« Nous sommes les Borgs. Abaissez vos boucliers et rendez-vous sans condition. Nous intégrerons vos caractéristiques biologiques et technologiques aux nôtres. Votre culture s’adaptera à nos besoins. Toute résistance serait futile. » — Message envoyé à tout vaisseau qui croise la route des Borgs
Pour les trekkies, geeks et amateurs de séries de sciences-fictions, vous avez sûrement reconnu cet avertissement envoyé par les Borgs lorsqu’un vaisseau inconnu s’approche de trop près. Ce qui a retenu mon attention est la dernière phrase : « …Toute résistance serait futile. » Pour Éric Baret, la source de la souffrance est la résistance, dès que nous cessons toute résistance, nous ne nous sentons plus envahis, nous ne nous sentons plus agressés. Accepter la possibilité que l’agression soit dans la défense est accepter que plus nous nous défendons face aux situations extérieures plus nous souffrirons. Ce n’est pas la peine de se défendre, ce n’est pas la peine de se s’affirmer, ce n’est pas la peine de regretter, le passé est fini, la vie est maintenant, dans l’instant.
Je partage avec vous cet extrait audio d’Éric Baret lors d’une de ses conférences. Dans cet extrait, Éric Baret, utilise une analogie fort intéressante du boxeur.
Sans études ni culture, Éric Baret ne possède aucune compétence particulière. Ayant été touché par la tradition non duelle à travers l’enseignement de Jean Klein, il propose de se mettre à l’écoute, sans but d’aucun profit. Rien à enseigner, pas d’enseignant.
Commentaires fermés sur Ce n’est pas être, qui est si important, mais savoir être ! (Albert Jacquard) | mots-clefs: Albert Jacquard | catégorie(s): Audios non-duelles, Non-dualité
Jean est né à Montréal en 1948. Après ses études classiques chez les Sulpiciens, il a complété des études en physique et en génie nucléaire à l’Université de Montréal, puis il a travaillé pendant dix ans pour Hydro-Québec. Pendant tout ce temps, il se posait des questions plus fondamentales que celles auxquelles la science et même la pensée peuvent répondre. Cet intense questionnement l’a mené vers une approche plus directe de l’existence, vers un regard moins déformé par les images et les concepts accumulés. Après de nombreux séjours dans l’Himalaya indien, c’est en Occident qu’il a continué d’approfondir sa démarche et que se réactualisa de plus en plus l’intuition fondamentale de l’existence qui l’avait saisi dès l’adolescence.
Depuis plus de vingt ans, Jean Bouchart d’Orval écrit des livres et propose des rencontres publiques qui sont autant d’invitations à une exploration fondée sur le pressentiment de la joie sans cause et son actualisation dans la vie. Il ne se réclame d’aucune école en particulier, mais sa pensée est modulée par l’intuition de la non-dualité.
Selon lui, il existe une façon simple de se tourner vers le Simple. L’accent n’est donc pas mis sur l’apprentissage de techniques, sur ce qui se réfère à un devenir, ni sur tout ce qui nous fait dormir et rêver davantage. Toute démarche qui propose de s’intéresser à autre chose que ce qui est là présentement dans sa vie est un ajournement. Il n’y a qu’à porter un regard honnête et persistant sur ce qui est là dans l’instant même et ce regard se retrouve bientôt saisi par le vent de la silencieuse paix. Dépouillée de nos histoires, qui se réfèrent toutes à ce que nous ne sommes pas, c’est-à-dire à une image, à un quelconque soi-même, la réalité apparaît telle qu’elle est : profondément joyeuse.
C’est au moment où nous demeurons sans programme et n’entretenons plus d’opinions sur ce que nous percevons et faisons qu’une joie sans compromis commence à vraiment donner le ton: comment nous sommes se met à refléter ce que nous sommes. La vie phénoménale n’est alors plus que ce qu’elle a toujours été au fond: une actualisation des possibilités de la joie.
L’irruption de la lumière dans notre vie ne peut être le résultat d’une stratégie délibérée, qui ne serait qu’une autre forme d’encombrement, de prétention et d’agitation pour perpétuer ce que nous ne sommes pas. Toute velléité de devenir quoi que ce soit, y compris quelqu’un de libre, ne fait qu’ajouter des raffinements de misère à notre vie. Rien à atteindre, rien à devenir, aucun obstacle à vaincre, seulement des occasions de beauté. Ni idéal à suivre, ni comportement à adopter, ni technique à pratiquer, ni leader à imiter, ni organisation à laquelle se joindre afin de devenir « éveillé » ou « réalisé ». Dieu nous garde de cette indigence spirituelle ! Quel chemin emprunter pour aller de chez soi à chez soi ? Quelle technique pourrait nous emmener à l’étonnement ?
Seul un regard humble et honnête peut nous sauver de la bêtise et de la souffrance que nous nous infligeons nous-même. Rien n’est le contraire de la joie et de la tranquillité profondes : à partir de cette évidence, aucun des changements de la vie n’est problématique. Dans cette éclaircie, les énergies jusque là gaspillées se libèrent : nous vivons alors avec passion, mais sans calculs inquiets.
On peut rencontrer Jean Bouchart d’Orval lors d’entretiens, de séminaires ou de rencontres individuelles tant au Québec qu’en Europe. Ces rencontres ne visent à convaincre personne ni à prouver quoi que ce soit, mais plutôt à vivre avec la fenêtre ouverte.
Le personnage de Forrest Gump n’a pas d’ego, tout ce dont il a besoin arrive de façon naturelle. Sa vie se déroule tout simplement, il n’a pas à se battre pour obtenir quoique ce soit. Tout lui arrive au bon moment et il a du succès. Il accompli même de grande et ne dis jamais : « C’est moi qui l’ai fait! ». Partout où il va, il est une force agissant pour le bien.
Extrait audio : Retraite à Findhorn (Quiétude au sein du monde) de Eckhart Tolle
Telle est la » première et dernière liberté » dont nous entretient ce livre, qui résume toute la pensée et l’enseignement du grand philosophe indien. Sans nous enfermer dans aucun système, nous invitant au contraire à une mise en question permanente, il aborde les problèmes fondamentaux de la vie avec le seul souci de rendre l’homme plus libre. C’est sans doute pourquoi le rayonnement de Jiddu Krishnamurti (1895-1986) ne cesse de croître, de génération en génération, dans un monde et une société de plus en plus en proie à l’inquiétude spirituelle.
VA BOIRE DU THÉ - Nouvelle publication de Mathieu Martel.
CLIQUEZ ICI POUR PLUS DE DÉTAILS
2015 - Statistiques : Vous avez été plus de 25 000 visiteurs unique à venir consulter les "Invité de Marc"! Merci de vote présence.