Août 13 2020

Quel est l’avenir de l’humanité ?

Publié par Saby

On peut se demander quel est l’avenir de l’humanité, l’avenir de tous ces enfants que vous voyez criant, jouant, si heureux, doux, aux jolis minois – quel est leur avenir ?

L’avenir est ce que nous sommes maintenant. Cela a été ainsi historiquement depuis des milliers d’années – la vie et la mort, et tout le labeur de nos vies. Il ne semble pas que nous ayons beaucoup prêté attention à l’avenir. Vous regardez à la télévision des divertissements sans fin du matin jusque tard dans la nuit, mais à l’exception d’un ou deux canaux, ils sont très brefs et pas très sérieux.

Les enfants sont divertis. Toutes les publicités soutiennent le sentiment que vous êtes en train de vous divertir. Et ceci se passe pratiquement partout dans le monde. Quel sera l’avenir de ces enfants ?

Il y a le divertissement du sport – trente, quarante mille personnes observant quelques personnes dans l’arène en criant et en s’égosillant.

Et vous aussi allez voir des cérémonies produites dans une grande cathédrale, des rituels, et cela aussi est une forme de divertissement, seulement vous dites que cela est saint, religieux, mais cela reste un divertissement – une expérience sentimentale, romantique, une sensation de religiosité.
En observant tout ceci dans les différentes parties du monde, en regardant l’esprit occupé avec de l’amusement, du divertissement, du sport, on doit inévitablement demander, si l’on est d’une quelconque manière concerné : quel est l’avenir ? Plus de la même chose sous différentes formes ? Une variété d’amusements ?

Il vous faut donc envisager, si vous êtes un tant soit peu conscients de ce qui vous arrive, comment les mondes du divertissement et du sport capturent votre esprit, formatent votre vie. Où tout cela conduit-il ?

Ou peut-être n’êtes-vous pas concerné du tout ? Vous ne vous occupez probablement pas de demain.
Vous n’y avez probablement pas réfléchi, ou, si vous l’avez fait, vous pouvez dire que c’est trop complexe, trop effrayant, trop dangereux de penser aux années à venir – pas à votre âge en particulier, mais au destin, si nous pouvons utiliser ce mot, au résultat de notre mode de vie actuel, rempli de toutes sortes de sentiments romantiques, et de poursuites émotionnelles, et à tout le monde du divertissement qui empiète sur votre esprit. Si vous êtes un tant soi peu conscient de tout cela, quel est l’avenir de l’humanité ?

Comme nous l’avons dit plus tôt, l’avenir est ce que vous êtes maintenant.

S’il n’y a pas de changement – non pas des adaptations superficielles, des ajustements superficiels à n’importe quel modèle, politique, religieux ou social, mais un changement qui est beaucoup plus profond, qui demande votre attention, vos soins, votre affection – s’il n’y a pas un changement fondamental, alors l’avenir est ce que nous faisons tous les jours de notre vie dans le présent.
Le changement est un mot relativement difficile. Changer pour quoi ? Changer pour un autre motif ? Pour un autre concept ? Pour un autre système politique ou religieux ? Changer de ceci à cela ? C’est encore à l’intérieur du royaume, ou du domaine de « ce qui est ». Changer vers ce qui est projeté par la pensée, formulé par la pensée, matériellement déterminé.
Donc, on doit explorer avec précaution dans ce mot « changement ».
Y a-t-il un changement s’il y a un motif ?
Y a-t-il un changement s’il y a une direction particulière, une fin particulière, une conclusion qui semble saine, rationnelle ? Ou peut-être une meilleure expression serait-elle « la fin de ce qui est ». La fin, pas le mouvement de « ce qui est » vers « ce qui devrait être ». Ceci n’est pas un changement. Mais la fin, la cessation, le – quel est le mot juste ? – Je pense que « fin » est un bon mot, tenons-nous en donc à celui-ci.
La fin. Mais si la fin a un motif, un but, c’est une question de décision, alors c’est simplement un changement de ceci en cela. Le mot « décision » implique l’action de la volonté. « Je vais le faire », « Je ne vais pas le faire ». Quand le désir entre dans l’acte d’en finir, ce désir devient la cause de la fin. Là où il y a une cause, il y a un motif et ainsi il n’y a pas du tout de fin réelle.
Extrait « Krishnamurti For Beginners » page. 201, publié par la Fondation Krishnamurti en Inde

Juil 24 2020

krishnamurti-de la liberté

Telle est la  » première et dernière liberté  » dont nous entretient ce livre, qui résume toute la pensée et l’enseignement du grand philosophe indien. Sans nous enfermer dans aucun système, nous invitant au contraire à une mise en question permanente, il aborde les problèmes fondamentaux de la vie avec le seul souci de rendre l’homme plus libre. C’est sans doute pourquoi le rayonnement de Jiddu Krishnamurti (1895-1986) ne cesse de croître, de génération en génération, dans un monde et une société de plus en plus en proie à l’inquiétude spirituelle.

livre audio en entier ici :http://www.nous-les-dieux.org/Krishnamurti/Krishnamurti_1950%27s/La_Premi%C3%A8re_et_Derni%C3%A8re_Libert%C3%A9


Juil 8 2020

L’intelligence – Krishnamurti

« Qu’adviendra t`il de nous tous une fois atteint l’age d’homme ou de femme ? Vous êtes-vous jamais demandé ce que vous alliez faire quand vous serez adultes ? Selon toute probabilité, vous allez vous marier, et, avant même de comprendre ce qu’il vous arrive, vous serez devenus parents ; vous serez alors ligotés à votre bureau ou à votre cuisine, où vous allez peu à peu dépérir. Votre vie va-t-elle se résumer à cela ? Vous êtes-vous déjà posé la question ? Cette question n’est-elle pas légitime ? Si vous êtes issus d’une famille riche, une belle situation, votre père peut vous assurer un emploi rémunérateur ; ou vous pouvez faire un beau mariage ; mais là encore, vous allez vous abîmer, vous détériorer. Vous saisissez ? Lire la suite


Juil 5 2020

Est-ce là le but de l’Éducation, de vous obliger volontairement ou non à vous adapter à cette structure démente qu’on appelle la société?

krishnamurti« Voyez-vous, vous vivez dans une des plus belles vallées que j’aie jamais vue. Il s’y attache une atmosphère particulière. Avez-vous remarqué, surtout au crépuscule et aussi au point du jour, une certaine qualité de silence qui pénètre, qui imprègne toute la vallée ? Je crois qu’il y a autour de nous des collines parmi les plus anciennes du monde et l’homme ne les a pas encore abîmées. Partout où l’on va, dans les villes et ailleurs, l’homme détruit la nature, abat les arbres pour construire de plus en plus de maisons, polluant l’air avec ses automobiles et ses industries ; il détruit les animaux – comme le tigre qui a presque disparu. Il détruit tout parce qu’il naît de plus en plus d’enfants et qu’ils ont besoin de plus en plus d’espace. L’homme répand graduellement la destruction dans le monde entier. Quand on arrive dans une vallée comme celle-ci – où la population est peu nombreuse, où la nature n’est pas profanée, où règnent le silence, le calme, la beauté – on en est tout étonné. Chaque fois que l’on vient ici, on ressent l’étrange particularité de cette terre, mais il est probable que vous vous y êtes habitués. Vous ne contemplez plus les collines, vous n’écoutez plus les oiseaux, vous n’entendez plus le vent dans les feuilles. Petit à petit, vous êtes devenus indifférents.

L’éducation ne consiste pas à apprendre dans des livres, à confier certains faits à la mémoire, mais à apprendre comment regarder, comment écouter toutes ces choses que racontent les livres, que ce qu’ils racontent soit vrai ou faux. Tout cela fait partie de l’éducation. Elle ne consiste pas simplement à passer des examens, à obtenir un diplôme et une situation, à se marier et à s’installer, mais encore à savoir comment écouter les oiseaux, comment voir le ciel, l’étonnante beauté d’un arbre, le dessin des collines, comment les sentir, comment être vraiment en contact avec toutes ces choses. Tandis que vous allez vieillir, ce sentiment d’écouter, de regarder, disparaîtra malheureusement, parce que vous aurez des soucis, parce qu’il vous faudra plus d’argent, une plus belle automobile, plus ou moins d’enfants. On devient jaloux, ambitieux, avide, envieux ; et ainsi on perd ce sentiment de la beauté de la terre. Vous savez ce qui se passe dans le monde. Vous êtes forcément au courant de l’actualité. Il y a des guerres, des émeutes, une nation se dressant contre une autre. Dans ce pays également, il y a des divisions, des séparations, et il y a un taux de natalité croissant, une misère, des conditions sordides, une dureté grandissante. L’homme est indifférent à tout ce qui peut arriver à son prochain, pourvu qu’il soit, lui, bien en sécurité. Lire la suite


Mai 25 2020

Krishnamurti – L’impossible Question

A. – Vous nous proposez d’observer les actions de notre vie quotidienne, mais quelle est l’entité qui décide ce qu’il y a lieu d’observer et quand ? Qui décide s’il faut observer ?

K. – Décide-t-on d’observer ? Ou bien observe-t-on tout simplement ? Prenez-vous une décision pour dire : « Je vais observer et apprendre » ? Parce qu’alors surgit la question : « Qui décide ? » Est-ce la volonté qui dit : « Je dois » ? Et si elle n’y parvient pas elle se punit et affirme : « Je dois, je dois, je dois » ; c’est une situation de conflit ; par conséquent un esprit qui se décide à observer n’observe pas du tout.

Vous vous promenez sur une route, quelqu’un passe près de vous, vous observez et vous vous dites : « Comme il est laid, il sent mauvais, il pourrait se dispenser de faire ceci ou cela. » Vous prenez conscience de vos réactions envers ce passant, vous avez conscience de juger, de condamner et justifier ; vous observez. Vous ne vous dites pas : « Je ne dois pas juger, je ne dois pas justifier. » Cette prise de conscience de vos réactions n’a rien d’une décision. Vous rencontrez quelqu’un qui vous a insulté hier. Immédiatement vous êtes tout hérissé, vous êtes nerveux, anxieux, vous commencez à le prendre en aversion ; prenez conscience de cette aversion, prenez conscience de tout cela, ne décidez pas « de prendre conscience ». Observez, et dans cette observation il n’y a ni « observateur » ni chose « observée » – il n’y a qu’observation. L’ « observateur » n’existe que lorsque vous accumulez le contenu de votre observation ; si vous dites : « Tel homme est mon ami parce qu’il m’a flatté », ou : « Il n’est pas mon ami parce qu’il a dit de moi quelque chose de désobligeant, ou quelque chose de vrai mais qui ne me plaît pas » – il y a là une accumulation de l’observation et cette accumulation est l’observateur. Si vous observez sans accumulation, il n’y a pas de jugement. Ceci, vous pouvez le faire tout le temps ; au courant de cette observation certaines décisions sont prises évidemment, mais ces décisions sont des résultats naturels, et non des décisions émanant de l’observateur qui a accumulé.

 

http://lesdernieresnouvellesdumonde.blogspot.com

Avr 20 2020

Krishnamurti: Mourir chaque jour

Comme quoi Swami Gougou n’ai rien inventé, la preuve :

http://youtu.be/5Z3MN3s6Nsw


Avr 13 2020

Non-dualité

Non-dualité

La Non-Dualité, concept d’origine sanskrit (advaita), se vit plus qu’elle ne se définit. Elle est le vécu de l’unité absolue de tout ce qui est.

Voici, quelques lignes sur l’enseignement des témoins de la non-dualité ( Krishnamurti, Ramana Maharishi, G.Klein, Osho, S. Prajnanpad. Priyananda…)Se déconditionner: Abandonner les idées, opinions, préjugés, attirances et répulsions, oui-dires, superstitions, traditions, croyances… puis ensuite:

Se rééduquer : Il faut calmement examiner ce qui est. Mettre de côté ce que vous n’avez pas examiné vous-même. Vous pouvez alors reconstruire une structure solide, juste et ouverte à la connaissance directe. Garder le vrai, éloigner le faux. Vous verrez alors que peu d’informations sont vraies. De première main. Les autres demandent complément d’informations. Mettez-les de côtés jusqu’à ce que vous ayez assez de documentation pour conclure, mais pas avant.

La différence : la première grande vérité. Parmi les milliards d’êtres et de choses, aucune n’est tout-à-fait semblable à une autre. Alors évitons de faire des associations par analogie, et sachons voir ces différences. On voit des ressemblances qui n’existent pas. C’est dû au manque de raffinement de notre vue. Avoir une vision fixe et rigide du monde extérieur est l’expression de l’ignorance et la cause de tous nos malheurs. Tout change, tout est différent mais nous ne réussissons pas à le percevoir. Nous voyons toujours ce que nous voulons voir. C’est l’illusion (Maya), un voile devant nos yeux, qui nous empêche de voir ce qui est. Fondamentalement, ce qu’il faut voir, c’est que tout est différent. Je suis ici, tu es là. Les deux sont différents. Lire la suite


Mar 19 2020

Qui est Krishnamurti?

«Ami, ne vous préoccupez pas de savoir qui je suis, vous ne le saurez jamais.»

– Krishnamurti

Source: http://www.krishnamurti-france.org

Jan 15 2020

Krishnamurti – Cette Lumière en Nous (extrait audio)

Seul celui qui est anonyme est en état de non-violence, ignore la violence. Il faut donc mourir chaque jour. (Krishnamurti)

http://youtu.be/F4-LSevz_bU


Jan 29 2012

La non-dualité expliqué en HD.