Août 23 2020

L’acceptation selon Wayne Liquorman

Question : Qu’entendez-vous par acceptation ?

 

Wayne : Lorsque vient l’acceptation, cela coupe l’implication et il y a la paix. Ce n’est pas la paix momentanée obtenue par la satisfaction d’un désir. Et ce n’est pas non plus la paix de l’oubli. Il s’agit plutôt de la paix au centre de la tempête, l’œil du cyclone. Tout autour il y a le tumulte tourbillon de la vie, mais dans l’œil du cyclone règne la paix, la quiétude. L’acceptation dont je parle est synonyme de cette paix et de cette quiétude.

 

Donc, ayant remarqué cela, tout ce qui nous reste à faire, c’est accepter. (rire) C’est si simple. Ce n’est pas grand-chose n’est-ce pas ? Peut-être avez vous remarqué que l’acceptation est imprévisible. Vous ne pouvez la provoquer vous-même! En dépit de vos meilleures intentions, de vos plus valeureux efforts, l’acceptation a le chic pour vous glisser entre les doigts. L’acceptation survient, comme le fait la non-acceptation. Elle survient. L’acceptation peut surgir à tous instants et sans avertissements, sans préparation.

Mais vous ne pouvez la fabriquer. Et reconnaître que vous ne pouvez la fabriquer, est en soi l’acceptation. L’acceptation peut surgit à n’importe quel moment et interrompre l’implication horizontale. Et l’interruption horizontale est la paix. Maintenant, si la compréhension intellectuelle a une quelconque valeur, c’est qu’elle peut envahir l’esprit et induire l’acceptation, en même temps que la compréhension que TOUT EST CONSCIENCE, que tout ce qui se produit ne pouvait être autrement. Ceci n’est pas pour dire que cela ne vas pas changer dans la minute qui suit. Mais en CET INSTANT PRÉCIS, il ne pouvait en être autrement. Et reconnaitre cela est acceptation, la reconnaissance que CECI EST, est la paix.

 

Ceci n’a rien à voir avec l’approbation. Je ne suis pas en train de dire que vous devez aimer ce qu’il se passe. L’acceptation peut embraser quelque chose de tout à fait horrible, de tragique, de douloureux. Et au milieu de l’horreur, de la douleur, il peut y avoir la paix. Et la paix se trouve dans l’acceptation, dans la reconnaissance que CELA EST, en cet instant.

 

Quand cela se produit, nous disons que c’est la Grâce. Cette compréhension, cette acceptation, cet arrêt de l’implication, cette paix, est la Grâce. Remarquez que « Grâce » est bien sûr un terme spirituel pour dire « bonne fortune »! (rire). Lorsque les choses vont dans notre sens, lorsqu’elles nous procurent quelque chose de personnellement satisfaisant, nous disons que c’est la Grâce. Quand c’est horrible, nous disons que c’est la volonté de Dieu. (rire). Mais la chose importante au sujet de l’un ou l’autre de ces termes tient dans la reconnaissance que « je ne l’ai pas fait ». Je, en tant qu’agissant séparé, ne l’ai pas fait. Il y avait là à l’œuvre  un agent étranger à ma petite volonté.

 

Lorsque j’ai fait la rencontre de Ramesh  (ndlr : Balsekar), et qu’il parlait de cela, j’ai trouvé ça incroyablement libérateur car la plupart des enseignements que j’avais rencontré jusque-là semblaient flotter dans une sorte de vide qui ne prenait pas CECI en compte. CECI, cette vie, cette activité quotidienne, cet « aller au travail, faire l’amour, crier après le chien, prendre un repas » et toutes ces choses-là, était, en quelque sorte profane, comparé à la présence spirituelle exaltée.  D’un manière ou d’une autre, tout aspect spirituel était hôte à CECI. Or ce qu’avançait Ramesh de façon très claire, c’était que CECI était sacré. La manifestation sous tous ses aspects, à la fois positifs et négatifs, ceux que l’on aime et ceux que l’on aime pas ; ceux qu’on approuve et ceux que l’on n’approuve pas, ceux que l’on changerait volontiers et les autres, que l’on ne changerait pour rien au monde. Chacune de ses choses, chaque facette de la manifestation phénoménale est sacrée et porte en elle l’empreinte de Dieu.

 

Ramesh était un banquier. Un banquier! Il vivait dans le monde. Il était marié. Il avait des enfants. Sa spiritualité était une spiritualité qui embrassait tout CECI dans son entier. Et cela avait du sens pour moi, cela résonnait en moi, cela sonnait juste en moi. Je n’étais pas intéressé par une spiritualité qui m’aurait commandé d’aller me retirer dans une grotte, d’aller me faire ronger les chairs par de la vermine pour attester combien j’étais spirituel. Cela semblait ridicule. Et c’est ridicule si c’est fait délibérément fait pour atteindre quelque chose.
Il y avait un maitre zen, largement cité qui enseignait : « Vous coupez du bois et portez de l’eau ». J’en suis venu à comprendre qu’il parlait du travail quotidien. De nos jours, eau et chauffage sont fournis. Votre travail, c’est d’aller marteler les touches d’un clavier d’ordinateur. Votre travail, c’est d’apprendre quelque chose à un groupe de gens. Votre travail c’est d’aller extraire du pétrole. Quel que soit votre travail, ce,st couper du bois et porter de l’eau, c’est faire CECI. C’est faire la vie. Dieu est ici. Ici même. En cet instant, en ce lieu. Vous n’avez pas nécessairement besoin de vous précipiter en Inde! Dieu soit loué! (rire tonitruant).

 

En fait, ce matin quelqu’un m’a demandait ce qui avait changé après que ce sens de l’agir personnel se fut évanoui. De quoi s’agissait-il? Qu’en était-il ? Franchement, quand cela s’est produit, le sentiment le plus clair était que littéralement, rien ne s’était passé. Très profondément, RIEN NE S’ÉTAIT PRODUIT. Et cette illumination tant désiré n’était pas quelque chose. C’était littéralement rien. Six ou huit mois plus tard j’étais en Inde avec Ramesh, parlant de cette affaire d’illumination, et je lui ai dit: « Vous savez, si quelqu’un devait me demander « Êtes-vous illuminé? », je crois que je devrais répondre non » Et il enchaîna : « Il vous faudrait répondre Non, mais il y a Compréhension ici« . C’était la tournure de phrase parfait. Non, Il n’est pas d’individus illuminés. Mais il y a ici la Compréhension. Pas ici (pointant son index vers son corps) Là! (Pointant l’espace immédiatement devant lui, avec un geste descendant de la main, les cinq doigt réunis). Et cette Compréhension se manifeste, est rendu palpable, dans la relation avec celui qui est en Résonance, découvre cette connexion. La existe le Gourou. Le Gourou est créé dans cette relation. En l’absence de cette relation, il y a simplement un mécanisme corps-mental, semblable à n’importe quel autre, qui traverse sa journée faisant ce qu’il fait, agissant selon sa nature, réagissant selon sa nature. Le Gourou existe uniquement dans la relation avec le disciple. Autrement il n’y a pas de Gourou.

 

Source :  Livre, l’accueil de l’évidence de Wayne Liquorman.

 

http://axial-media.over-blog.org


Août 3 2020

Nde-Emi_Témoignages et Résumé du Phénomène

Excellent reportage sur les expériences de morts imminentes.La mort, ça semble plutôt agréable mais il semble aussi que pour certains….En tout cas, il n’ est jamais trop tard….

 


Juil 9 2020

Soeur Emmanuelle : « Il suffit d’aimer »

L’essentiel du message que porte la vie est là

 


Avr 4 2020

La mort

Eh oui! Encore la mort! On n’en parlera jamais assez. La mort, c’est la vie et la vie c’est la mort. Nous vivons malheureusement dans un monde où l’on nous enseigne la peur de vivre. En effet, en tentant de nous surprotéger de tout par des ‘ Tu aurais pu te tuer, fait attention’, par la recherche systématique d’un coupable lors d’un accident etc… Nous finissons par avoir peur de la mort. Donc, avoir peur de la mort, c’est avoir peur de vivre. La mort est partie intrinsèque de la vie et personne n’y échappe. Il ne s’agit pas ici de banaliser la mort mais plutôt d’y faire face en acceptant que la mort et la vie ne font qu’Un. Il y a quelque chose de grandement libérateur en acceptant la mort comme étant partie prenante de nos vies car nous assistons alors par ce lâcher-prise, la dissolution éventuelle de notre moi. -Gougou

 


Nov 16 2011

chien zen

Humour <ahttp://reikiland.centerblog.net/chien.htm


Nov 11 2011

Soyons UN le 11-11-11 à 11 h11 (heure locale)

 

 

http://the111111event.org/