin 1993, Mathieu Martel rencontre Hammer durant une période de trois semaines, suite à de nombreux entretiens, Théodore Hammer lui lègue son manuscrit afin de publier son ouvrage au Québec. » -Marc Lajoie

La violence de l'éveilLibre penseur français d’origine grecque. Théodore dit « Hammer » ( pour l’aspect direct et puissant de sa pensée ) a été rencontré lors d’un voyage en France au printemps 1993 par Mathieu Martel. Homme à la pensée brève et concise, digne des apophtegmes lacédémoniens et des maximes des moralistes français. Théodore écrit à la main sur des feuilles vierges. Il apprécie l’entraînement physique, la marche, la lecture, mais aussi la présence des femmes. On l’a même baptisé l’homme à femmes sans femme puisque ses rencontres, fréquentations et discussions duraient avec celles-ci le temps destiné. Mathieu Martel a eu l’honneur de faire sa rencontre, de passer du temps en sa compagnie et d’échanger avec lui trois semaines durant en juin de l’année 1993. Théodore, âgé de 21 ans comme lui à l’époque, lui a légué un manuscrit et l’a chargé de le conserver. Il s’agit de La Violence de l’éveil, oeuvre qu’il ne voulait ni publier, ni conserver pour lui, jugeant que son aventure se poursuivrait d’une autre façon. Explorateur, homme libre, penseur de l’éclair et de l’instant, il est parti en exil en Europe et a chargé Mathieu Martel de le publier au moment qu’il jugerait opportun. Depuis, jamais Mathieu n’a eu de nouvelles de cet être déconcertant, énigmnatique, ce penseur aphoristique profond et poétique. C’est avec privilège que les Éditions Metanoïa sont fières de publier aujourd’hui en 2013, soit 20 ans plus tard, les seuls écrits disponibles à ce jour de ce philosophe franco-grec, Théodore Hammer, et de vous offrir la possibilité de découvrir sa pensée tel un cadeau des dieux, à l’instar de son prénom Théodore. Ainsi soit-il, nous te bénissons, Théodore Hammer, aventurier de l’esprit et libre- penseur, en l’espérant toujours vivant parmi nous !

Mathieu Martel
  philosophe non-dualiste
  auteur
  conférencier
  professeur de philosophie
 
mathieumartel.com

Déc 4 2013

Ermitage Warden : un lieu de ressourcement.

Une fois l’an, je profite du temps frais de l’automne du Québec pour m’offrir une retraite de courte durée afin de me retrouver seul avec moi-même. Cette année, suite à mes recherches sur la toile, ce fut à l’Ermitage Warden dans les Cantons de l’Est, près de Waterloo, que j’ai arrêté mon choix. Un endroit laïque qui nous laisse libre durant notre séjour en comparaison à d’autres ermitages plus religieux, ici, aucune obligation de participation à quoi que ce soit. Une seule déception par contre, ces trois nuits passées à l’Ermitage Warden ont passé trop rapidement, mais ce fût tellement agréable et apaisant. Lire la suite


Sep 29 2013

« Un regard attentif, sans jugement. » -Marc Lajoie

TÉMOIGNAGE

Allongée dans mon hamac, une faible brise me balance légèrement, mon regard soutenu depuis plusieurs minutes sur cette feuille d’automne multicolore, m’éblouit. À un moment… elle se détache et bascule dans l’air à la cadence du hamac, je la regarde, sans jugement, et tout doucement elle se pose sur moi. Je ferme les yeux, je suis heureux, je suis… Je suis présent ici et maintenant, c’est tout ce qui importe à ce moment.

Un regard attentif sans jugement

Un regard attentif sans jugement

Être témoin d’autant de beauté en toute simplicité, c’est une expérience qui ne demande que l’attention du moment présent, la présence de l’instant. Bonne journée.

– Marc Lajoie


Sep 14 2013

Une image vaux mieux que milles mots…

« Aujourd’hui, je suis tombé sur cette illustration b.d. réalisé par Leah Pearlman sur le blogue anglophone d’Eckhart Tolle. J’ai pris la liberté de traduire cette illustration pour vous la partager. Comme quoi, une image vaux mieux que milles mots… » -ML

Eckhart Tolle

 

Source : Blogue anglophone d’Eckhart Tolle
Autres réalisation de Leah Pearlman
Site Web : http://dharmacomics.com/

Août 29 2013

« Les choses se passent comme elles doivent se passer. » -Éric Baret

Extrait d’un entretiens avec Éric Baret.

Je dois bien prendre des initiatives dans la vie… !

Éric Baret : C’est merveilleux que vous le sentiez comme ça. Mais ces initiatives que vous prenez sont une réponse biologique à la situation. Si quelqu’un vous donne une gifle, vous prenez l’initiative d’avoir la joue rouge. Si quelqu’un vous dit que vous êtes un grand homme, vous prenez l’initiative de la joie. Si quelqu’un vous dit que vous êtes un homme misérable, vous prenez l’initiative de la dépression… C’est spontané.

Il n’y a pas d’initiative volontaire. Ce que vous aimez dépend de ce que vous avez mangé les premiers jours ou les premiers mois de votre vie. Le fait que vous préférez le salé ou le sucré, les choses solides ou liquides, vient de situations très anciennes, très profondément enfouies. Vous ne pouvez pas décider d’aimer la nourriture indonésienne ou de détester la nourriture japonaise. Vous pensez décider, mais c’est biologiquement inscrit en vous.

Vous ne pouvez pas décider d’aimer l’architecture moghole et de ne pas aimer l’architecture rajput, ou le contraire. L’une vous émeut plus que l’autre. Où est le choix ? Vous ne pouvez pas décider de trouver telle femme plus attirante qu’une autre. Vous ne décidez pas si vous préférez telle odeur, tel rythme, tel grain de peau, tel son de voix. Vous ne décidez pas si vous préférez les films violents ou ceux qui montrent la beauté.

Qu’est-ce que vous décidez vraiment ?

Vous ne décidez pas de vos maladies. Vous ne décidez pas comment vous vous sentez quand votre femme fait des compliments sur la beauté du voisin. Quand vous avez une augmentation de salaire, quand vous perdez de l’argent, vous ne décidez pas comment cela vous touche. Quand vos enfants sont malades ou en bonne santé, vous ne décidez pas de vos émotions. Profondément, qu’est-ce que vous décidez ?

Mais il y a quand même des choix par rapport à ce que l’on fait. Vous suggérez bien d’écouter…

Éric Baret : Selon tout ce que vous êtes, l’écoute se fait ou non. Quand on fait une suggestion, il ne s’agit pas tellement de suivre la suggestion, mais de vibrer avec elle.

Sur un certain plan, on peut dire qu’avant que l’hiver arrive on le sent venir. Quand on dit « voyez que vous n’écoutez pas » ou « écoutez », ça veut dire que ce mécanisme est déjà en train de s’actualiser. On ne le fait pas s’actualiser, mais le fait même de poser une question signifie que la réponse est en train d’être vécue, ou, plus précisément, la question signifie la réponse en train d’être vécue. Quand on répond, on n’ajoute rien, on ne fait que participer au questionnement en cours. Sans cette compréhension, la question ne serait pas possible. Donc, la réponse ne donne rien. Elle coule exactement comme la question ; elle vient du même endroit : d’un pressentiment. C’est pour cela que ce n’est pas la peine d’écouter les réponses.

Les choses se passent comme elles doivent se passer. La réponse verbalise l’inévitable ; ce n’est pas quelque chose à faire, c’est quelque chose qui est en train de se faire.


Éric Baret

Sans études ni culture, Éric Baret ne possède aucune compétence particulière. Ayant été touché par la tradition non duelle à travers l’enseignement de Jean Klein, il propose de se mettre à l’écoute, sans but d’aucun profit. Rien à enseigner, pas d’enseignant.

Des rencontres pour la joie de ne rien être.


Ce texte constitue un extrait du chapitre 15 du livre Le Seul Désir : dans la nudité des tantra, par Éric Baret, Éditions Trait d’Union, Montréal, février 2002, ISBN2-922572-84-6

 
Source : http://revolution-lente.coerrance.org

Août 26 2013

« Pour s’amuser, il faut être des enfants… » -Éric Baret

Pour s'amuser, il faut être des enfants,

Entretien et dialogues avec Éric Baret par Jean Bouchard d’Orval – Paris, le 14 mai 1998

Pour moi, une rencontre c’est uniquement pour s’amuser, parce qu’il n’y a rien d’autre que l’amusement. Pour s’amuser, il faut être des enfants, c’est-à-dire être libre de l’histoire, de la prétention à savoir quelque chose, à être quelque chose, ou à devenir quelque chose. Je n’ai aucune réponse ; je ne suis pas une bibliothèque, j’ai très peu lu. La manière de jouer pourrait être d’écouter en soi-même et si un sentiment, une émotion, une pensée surgissent et si on sent le goût de l’exprimer, on peut le faire. Je fais la même chose. Si à ce moment-là quelque chose surgit dans l’écoute, ce quelque chose sera exprimé. Ce n’est pas pour répondre à une question, ce n’est pas pour éclairer une question, c’est uniquement parce que la nature des choses est mouvement, sonorité. Mais pour jouer, il faut être libre de tout savoir ; sinon on ne joue pas, on travaille. C’est trop tard pour travailler.

Mais si on ne sait pas jouer, peut-être qu’apprendre à jouer est un travail…

On sait tous jouer. On sait tous jouer, parce qu’il n’y a que ça. Vous ne croyez pas à vos histoires, vous ne croyez pas à votre passé, vous ne croyez pas à votre futur. Quand vous êtes vraiment à l’écoute, vous ne pouvez pas croire vos parents, qui vous ont dit que vous étiez né à telle date, la société qui vous dit que vous allez mourir dans les quarante années qui viennent, votre compte en banque. Si vous écoutez, vous ne pouvez pas croire à ces choses. On peut prétendre croire. On peut prétendre se prendre pour son compte en banque, pour sa vitalité, pour son intelligence, pour sa force. Mais profondément, on ne croit pas à ça. C’est pour cela que tous les soirs, vous abandonnez toutes ces prétentions et vous vous laissez glisser dans le sommeil profond. C’est vraiment la profonde jouissance de la journée. Si vous y croyiez vraiment, vous ne pourriez pas dormir, vous ne pourriez pas mourir chaque soir. Mais souvent, l’histoire d’être quelque chose surgit et c’est merveilleux que ça soit comme ça : elle surgit parce qu’on en a besoin. Quand vous avez peur, quand vous désirez, c’est votre porte sur la liberté, c’est votre porte sur le rien-être. Mais généralement, par mauvaise habitude, je dirais, on repousse ces portes et on se dit :  » Je dois me libérer de la peur, je dois me libérer de l’inquiétude. Je dois devenir libre, un sage. Je dois devenir, demain…  »

Ça c’est la grande misère, de vouloir devenir, de vouloir être libre demain, quand je n’aurai plus de peur, quand je ne serai plus comme ceci, comme cela. Ça c’est la souffrance. Mais même cette prétention, vous la quittez également, tous le soirs. À un moment donné, on découvre le mécanisme en soi. C’est très clair : dès que vous prétendez, vous souffrez ! Quand vous ne prétendez rien, il y a une tranquillité. La tranquillité est toujours maintenant, elle ne dépend de rien. Vous n’avez pas besoin de devenir, d’apprendre, d’étudier, de vous purifier : vous avez besoin d’arrêter de prétendre d’être quoi que ce soit. C’est ce que fait un enfant ! L’objet se présente, l’enfant est là. L’objet le quitte, il est sur l’autre objet. À un moment donné, on voit combien l’ajournement est ce qui fait souffrir. Vouloir être libre demain, ça c’est la souffrance. Vouloir se calmer, se transformer. On peut faire du yoga, on peut aller en Inde, en Chine, devenir bouddhiste, devenir… c’est difficile de dormir, tant qu’on veut devenir. Mais tôt ou tard, vous pressentez qu’il n’y a rien à devenir. Quelque chose, ou plutôt rien ne se passe. C’est le devenir qui se passe.

Donc on en peut pas chercher à être comme un enfant : ça c’est une attitude d’adulte ! Vouloir comprendre un enfant… il n’y a rien à comprendre ! Il y a uniquement l’écoute, sans avoir la prétention d’être autre chose que ce qu’on entend. Vous écoutez. Votre voisin écrase la tête de sa femme contre votre mur, vous écoutez le bruit de la tête qui se brise, vous écoutez votre réaction, votre indignation – vous trouvez ça très violent – et vous auriez envie de lui écraser la tête contre le mur, parce que la violence c’est inadmissible. Vous vous rendez compte que vous êtes aussi violent que lui et que c’est pour cela que vous ne supportez pas sa violence. Il suffit d’écouter, comme un enfant. C’est gratuit, vous n’avez pas à aller à des séminaires pour l’apprendre. Aucun livre ne peut vous l’apprendre : c’est le voisin, quand il écrase la tête de sa femme, qui vous l’apprend, parce que c’est votre réalité dans le moment. C’est ce que vous devez écouter, parce que c’est cela qui se passe.

Quand il y a l’anxiété, c’est ça l’objet de méditation. Quand il y a la jalousie, c’est ça l’ishta devata, l’objet de méditation. Vous n’avez pas besoin d’aller en Inde pour cela, c’est toujours avec vous. C’est gratuit. Mais il faut avoir cette attitude d’enfant, d’être libre de but, parce que ça ne vous rapporte rien : vous ne devenez pas libre, vous ne devenez pas sage, vous devenez rien. Il y a uniquement la tranquillité. C’est pas la vôtre, elle n’est pas dans votre poche. Jouer c’est dans l’instant. Demain, la peur surgit de nouveau : vous dites merci, parce que c’est vous-même. Il n’y a que vous-même. Cette peur est de nouveau votre écoute, votre vérité, d’instant en instant. On ne peut pas être libre pour toujours, parce qu’il n’y a que l’instant. On ne peut pas être libre demain, parce qu’il n’y a que l’instant. Et c’est un jeu sans participant. Il n’y a que le jeu, personne ne joue.

Je n’ai pas de question, mais je voudrais juste vivre plus intensément. Quand vous avez commencé à parler, j’ai senti une tranquillité qui s’installait. Mais vous avez parlé de l’enfance et de l’intuition de l’enfant à plusieurs reprises. Plus ça va et moins je me sens bien quand je vous entends dire ça, parce que l’intuition de l’enfant je ne l’ai pas connue. Je l’ai connue de façon très furtive et c’est maintenant que je la découvre. Parler de l’enfant, pour moi c’est difficile. J’ai l’impression de faire le chemin inverse, de ne pas avoir connu d’enfance insouciante et de découvrir ce qui est inhérent à l’enfant maintenant. Ça me met très mal. Plus je vous entends et plus je sens la colère, parce que les choses ne sont pas arrivées au moment où il le fallait. Lire la suite