Août 8 2020

« Portrait-robot » des sans-ego

 

  • Tout d’abord, il est clair qu’ils ont gardé leur individualité et sont loin d’être standardisés, encore moins des robots ! Leur caractère et leur tournure d’esprit demeurent, même s’ils ont évolué. Certains sont fougueux (et le demeurent), d’autres calmes et paisibles, d’autres très actifs, d’autres absolument inactifs…
  • La paix intérieure, dans les épreuves comme dans les joies de l’existence. Cette paix n’est pas menacée par les drames, les maladies, ni même les tortures. Appelée apatheia dans le monde orthodoxe, elle est aussi la « Paix qui dépasse tout sentiment » (Saint Paul).
  • Le détachement des choses du monde. Même s’ils vivent dans le monde, « ils ne sont pas du monde », comme disait Jésus. Ce même détachement concerne à la fois leur propre vie, celle des autres et les événements dans lesquels ils évoluent.
  • L’absence de peur, en particulier celle de la mort, qui n’est pour eux qu’une formalité administrative ! Elle concerne aussi les autres peurs existentielles telles que la peur de manquer, la peur du lendemain, la peur de ceci ou de cela.
  • La conscience ancrée dans l’éternel présent. Le passé ne les taraude pas et l’avenir ne les inquiète pas.
  • L’absence de volonté propre. Le « je veux » a disparu au profit de « ce qui doit être ».
  • L’abandon à la volonté divine, à la divine Providence, à ce qui est.
  • La bienveillance envers tous. Même s’ils peuvent avoir des préférences au niveau relatif, leur amour s’écoule d’une manière uniforme sur tout et sur tous. Lire la suite