Déc 22 2020

Je suis la vie même

Un jour , Liza va voir une femme indienne dont on lui a beaucoup parlé.

« Je suis donc allé la voir. Alors même qu’elle parlait, je luttais contre tout ce qu’elle disait. J’essayais de tout organiser. J’essayais de comprendre et de relier ce qu’elle disait avec ce que je pensais connaitre. Les pensées tournoyaient et travaillaient très dur pour trouver la solution.
C’est à ce moment-là, qu’il y a eu soudain une reconnaissance de ce que je suis. Lire la suite

Déc 17 2020

ETTY HILLESUM : UNE VIE BOULEVERSÉE

 
 
ETTY HILLESUM : UNE VIE BOULEVERSÉE

« Cette peur de ne pas tout avoir dans la vie, c’est elle justement qui vous fait tout manquer. Elle vous empêche d’atteindre l’essentiel. »

« Un être humain doit être assez sociable pour ne pas imposer aux autres ses humeurs. »

« Je ne crois plus que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur, que nous n’ayons d’abord corrigé en nous. L’unique leçon de cette guerre est de nous avoir appris à chercher en nous-mêmes et pas ailleurs. »

« L’homme forge son destin de l’intérieur, voilà une affirmation bien téméraire. En revanche, l’homme est libre de choisir l’accueil qu’il fera à lui-même à ce destin. »

« On ne connaît pas la vie de quelqu’un si l’on n’en sait que les événements extérieurs. Pour connaître la vie de quelqu’un, il faut connaître ses rêves, ses rapports avec ses parents, ses états d’âme, ses désillusions… »

« En dépit de toutes les souffrances infligées et de toutes les injustices commises, je ne parviens pas à haïr les hommes. Toutes les horreurs et les atrocités perpétrées ne constituent pas une menace mystérieuse et lointaine, extérieure à nous, mais elles sont toutes proches de nous et émanent de nous-mêmes, êtres humains. » Lire la suite


Nov 6 2020

La profonde positivité de la vie – Andrew Cohen


Sep 24 2020

une belle Leçon de Vie

 

Oui, je sais, la présentation de la vidéo est très cucul et à la fin il y est écrit ‘réflection’ au lieu de ‘réflexion’ (si!si! J’ ai vérifié!) mais le message nous ramène à l’ essentiel.


Sep 20 2020

La vie – Lee Lozowick

La vie prend certains détours. La vie est bien plus vaste que nous et c’est vraiment dans l’ordre des choses que d’accepter l’inévitable. Je ne parle pas de l’inévitable dans l’avenir mais de l’inévitable maintenant.

L’avenir, nous ne le connaissons pas et parler d’inévitable quand il s’agit de l’avenir, c’est vraiment pure imagination. Le futur n’est prévisible que dans la mesure où nous ne sommes pas prêts à accepter le moment présent. Pour la plupart d’entre nous, l’avenir est inévitable parce que notre passé a défini notre existence et que nous ne faisons rien par rapport à cela. Si notre névrose est une névrose d’échec, nous pouvons être certains que nous allons échouer dans l’avenir. Tant que nous sommes dans le déni, tant que nous résistons, que nous réagissons au lieu d’accepter ce qui est, le futur est extrêmement prévisible : la même chose va se répéter encore et encore. Notre existence peut changer mais notre réaction va être la même à chaque fois où que nous soyons. Lire la suite


Sep 19 2020

Il était une fois….

Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès d’un Vieux Sage.

Éclaire-moi sur le Sentier de la Vie, demanda le Prince.

Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d’entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton cœur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi.

Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie.

Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire :

« CHANGE LE MONDE »

 – C’était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas.

Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d’autres lui résistèrent. Bien des années passèrent. Lire la suite


Sep 11 2020

Sucer toute la moelle de la vie

 

Je gagnai les bois parce que je voulais vivre suivant mûre réflexion n’affronter que les actes essentiels de la vie, et voir si je ne pourrais apprendre ce qu’elle avait à enseigner, non pas, quand je viendrais à mourir, découvrir que je n’avais pas vécu. Je ne voulais pas vivre ce qui n’était pas la vie, la vie est si chère ; plus que ne voulais pratiquer la résignation, s’il n’était tout à fait nécessaire. Ce qu’il me fallait, c’était vivre abondamment, sucer toute la moelle de la vie, vivre assez résolument, assez en Spartiate, pour mettre en déroute tout ce qui n’était pas la vie, couper un large andain et tondre ras, acculer la vie dans un coin, la réduire à sa plus simple expression, et, si elle se découvrait mesquine, eh bien, alors ! en tirer l’entière, authentique mesquinerie, puis divulguer sa mesquinerie au monde ; ou si elle était sublime, le savoir par expérience, et pouvoir en rendre un compte fidèle dans ma suivante excursion. Car pour la plupart, il me semble, les hommes se tiennent dans une étrange incertitude à son sujet, celle de savoir si elle est du diable ou de Dieu, et ont quelque peu hâtivement conclu que c’est la principale fin de l’homme ici-bas que de « Glorifier Dieu et de s’En réjouir à jamais ».

Encore vivons-nous mesquinement, comme des fourmis ; quoique suivant la fable il y ait longtemps que nous fûmes changés en hommes ; tels des pygmées nous luttons contre des grues ; c’est là erreur sur erreur, rapiéçage sur rapiéçage, et c’est une infortune superflue autant qu’évitable qui fournit à notre meilleure vertu l’occasion de se manifester. Notre vie se gaspille en détail. Un honnête homme n’a guère besoin de compter plus que ses dix doigts, ou dans les cas extrêmes peut-il y ajouter ses dix doigts de pied, et mettre le reste en bloc. De la simplicité, de la simplicité, de la simplicité ! Oui, que vos affaires soient comme deux ou trois, et non cent ou mille ; au lieu d’un million comptez par demi-douzaine, et tenez vos comptes sur l’ongle du pouce. Au centre de cette mer clapoteuse qu’est la vie civilisée, tels sont les nuages et tempêtes et sables mouvants et mille et un détails dont il faut tenir compte, que s’il ne veut sombrer et aller au fond sans toucher le port, l’homme doit vivre suivant la route estimée or, grand calculateur en effet doit être qui réussit. Simplifiez, simplifiez. Au lieu de trois repas par jour, s’il est nécessaire n’en prenez qu’un ;au lieu de cent plats, cinq ; et réduisez le reste en proportion (…).

Prête-t-on l’oreille aux plus timides mais constantes inspirations de son génie, qui certainement sont sincères, qu’on ne voit à quels extrêmes, sinon à quelle démence, il peut vous conduire ; cependant au fur et à mesure que vous devenez plus résolu comme plus fidèle à vous-même, c’est cette direction que suit votre chemin. Si timide que soit l’objection certaine que sent un homme sain, elle finira par prévaloir sur les arguments et coutumes du genre humain. Nul homme jamais ne suivit son génie, qui se soit vu induit en erreur. En pût-il résulter quelque faiblesse physique qu’aux yeux de personne les conséquences n’en purent passer pour regrettables, car celles-ci furent une vie de conformité à des principes plus élevés. Si le jour et la nuit sont tels que vous les saluez avec joie, et si la vie exhale la suavité des fleurs et des odorantes herbes, est plus élastique, plus étincelante, plus immortelle – c’est là votre succès. Toute la nature vient vous féliciter, et tout moment est motif à vous bénir vous-même. Les plus grands gains, les plus grandes valeurs, sont ceux que l’on apprécie le moins. Nous en venons facilement à douter de leur existence. Nous ne tardons à les oublier. Ils sont la plus haute réalité. Peut-être les faits les plus ébahissants et les plus réels ne se voient-ils jamais communiqués d’homme à homme. La véritable moisson de ma vie quotidienne est en quelque sorte aussi intangible, aussi indescriptible, que les teintes du matin et du soir. C’est une petite poussière d’étoile entrevue, un segment de l’arc-en-ciel que j’ai étreint.

 

Henri David Thoreau, Walden ou la vie dans les bois, Gallimard, 1922, L’imaginaire, 1990, pp. 90-91 et 215

http://www.caute.lautre.net/spip.php?article1706


Août 28 2020

La traversée vers l’autre rive

La mort d’une personne est un aspect de sa vie. 

Nous avons l’habitude d’opposer la vie et la mort, mais les hindous et les bouddhistes considèrent que l’opposé de la mort est la naissance. La Vie s’exprime par un jeu incessant de naissances et de morts. D’un certain point de vue, le bébé est mort pour faire place à l’enfant, l’enfant est mort pour faire place à l’adolescent. C’est la vérité de celui ou de celle que nous aimons de nous quitter et de poursuivre son évolution sous une autre forme.

Certaines traditions considèrent que la personne va dans un purgatoire pour achever de se purifier, pour pouvoir s’unir à Dieu, mais d’autres approches existent. Ce qui est important, c’est de ne pas retenir par notre tristesse celui ou celle qui s’en va, qu’il s’agisse de notre bébé ou d’une personne âgée.

Swâmiji avait des mots très touchants:

« Cet être qui est mort vous est cher? Vous ne voulez pas le mettre en difficulté? Alors ne créez pas pour lui un conflit entre ce qui l’attire vers la poursuite de son destin et ce qui l’attire en arrière, en disant: en partant, tu me fais tellement souffrir. »

Même si cela nous fait de la peine, cela ne justifie pas que nous mettions celui ou celle qui nous quitte dans cette difficulté.

Il ne s’agit pas de nier que nous sommes touchés mais notre émotion douloureuse peut se transformer en un sentiment, une forme de compréhension plus subtile de la naissance et de la mort, donc de la réalité. Tous les enseignements spirituels affirment qu’une forme de vie survit à la mort. Certaines personnes en sont tellement convaincues que la mort leur apparaît comme un évènement heureux.

 Arnaud Desjardins extrait de La traversée vers l’autre rive.

http://leveildenout.blogspot.com

Août 13 2020

Face au non-sens de la vie (à voir)

La vie n’est qu’un fantôme errant, un pauvre comédien qui se pavane et s’agite durant son heure sur la scène et qu’ensuite on n’entend plus; c’est une histoire dite par un idiot, pleine de fureur et de bruit, et qui ne signifie rien. (Shakespeare)

D’après une théorie, le jour où quelqu’un découvrira exactement à quoi sert l’Univers et pourquoi il est là, ledit Univers disparaîtra sur-le-champ pour se voir remplacé par quelque chose de considérablement plus bizarre et inexplicable. Selon une autre théorie, la chose se serait en fait déjà produite. (Le Guide du voyageur galactique)

http://youtu.be/oJ21s8TRqeI


Juil 21 2020

La Réincarnation, Le Cycle de la Vie

Notre ami,Introcrate nous à sortie cette excellente vidéo sur la réincarnation.Longtemps perçu comme une croyance orientale,la réincarnation nous apparaît maintenant comme étant une vérité universelle sur la condition et l’existence humaine.Très instructif et fait avec rigueur et intelligence,ce documentaire ne tombe pas dans la facilité et ne peut qu’élargir votre compréhension et votre conscience.

Gougou