Fév 23 2021

Le dualisme nuit gravement à la santé

DualismeSi l’âme ne pèse que 21 grammes, croire en son existence risque de vous faire prendre beaucoup plus de poids. D’après une étude parue dans Psychological Science, et intitulée « L’esprit est prompt, mais la chair est faible : les effets du dualisme sur nos comportements », un individu a moins de chances d’adopter des comportements sains s’il croit à la séparation de l’âme et du corps. D’après les auteurs, si le dualisme correspond à un mécanisme cognitif universel, les individus répriment plus ou moins cette croyance naturelle. Or plus une personne est persuadée que sa pensée se distingue de son corps, moins elle accorde de l’importance à sa santé. À l’inverse, un « physiciste », pour qui la conscience n’est qu’un ensemble de mécanismes physiques et chimiques, se rendra plus souvent chez le médecin, mangera plus équilibré et fera plus d’exercice physique. Réduire les croyances dualistes d’une personne améliore « immédiatement »  ses habitudes sanitaires, d’après les résultats de l’une des expériences de l’étude. Selon les auteurs, ces observations pourraient avoir de « profondes implications » dans la vie de tous les jours. La métaphysique va-t-elle devenir un problème de santé publique ?

Source : Philosophie Magazine – Avril 2013 No 65 /15

Jan 24 2021

La réalisation qu’il n’y a personne -Tony Parsons


Nov 1 2020

Dyade ou dualité

Les philosophes grecs ont baptisés dyade le principe de la « dualité » ou de l' »altérité ». Ils lui associent l' »audace », suggérant une forme d’intrépidité ou d’impudence dans cette disjonction avec l’entièreté originelle, voire même l' »angoisse » du désir ardent de revenir à l’unité.

La dyade ou dualité fut aussi appelée « illusion »…

Son principe est la polarité; elle peut survenir n’importe où et commande notre sensation de séparation des uns avec les autres, séparation avec la nature, séparation avec notre part divine.

Les Grecs ont relevés un paradoxe à propos de la dyade: si elle donne clairement l’impression d’éloigner de l’unité, ses pôles opposés se souviennent de leur source et s’attirent en une tentative de fusion, de retour à cet état d’unité.

Ainsi dyade divise et unit simultanément, repousse et attire, sépare et rassemble.

A travers la métaphore mathématique, la dyade apparaît comme la porte entre le Un et le Nombre, entre la nomade et tous les autres nombres. Les pythagoriciens voyaient dans la représentation symbolique de la vesica piscis un couloir conduisant à l’introspection spirituelle. Du voyage spirituel au passage de la naissance…

Sa forme vulvaire la fit longtemps associer à la fertilité et à la féminité divine.

 

http://leveildenout.blogspot.com

Oct 11 2020

Importance de la non dualité-Andrew Cohen

Andrew Cohen fait la distinction entre un changement résultant d’un travail psychologique et le changement le plus fondamental au niveau spirituel. Ce changement spirituel doit venir en premier, il consiste en un changement profond dans notre vision de nous-même : nous voir comme n’ayant JAMAIS ÉTÉ SÉPARE DU TOUT.

http://youtu.be/fBDZhDriR60


Sep 1 2020

Signe d’appartenance

Que nous nous sentions dignes ou indignes, acceptés ou rejetés, notre appartenance au monde ne change pas, ne s’altère pas. Tout ce qui advient, favorable ou défavorable, marque et signifie cette appartenance. Finalement, la reconnaître, c’est constater notre présence, notre émanation, et aussi que rien ne pourrait être sans elle. Toute tentative de faire quelque chose pour qu’elle existe ou pour la confirmer, ne vient que dans un second temps, ne servant qu’à valider la croyance d’une séparation.

http://www.denismarie.net


Nov 6 2019

Par-delà notre illusion s’ouvrent les voiles

Par le Passeur.

Le sentiment de séparation est une serrure artificielle particulièrement solide dans les cultures occidentales, mais dont nous pouvons nous affranchir. Parce qu’on nous l’a appris, nous nous sommes façonnés notre vie durant des bulles de « sécurité » dont les membranes se sont épaissies au fil des expériences mal comprises qui sont devenues autant d’épreuves. L’espace que nous nous réservons dans ces bulles – en fait l’espace qui est la cellule minimale de survie de notre Moi – varie selon notre capacité à l’investir et à le maintenir.

Pour beaucoup, cet espace est le minimum considéré comme vital. Et c’est ce manque d’espace dans la bulle qui rend agressif et soucieux de coloniser davantage d’espace. C’est une des raisons pour lesquelles il y a tant d’agressivité et de défiance dans les villes. Tel que c’est vécu, l’espace commun y est restreint et doit être distribué entre tous en fonction des rapports de force qui s’établissent. Les guerres de colonisation y sont donc permanentes et ceux qui en sont victimes décuplent leur agressivité pour tenter de trouver un peu d’oxygène et de reconnaissance de soi.

Évidemment, tout ceci est insensé. Mais c’est pourtant ce qu’on nous a habitué à créer et à renforcer depuis notre enfance. Il va de soi que pour avancer sur le chemin de l’amour de soi et de l’amour d’autrui, il faut percer cette bulle et s’en extirper. C’est un réel effort, il est même considérable tant cette bulle est intégrée à la conception que nous avons de nous-même, tant nous nous sommes mis dans la tête qu’elle nous représente et que toute tentative non autorisée de l’approcher est vécue comme une agression.

Pourtant, nous savons ouvrir cette bulle à nos proches, nous savons fusionner des bulles entre elles si nous le désirons. Et ce processus de fusionnement, telles des bulles de savon qui s’attirent et s’unissent, s’appelle l’amour. C’est parce que nous aimons un ami, un enfant, un homme ou une femme, un chien, un chat, un arbre, un paysage, que nous élargissons notre espace vital au leur. C’est donc quelque chose que nous savons faire lorsque nous le choisissons.

Il est salutaire de bien se représenter ce que signifie cette bulle fictive mais si prenante. Elle est la manifestation artificielle mais bel et bien concrète de notre sentiment de séparation. On l’emmène partout avec nous et elle conditionne nos rapports aux autres et notre ouverture à toutes les perceptions. Concrètement, elle nous amène souvent à percevoir l’étranger qui approche avec un sentiment premier – variable selon les cultures – de défiance et parfois même de défense. Alors que nous pourrions l’accueillir avec le sourire et dans la joie d’un partage possible au sein d’un nouvelle expérience enrichissante, nous opposons d’emblée un masque guerrier qui ne cache en fin de compte une fois de plus que la peur de voir sa bulle de « sécurité », bien illusoire, atteinte dans son intégrité. Ce qu’on appelle un sentiment de défiance : je me défie de celui que je ne connais pas et qui est susceptible d’envahir mon espace vital.

Quand on se sent « séparé » de l’univers, on se sent seul et petit, vulnérable au sein d’un nid de prédateurs imaginaires, qui en réalité, se sentent comme nous et ont tout aussi peur de l’autre. Chacun porte ainsi en lui le potentiel d’un prédateur pour autrui. Le serpent se mord la queue en cercle non parce qu’il s’est trouvé, comme il en est originellement le symbole, mais parce qu’il se dévore en ne se reconnaissant pas lui-même. L’illusion se nourrit d’elle-même.

La plupart ont connu au moins une fois dans leur vie ces rares moments où la bulle s’ouvre et où l’on fusionne avec tout ce qui nous entoure. Ca peut être assis sur le flanc d’une montagne à écouter le vent dans les sapins, devant le spectacle d’une aube ou d’un crépuscule, dans une salle de concert où la musique emplit l’âme, au sein une assemblée fraternelle dont la communion ouvre les cœurs ou encore dans une méditation… Quelle que soit l’occasion, c’est toujours un moment de grâce inoubliable. Remontez au sentiment qui fut le vôtre lorsque cela vous est arrivé, sentez-en l’empreinte qu’il a laissé à travers le temps, contactez ce que vous étiez en cet instant et percevez la richesse immense qui fut alors la vôtre. Ces moments sont la Vérité. Ces moments sont la vision de ce que vous êtes et que vous abandonnez à chaque fois que par habitude et négligence se referme votre bulle.

Personne d’autre que vous ne peut faire le choix d’entreprendre l’effort au quotidien de dissoudre ce qui vous maintient dans le mal-être de la séparation. Cet effort n’est rien d’autre qu’une vigilance à exercer sur nous même, sur notre manière d’approcher l’autre ou de l’accueillir.

En cette période bénie de l’histoire de notre humanité, nous allons tous vers la réunification. Notre monde abandonne la séparation pour aller vers l’Unité. Qu’est-ce que cela veut dire ? Ça veut dire que parce que le moment est venu, notre Terre, qui est une conscience à part entière, a entrepris son ascension vers une fréquence vibratoire plus élevée et que tout ce qu’elle porte se trouve devant le choix d’accepter ou pas cette ascension avec elle.

Dans notre histoire, le sentiment de séparation a existé parce que la basse fréquence de la matrice de vie qui a été la nôtre a forgé le moule de ce sentiment. Chaque être dont le travail fait sur lui-même a rehaussé sa fréquence vibratoire, a pu dissoudre une part plus ou moins épaisse de ce sentiment de séparation. Quelques êtres d’exception, qui souvent ont consacré une vie à cela, ont pu atteindre le stade de la fusion. Aujourd’hui, l’ancienne matrice est quasiment dissoute et le nouveau treillis énergétique qui se tisse autour de la Terre ne laisse pas plus de place au sentiment de séparation qu’à tout autre sentiment de nature involutive qui polluerait son espace (voir cet article). Tout ce que porte la Terre fait donc le choix, en conscience ou non, de suivre le mouvement et de rester là, ou pas.

Pour celles et ceux qui ont fait le choix d’âme de suivre cet élan ascensionnel, c’est un confort que d’avoir conscience que seules nos croyances et nos habitudes sont à présent nos limites. Il n’y a plus une vie à consacrer à l’éveil pour s’extirper de la matrice qui nous a enfermé. La matrice ancienne n’est plus ou pratiquement plus. Tout va donc beaucoup plus vite en réalité et seuls nos attachements peuvent encore nous freiner. Il n’y a plus de fausse obligation a considérer que l’espace commun doit être distribué, il peut demeurer ouvert à tous sans qu’on y pose la moindre clôture. Dans le nouveau paradigme qui se met en place, le respect et la fraternité entre les êtres et les peuples se fera naturellement. La confiance remplacera la défiance et elle sera pleinement justifiée dans les faits.

J’ai conscience que parmi ceux qui s’éveillent à cette mutation majeure, certains ont beaucoup de mal à croire que le monde va changer à ce point. Ils sont encore englués dans tout ce qui a fait leur vie et à ce stade ce sentiment est donc tout à fait normal. C’est pourquoi il n’y a aucune utilité à s’arrêter au jugement et à la critique et aucun bienfait à s’agiter encore dans les polémiques et les conflits. La seule chose à faire durant cette période de transition pas toujours confortable en raison de l’opposition acharnée en soi de l’ego, c’est d’avancer à la seule écoute de son intuition, en prenant partout avec gratitude ce qui est offert de bon pour soi sur le chemin. Lorsque cette phase transitoire où les oscillations du moral sont fréquentes, avec leurs sinusoïdes de doutes et de sentiments d’euphorie, est passée, alors il ne s’agit plus que d’Être. Ce qui signifie maintenir la vibration établie, dans laquelle les doutes, les baisses de moral et tout autre sentiment qui tire vers le bas, ne sont plus qu’un souvenir du temps où l’on était enfermé dans sa bulle.

En cet état « d’Être », tout devient très simple au quotidien, la joie de vivre est omniprésente et la lumière en soi rayonne. On n’entre plus dans les conflits car l’on voit en l’autre qui s’oppose, comme en un livre ouvert, la blessure en lui qui se manifeste. C’est la compassion qui remplace alors la réaction et elle est un baume de guérison pour celui qui la reçoit, même s’il est possible qu’il ne la perçoive pas ainsi. Peu à peu d’ailleurs, les conflits ne se présentent plus à nous car ils ne sont plus dans notre réalité. La fréquence vibratoire en laquelle ils naissent et grandissent n’est plus la nôtre et les réalités s’éloignent.

Nous avons créé nos champs d’expérimentation en fonction de ce que nous avions à comprendre et à guérir en nous. Mais nous sommes arrivés au point où une toute nouvelle expérimentation s’installe qui se substitue à celle en cours. Si nous avons choisi de la vivre, nous la vivrons, avec plus ou moins de confort dans le passage d’un monde à l’autre selon que nous aurons jeté plus ou moins de sacs de sable par-dessus bord. A l’échelle de nos sacs de sable, la bulle que nous croyons représenter notre intégrité physique et subtile est celle qui compresse l’enveloppe et empêche la montgolfière de s’élever. L’amour est le souffle chaud qui la gonflera.

Fraternellement,

© Le Passeur – 26 Juillet 2011 – http://www.urantia-gaia.info Cet article est autorisé à la copie à la seule condition de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.