Fév 18 2021

« Il n’y a personne qui puisse vivre le moment présent » -Éric Baret

Éric Baret« Quand le moment présent est là, c’est qu’il n’y a personne pour le vivre. Quand vous êtes là en tant que personne, vous ne pouvez vivre que dans le futur ou le passé. Vous ne pouvez pas être présent à la sensation, vous pouvez uniquement être une avec la sensation. Donc vivre le présent cela veut dire que l’idée d’être une personne n’est pas là. Dans l’instant, il n’y a pas de problème, le problème intervient quand on se réfère à l’image d’un soi-même. Apprendre à aborder la vie d’une manière neuve. Il y a des gens qui ne regardent pas. Des gens passent devant Notre-Dame sans la regarder parce qu’ils l’ont déjà vue, d’autres ne regardent pas la pleine lune pour la même raison, d’autres ne regardent pas leur mari parce qu’ils l’ont déjà vu. Tôt ou tard vous n’avez plus besoin d’une mémoire du futur. » Lire la suite


Oct 25 2020

LA « DÉ-PRESSION » – Jean-Marc Nantel

 

Un texte destiné à la revue Recto-Verseau de novembre 2007, consacrée au thème de la « dépression ».

Comme le dit son nom, la dé-pression est une chute de pression.

Contrairement aux apparences, la pression n’est pas le résultat des circonstances extérieures, mais bien le reflet d’une attitude mentale.

Cette attitude est composée de projection et d’anticipation.

La projection est le pouvoir du mental de créer des formes, qui sont ensuite confondues avec la réalité. Lire la suite


Mai 30 2020

Vous n’êtes vivant que dans l’instant présent!


Oct 17 2011

Marcher pendant 11 ans

Daphné Cameron
La Presse

Le 18 août 2000. Jean Béliveau quitte le Québec avec 4000$, un petit tricycle à bagages et le rêve fou de faire le tour du globe à pied. Quelque 75 500 km, 4077 jours et 64 pays plus tard, le marcheur de 55 ans termine aujourd’hui son incroyable voyage. Après une marche de 11 ans et 2 mois, Jean Béliveau rentre à Montréal.

Pour comprendre le projet de voyage de Jean Béliveau (à ne pas confondre avec le célèbre joueur de hockey), il faut remonter à la crise du verglas. À l’époque, M. Béliveau est propriétaire d’une entreprise qui vend des enseignes lumineuses. La panne d’électricité qui plonge une partie du Québec dans le noir pendant des semaines est ravageuse pour les affaires. M. Béliveau se résigne et ferme son commerce.

«J’ai vécu une écoeurantite aiguë. Je me disais que même si je changeais de domaine, ça resterait du pareil au même: trouver des marchés, vendre des produits. Je connaissais la musique. Après avoir fermé le commerce, je suis tombé dans une petite dépression, mais je n’ai jamais pensé prendre des médicaments. J’ai alors commencé à courir.»

Le bonheur dans la course

M. Béliveau retrouve le bonheur dans l’entraînement. Un jour, lorsqu’il est sur le pont Jacques-Cartier, il se met à imaginer en combien de temps il pourrait rejoindre New York, puis le Mexique, l’Amérique latine et même… le reste du monde.

«Je suis revenu à la maison à la course et j’ai fait l’estimation de tout cela: ça me donnait théoriquement une dizaine d’années.» Lire la suite