Fév 13 2021

Se faire exister


Pour un certain nombre d’entre nous, voilà de nombreuses années que nous recherchons et prétendons avec patience à l’éveil. Cependant, cette réalisation à laquelle nous aspirions n’est toujours pas là. Il n’y a pas eu ce fameux “basculement” qui nous a changés à jamais. Alors, nous continuons de nous investir, de vivre et de collecter tout ce qui peut nous aider dans ce but. Nous nous disons que ce qui ne s’est pas produit aujourd’hui arrivera demain.

Ne pensez-vous pas que ce procédé peut durer encore longtemps ? Lorsque je dis que la Vérité est déjà là, déjà disponible, il ne s’agit pas d’une théorie, d’une explication. Nous pouvons imaginer tous les obstacles, toutes les imperfections qui nous en éloignent, c’est là la même rengaine que nous nous servons depuis bien longtemps. Le personnage cherche dans son histoire quelque chose qui ne s’y trouve pas. La réalité n’est pas sur “l’écran”, dans les projections mentales.

« Le soleil brille sur les justes et les injustes » (JC). Ce ne sont pas nos défauts, nos fautes, nos manquements, qui nous privent de la vérité. C’est la croyance de ce que nous pensons être à travers le rôle, l’identité, le costume que nous avons revêtu. Nous sommes obsédés par une idée, une image de nous-mêmes, ainsi qu’en prise avec sa volonté de se faire exister. À travers notre quête, nous restons fidèles à notre logique, à notre système mental. C’est à lui que nous nous en remettons depuis le début pour gérer l’affaire. Voilà, justement, le credo de notre personnage. Vous pensez avoir progressé spirituellement, pourtant, c’est lui qui s’est attribué ces progrès. Du fait de votre recherche, n’a-t-il pas toujours le contrôle ?

Rassurez-vous, car en réalité la vérité n’exige pas de condition, de contre partie. Dans le Royaume, il n’y a pas de porte, pas d’intérieur et d’extérieur, ni de haut ni de bas. C’est une ouverture infinie, indissociable de nous. Il n’y a besoin de personne, d’aucune volonté particulière pour s’y rendre ou l’obtenir. C’est précisément le dénuement d’une volonté, d’un quelconque projet, qui nous le dévoile et nous redonne l’évidence.
Appuyez-vous sur cet instant, sur cette Présence vive et non sur des idées et des projections aussi nobles soient-elles. C’est la vérité qui nous libère ; ça ne sera pas nous.

http://www.denismarie.net


Fév 1 2021

Vivre la médiocrité qui révèle l’ultime en nous

 

Vivre la médiocrité qui révèle l'ultime en nous | kwatsu ! | Scoop.it

Se familiariser avec cette disponibilité aux instants de la vie. Je n’ai pas besoin de changer quoi que ce soit en moi : mes peurs, mon arrogance, mes prétentions, mes limites, tout cela m’est nécessaire pour pressentir le sans-limite.

Tout change, mais aucun changement autre que celui qui apparaît dans l’instant n’est nécessaire. Toutes les énergies qui étaient utilisées pour créer, pour s’approprier, vont aller s’asseoir dans cette disponibilité. Là, il y aura création véritable. Cette création est célébration : une création qui rend grâce, pas une création qui affirme.

La spiritualité est un concept. Ce que les gens projettent dans la prétendue spiritualité, à six ans ils le projetaient dans leur équipe de scouts, à dix dans leur équipe de foot, à vingt dans la politique et à trente dans le mariage …
Ce manque que l’on a essayé de combler par une poupée, un train électrique, une bonne note à l’école, une carrière, un enfant, on le projette ensuite dans la spiritualité. C’est le pot-pourri de toutes nos peurs. Chacun, selon la forme de ses anxiétés, se trouve attiré par un certain type de spiritualité. Quand c’est présent, il faut le respecter ; mais ce n’est rien d’autre que la peur.

La vraie spiritualité est un remerciement. Maître Eckhart fait une différence entre la vraie prière, prière du cœur, célébration de l’accomplissement divin, et la prière qui vient du manque, qui essaie de demander une rectification. Cette dernière n’est pas une prière, mais une forme d’abcès.

La vraie prière est remerciement. La vraie spiritualité est un non-dynamisme qui s’incarne dans une disponibilité de chaque instant. Quand le cancer, la maladie, la naissance, la violence, l’émotion vient, être disponible : là se trouve la profondeur.

Les scouts, la politique, la spiritualité, l’enfant, l’équipe de rugby ont leur place, sinon cela n’existerait pas. Vouloir se libérer de tous ses problèmes pour devenir spirituel, pour devenir «éveillé», aussi. Ces règles, ces références, ces savoirs sont issus de la peur.
Vient un moment où vous n’avez plus besoin de vous chercher dans les différents courants de la vie. C’est vous qui éclairez la spiritualité, non l’inverse. C’est votre clarté qui vous fait comprendre profondément ce qu’est la politique, la paternité, la violence, la maladie, le bouddhisme, l’islam. Votre clarté éclaire tout cela.

Et, là, il n ‘y a plus de mot, plus de direction, de savoir, d’école, de ligne, d’enseignement et, surtout, plus de personne spirituelle. Seule reste une non-séparation.

Comprendre qu’il n’y a rien à comprendre, rien à acquérir. Je n’ai pas besoin d’inventer des outils pour faire face à la vie, de créer des moyens de défense ou d’appropriation pour faire face aux situations.

Regarder honnêtement ce qui est là, ce qui éveille en moi la peur, l’anxiété, la prétention, la défense. Clairement, accepter mes prétentions, mes limites. Ces limites vont refléter la non-limite.

Il faut vivre la médiocrité : elle révèle l’ultime en nous. Quand je refuse la médiocrité, quand j’imagine, que je projette un supérieur ou un inférieur, des choses spirituelles qui devraient me libérer de la vie quotidienne, là, je suis dans un imaginaire. C’est une forme de psychose. La médiocrité est l’essentiel-la médiocrité selon mes concepts.

Fonctionner journellement : manger, dormir, aimer, voir, sentir, regarder. Laisser toutes les émotions vivre en nous. Rien à défendre, à affirmer, à savoir. Je n’ai besoin de rien pour pressentir ce qui est primordial. Inutile de changer quoi que ce soit en moi.

Certaines découvertes sont à faire et à oublier dans l’instant. Et pour la personne, c’est la terreur, car l’ego a besoin de s’approprier des qualifications : être spirituel, méditer, se libérer.

 

Eric Baret – De l’abadon – Editions Les deux océans

http://www.scoop.it/t/kwatsu


Jan 30 2021

Soyez flexible comme le roseau


la loi du moindre effort

L’intelligence de la nature prend le chemin

Du moindre effort… Elle fonctionne

Avec insouciance, harmonie et amour.

Nous récolteront ce que nous avons semé.

Lorsque nous exploitons les forces

De l’harmonie, de la joie et de l’amour,

Nous créons naturellement le succès

Et la bonne fortune.

 

Un être intégral soit sans aller, voit

Sans regarder, et accompli sans agir.

Lao Tseu

La quatrième loi spirituelle du succès est la Loi du Moindre Effort. Cette loi se fonde sur le fait que l’intelligence de la nature fonctionne sans aucun effort, dans une insouciance pleine d’abandon. ce principe est celui de la moindre action, de la non-résistance. Il est donc celui de l’harmonie et de l’amour. lorsque nous avons appris cette leçon de la nature, nos rêves se réalisent d’eux-mêmes.

Si vous observez la nature au travail, vous verrez qu’elle suit le chemin du moindre effort. L’herbe n’essaie pas de pousser; elle pousse. Les poissons n’essaient pas de nager; ils nagent. Les fleurs n’essaient pas de fleurir; elles fleurissent. Les oiseaux n’essaient pas de voler; ils volent. Ils obéissent à leur nature intrinsèque. La Terre n’essaie pas de tourner autour de son axe; c’est la nature même de la Terre que de tourner à une vitesse vertigineuse et de foncer à travers l’espace. la félicité est la nature des bébés. Briller est la nature du soleil. La nature des étoiles est d’étinceler et de scintiller. La nature de l’homme est de donner à ses rêves une manifestation et une forme matérielle, ceci sans effort, naturellement.

Dans la science védique, la vénérable philosophie de l’Inde, ce principe est connu en tant que principe de l’économie d’effort, ou << Faire moins et accomplir plus >>. Il conduit au stade ultime où sans rien faire, vous accomplissez tout. Il permet à l’idée la plus fragile de trouver sa manifestation, sans qu’il en coûte le moindre effort. Ce qui est communément appelé un << miracle >> est en réalité une expression de la Loi du Moindre Effort.

L’intelligence de la nature fonctionne sans difficulté, sans friction, spontanément. Elle n’est pas linéaire; elle est intuitive, holistique et féconde. Donc, lorsque vous êtes en harmonie avec la nature, lorsque vous vous fondez sur la connaissance de votre vrai Moi, vous devenez capable d’utiliser la Loi du Moindre Effort.

La nature est construite par l’énergie de l’amour. lorsque vous actions sont motivées par l’amour, elle ouvrent le chemin du moindre effort. Si vous recherchez le pouvoir et le contrôle sur autrui, vous gâchez l’énergie. lorsque vous désirez l’argent ou le pouvoir pour vous seul, vous empêchez le flux de l’énergie de venir vers vous et cous interférez avec l’expression de l’intelligence de la nature. Mais lorsque vos actions sont motivées par l’amour, votre énergie se multiplie et s’accumule – et le surplus d’énergie dont vous bénéficiez et que vous pouvez utiliser peut être canalisé pour créer tout ce que vous souhaitez, ce qui inclut une richesse illimitée.

Voyez votre corps physique comme un dispositif de contrôle de l’énergie: il peut la produire, la stocker et dépenser l’énergie d’une manière utile, alors vous pouvez créer n’importe quelle quantité de richesse. L’attention à l’ego consomme une quantité énorme d’énergie. lorsque votre point de référence interne est votre ego, lorsque vous désirez le pouvoir et le contrôle sur autrui, ou lorsque vous recherchez l’approbation d’autres personnes, vous gâchez complètement l’énergie.

Mais une fois libérée, cette dernière peut être canalisée et utilisée pour créer tout ce que vous désirez. Si votre point de référence interne est votre esprit, si vous êtes immunisé contre les critiques et demeurez sans inquiétude en face de n’importe quel défi, vous êtes en mesure de vous laisser emporter par le pouvoir de l’amour. alors vous pouvez utiliser l’énergie de manière créatrice et faire l’expérience de l’abondance et de l’évolution.

dans Voir, Don Juan dit à Carlos Castaneda: << … La plupart de ton énergie te sert à conforter ta propre importance… Si nous étions capables de perdre un peu de cette importance, deux choses extraordinaires nous arriveraient. Tout d’abord, nous libérerions cette énergie de la tâche de maintenir l’idée illusoire de notre grandeur; et deuxièmement, nous pourrions l’utiliser pour jeter un coup d’œil sur la magnificence de l’univers.>>

Trois composantes forment la Loi du Moindre Effort – trois manière d’agir qui permettent la mise en œuvre du principe << Faire moins et accomplir plus >>.

La première est l’acceptation. elle suppose simplement que vous preniez la décision suivante: << Aujourd’hui j’accepterai les personnes, les situations et les circonstances telles qu’elles se présenteront >>. Je saurai que ce moment est comme il devrait être, parce que l’univers entier est comme il devrait être. Cet instant, celui dont vous faites en ce moment l’expérience, est le point culminant de tous les instants dont vous avez fait l’expérience dans le passé. Il est ce qu’il est parce que l’univers entier est ce qu’il est.

Lorsque vous vous révoltez contre ce moment, vous vous révoltez contre tout l’univers. Vous pouvez donc décider qu’aujourd’hui, en ne vous rebellant plus contre l’instant, vous cesserez d’accuser l’univers. Votre acceptation sera donc totale et complète. Vous accepterez les choses comme elles sont, et non comme vous auriez voulu qu’elles soient à ce moment-là. Il est important que vous le compreniez: vous pouvez souhaiter que les choses soient différentes dans le futur, mais en ce moment, vous devez accepter les choses comme elles sont.

Lorsque vous vous sentez frustré ou énervé par une personne ou par une situation, souvenez-vous que vous n’êtes pas en train de réagir à la personne ou à la situation, mais aux sentiments que font surgir en vous cette personne ou cette situation. Ce sont vos sentiments. Ils ne viennent pas d’une autre personne. Lorsque vous reconnaissez et comprenez cette réalité profondément, vous êtes prêt à prendre la responsabilité de ce que vous ressentez et à changer. Si vous pouvez accepter les choses comme elles sont, vous êtes désormais en mesure d’assumer l’entière responsabilité de votre situation face à tous les événements que vous considérez comme des problèmes.

Ceci nous conduit à la deuxième composante de la Loi du Moindre Effort: la responsabilité. Que signifie ce mot? Il veut dire ne blâmer personne – ce qui inclut vous-même – ni quoi que ce soit pour votre situation. Si vous acceptez la circonstance, l’événement, le problème, cette prise de responsabilité vous apporte la capacité de trouver une réponse créative à la situation telle qu’elle est aujourd’hui. Chaque difficulté contient les graines de l’opportunité. Ce type d’attention vous permet donc de saisir le moment et de le transformer en une réalité ou en une situation meilleure. Si vous appliquez ce principe, tous les bourreaux et tous les tyrans deviennent vos professeurs.

La réalité est une interprétation. Si vous choisissez d’interpréter la réalité selon ce principe, vous serez alors entouré d’un grand nombre de professeurs et de nombreuses opportunités d’évolution. à chaque fois que vous serez confronté à un tyran, à un bourreau, à un professeur, à un ami ou à un ennemi ( mais il s’agit de la même chose ), n’oubliez pas que: << Ce moment est ce qu’il devrait être >>. Toutes les relations que vous attirez à ce moment précis sont précisément celles dont vous avez besoin. Il y a un sens caché derrière chaque événement. Ce sens caché est au service de votre propre évolution.

La troisième composante de la Loi du Moindre Effort est l’abandon. celui-ci vous propose de laisser tomber le besoin de convaincre ou de persuader les autres de la justesse de votre point de vue. De cette manière, votre attention abandonne ses défenses. Si vous observez les gens autour de vous, vous verrez qu’ils passent quatre-vingt-dix pour cent de leur temps à défendre leurs opinions. Si vous renoncez à le faire, ce renoncement même vous donnera accès à une énorme quantité d’énergie, une énergie que vous aviez jusqu’alors gâchée.

Lorsque vous vous tenez sur la défensive, lorsque vous condamnez les autres et n’acceptez pas de vous abandonner au moment présent, votre vie rencontre de la résistance. À chaque fois que vous sentez une résistance, prenez conscience de ceci: si vous forcez la situation, le résistance grandira. Quel bénéfice y a-t-il à rester rigide comme le chêne qui se brisera et s’effondrera dans la tempête? Choisissez plutôt d’être flexible, comme le roseau qui survit parce qu’il ploie sous l’orage.

Renoncez complètement à défendre votre point de vue. En n’ayant rien à défendre, vous empêcherez la naissance des conflits. Si vous persévérez – si vous cessez de vous battre et de résister – vous vivrez le présent dans son unité, sa complétude, ce qui est un don. Retenez cette réflexion, que j’ai entendue un jour: << Le passé est une histoire, le futur un mystère; le moment présent est un don. C’est pourquoi ce moment est appelé « présent » >>

Si vous embrassez le présent et devenez un avec lui, si vous vous fondez en lui, vous connaîtrez le feu, l’étincelle, le scintillement de l’extase qui palpite en chaque être sensible. Lorsque vous connaissez l’exultation de l’esprit qui se trouve en tout ce qui est vivant, lorsque vous devenez intime avec elle, la joie naît en vous. Et vous vous débarrassez de la terrible charge, de l’encombrement que représentent le besoin de se défendre, le ressentiment et la capacité à souffrir. Et votre cœur s’illumine, heureux et libéré de tout souci.

Cette liberté simple et joyeuse emplira votre cœur de la certitude que ce que vous désirez est accessible. Ceci, parce que votre volonté aura atteint le niveau de la joie et quitté celui de l’anxiété ou de la peur. Et vous n’aurez besoin d’aucune justification. Vous n’aurez qu’à vous déclarer à vous-même votre intention, et vous connaîtrez à chaque instant la plénitude, la joie et une véritable liberté.

Engagez-vous à suivre le chemin de la non-résistance. C’est lui que prend l’intelligence de la nature, celui par lequel elle se manifeste, sans aucune friction, sans aucun effort. Lorsque vous vivez le merveilleuse combinaison de l’acceptation, de la responsabilité et de l’abandon, vous vivez le flux de la vie. Vous n’avez plus d’effort à faire.

Si vous restez ouvert à tous les points de vue – sans être rigidement attaché à aucun – vos rêves et vos désirs s’écoulent par le même chemin que ceux de la nature. Vous pouvez alors libérer vos intentions, en les détachant de vous-même. Vous n’aurez plus qu’à attendre qu’elles fleurissent à le réalité. Soyez certain que lorsque ce moment arrivera, vos rêves se réaliseront. Telle est la Loi du Moindre Effort.

Pour appliquer la Loi du Moindre Effort
 

Je mettrai en œuvre la Loi du Moindre Effort en prenant la décision de suivre les étapes suivantes:

  • Je pratiquerai l’abandon. Aujourd’hui, j’accepterai les personnes, les situations, les circonstances et les événements comme ils se présentent. Je saurai que ce moment est tel qu’il doit être parce que l’univers entier est tel qu’il doit être. Je ne me rebellerai pas contre l’univers entier en me rebellant contre ce moment. Mon abandon est total et complet. J’accepte les choses comme elles sont à cet instant, et non pas comme je voudrais qu’elles soient.
    • Ayant accepté les choses comme elles sont, j’assumerai la responsabilité de ma situation en face de tous les événements que je considérerai comme des problèmes. Je sais qu’assumer ma responsabilité veut dire ne blâmer personne pour cette situation – y compris moi-même. Je sais aussi que tout problème est une opportunité déguisée. Cette attention aux opportunités me permettra de saisir ce moment et de le transformer en un grand bienfait.

 

 

  • Aujourd’hui mon attention restera établie dans la confiance. J’abandonnerai le besoin de défendre mon point de vue. Je ne ressentirai pas non plus celui de convaincre ou de persuader les autres de l’accepter. je resterai ouvert à tous les points de vue et ne serai strictement attaché à aucun.

 

 http://www.quebexport.com/terrenouvelle/Lois/4moindre.htm 


Jan 30 2021

Vivons tout simplement

C’est quoi ton bonheur ?
Répond a cette question, cherche en ton cœur, pense avec lui.

trouve en ton cœur, ce qui fait vraiment ton bonheur …


Jan 26 2021

Christiane Singer,les hommes haissent la liberté

 

Christiane Singer fut lectrice à l’université de Bâle, puis chargée de cours à l’université de Fribourg avant de se consacrer à ses activités littéraires. Elle a suivi l’enseignement de Graf Karlfried Dürckheim, (disciple de C. G. Jung). Écrivain prolifique, de sensibilité chrétienne imprégnée de sagesse orientale, elle s’est abstenue de donner des leçons de morale et excluait tout dogmatisme. Son œuvre et sa réflexion personnelles sont toutes entières centrées sur la prise en compte nécessaire du risque spirituel qui couve dans le cœur de chacun. Elle a écrit de nombreux romans et essais d’une grande qualité littéraire, dont « Histoire d’âme » qui lui a valu le prix Albert Camus en 1989, « La mort viennoise », Prix des libraires en 1979 et plus récemment « Éloge du mariage, de l’engagement et autres folies ». et son dernier ouvrage : « N’oublie pas les chevaux écumants du passé ». Sensible à la situation des minorités spirituelles en France, elle a souhaité contribuer à l’action du CICNS en nous offrant cette interview.
Christiane Singer est décédée le 4 avril 2007 des suites d’un cancer. Elle venait juste de terminer un ouvrage relatant son expérience au travers de la maladie : »Derniers fragments d’un long voyage ».
Toutes les interviews du CICNS sont sur www.cicns.net/Video.htm


Jan 26 2021

Vivre l’instant présent

Cette vidéo fait partie d’un programme de formation en ligne.

 BRUNOSAUDREAU
 
 
http://www.bien-etre-et-performance.fr/SP1.html


Jan 19 2021

VIVRE EN POÈTE -jean Bouchart d’Orval

http://ventdeveil.blogspot.com/

      Cy Twombly

VIVRE EN POÈTE

Malgré les apparences, nous, les humains, ne souffrons que d’une chose : nous avons perdu de vue que nous habitons cette terre en poètes. Nous ne sommes pas ici pour réussir une vie personnelle, une vie de couple, une vie de ceci ou de cela, et encore moins pour faire croître «l’économie».
Profondément notre vie n’a ni utilité ni but, ce qui ne l’empêche pas d’être parfaite intelligence…
Le corps est un instrument de musique, l’esprit est la page sur laquelle s’écrit le poème de nos vies et nous en sommes le pur Spectateur.
Comment nous y prenons-nous pour ne pas voir cela et continuer de vivre dans le calcul et l’inquiétude ? Voilà la merveille à explorer ensemble avec un esprit silencieux et joyeux.

Jean Bouchart d’Orval


Jan 16 2021

De la foi à la joie

Par Richard Moss.

Si le but de la transformation est de devenir un être humain, une question évidente se pose : Comment peut se communiquer cette humanité vraie et authentique ? Ma réponse est la suivante : le plus grand cadeau que nous puissions nous faire les uns aux autres est la qualité de notre attention. Quand notre attention est enracinée dans la tranquillité universelle, au cœur de notre vraie nature, nous voyons les autres comme des parts de l’infini, participant au mystère. Cette qualité d’attention ouvre à une toute nouvelle vitalité qui n’est plus un transfert de nous vers l’autre mais un appel dans l’autre créé par le seul fait d’être disponible à cette attention plus profonde. Chaque fois que l’un d’entre nous va plus en profondeur, il y invite tous ceux qui l’entourent. C’est la grande voie par laquelle la vraie transformation est contagieuse […] Il naît avec cette attention grandissante un sens que le spirituel n’est pas dans les phénomènes paranormaux, ou dans ce qui se passe dans les lieux de culte, sur le Machu Pichu, les pyramides ou un quelconque lieu de pèlerinage New Âge. Le Sacré est partout. Tout est sacré. Et chacun de nous est une part de ce processus du sacré.

Pour comprendre la notion de plus grande énergie, nous devons considérer que ce que nous appelons ego humain, qui nous donne l’impression d’être un « moi » séparé, est en réalité un moyen de filtrer et même de réprimer une immense vitalité. L’éveil est le processus par lequel la structure de l’ego ordinaire est progressivement dissoute dans une relation avec un plus vaste niveau de conscience, dont nous sommes issus et auquel nous retournerons. C’est à la fois un processus de régression et d’affaiblissement des structures de l’ego définissant le soi séparé, un lâcher-prise et un état permettant de devenir transparent à la Source Universelle.

Dans un premier temps, vivre ce processus est un défi, avec des pics extrêmes dans les hauts et les bas. Mais avec le temps, il s’intègre et se stabilise et nous voyons une vie humaine qui a beaucoup plus de sens qu’auparavant. Quelque chose irradie, une présence plus vivante, une vitalité, une énergie, un calme et une joie tranquille.

Nos vies sont très brèves. Mais vivre en nous engageant à plus de profondeur, c’est reconnaître que nous avons écouté ce que la vie nous demande vraiment. Devenir le disciple de cette immense opportunité est le plus grand cadeau que la vie peut nous faire et notre plus grand privilège.

Richard Moss.

Source originale (article complet). Vu sur Du Tout et du Rien.

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source)

Photo en illustration avec l’aimable autorisation de Michel Corboz.


Jan 9 2021

L’art de vivre seul.

Ici et maintenant

L’art de vivre seul

Ne poursuivez pas le passé.
Ne vous perdez pas dans le futur.
Le passé n’est plus.
Le futur n’est pas encore.
En regardant attentivement la vie telle qu’elle est,
Ici et maintenant,
Le pratiquant demeure stable et libre.
Soyons diligents aujourd’hui
Demain il sera trop tard.
La mort vient sans prévenir,
Et l’on ne marchande pas avec la mort.
Qui sait comment demeurer
Nuit et jour dans la pleine conscience
Est appelé par le Sage
Celui qui connaît l’art de vivre seul.

Vivre seul ne veut pas dire rejeter le monde et la société. Le Bouddha dit que cela signifie : vivre dans le moment présent en observant profondément ce qui se passe.
 
Vivre seul a pour sens « vivre en pleine conscience ». Cela ne veut pas dire s’isoler de la société. Si nous connaissons la meilleure façon de vivre seul, alors nous pouvons vraiment être en contact avec les gens et la société, et nous saurons ce qui convient ou non pour aider les autres.
 
Thich Nhat Hanh (in La Respiration essentielle, Albin Michel, 1996, p. 123 et p. 127).
 

Image : Benoit Decque (http://www.benoitdecque.com)


Déc 22 2020

Frédéric Lenoir : « Exister est un fait, vivre est un art »

Le rédacteur en chef du « Monde des religions », auteur d’un nouveau « Petit traité de vie intérieure », philosophe et historien des religions, livre le fruit de trente années de recherches et d’expériences.

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Ingrid Hoffmann / Opale

Ce touche-à-tout de Dieu, spécialiste des sagesses philosophiques ou religieuses, auteur de livres sur le Da Vinci code comme sur le bouddhisme, le christianisme ou le nomadisme spirituel, est depuis trente ans à l’écoute de nos aspirations profondes. La principale, aujourd’hui, à ses yeux : celle d’une vie intérieure digne de ce nom.

“« A nous de prendre conscience que pour bien vivre, nous pouvons faire un travail sur nous, que nous pouvons faire de notre existence une œuvre d’art. »”

- A quelles attentes supposées de vos contemporains correspond votre « Petit traité de vie intérieure » ?

Désormais, nous savons que posséder de plus en plus d’objets ne nous rendra pas heureux. Changer de voiture ou de téléphone portable nous fait plaisir dix minutes. Nous sommes d’éternels insatiables. Nous sentons aussi les limites de l’argent roi et des déséquilibres que cette logique produit sur le plan économique.

A côté de cela, beaucoup de gens sont déçus par la religion, attendaient d’elle qu’elle apporte des réponses aux questions du sens de la vie. Au lieu de cela, elle apparaît comme dogmatique, apportant des réponses toutes faites, décalées par rapport à l’évolution de la société. Qui plus est, créant violence et conflits.

Entre, d’un côté le matérialisme et de l’autre la religion dogmatique, les gens sont à la recherche d’autre chose, qui soit une réponse aux questions essentielles que tout être humain se pose.

Comment fonder sa vie sur de vraies valeurs ? Comment être heureux, utile aux autres ? Qu’est-ce qu’une vie réussie ? Nous nous rendons compte que les signes intérieurs de richesse ont plus de valeur que les signes extérieurs. Lire la suite