Jan 6 2021

SILENCE

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-Le passé n’existe plus et le futur n’existe pas encore, seul le présent, le maintenant est réel.

-Si le passé et le futur ne sont qu’illusion, comment imaginer que maintenant soit réel? Si maintenant était déjà contenu dans le passé, pourquoi s’en émanciperait-il? S’il n’était pas du tout contenu dans le passé, comment pourrait-il apparaître? Si maintenant était le produit de lui-même, il aurait une véritable réalité, et même double!: alors comment pourrait-il disparaître? Comment une chose qui ne peut être produite ni d’elle-même ni d’autre chose peut-elle réellement exister? D’autre part, que veut dire « le passé et le futur ne sont qu’illusion »? Cela veut dire qu’ils ne sont qu’apparence vide de nature, qu’ils sont comme un rêve. Par quel miracle un maintenant pourrait-il être le dépositaire d’une nature réelle? Par n’importe quel bout que vous preniez ce « maintenant », divisible à l’infini en parties, il demeure à jamais introuvable. Cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas, cela veut dire que son existence est uniquement conventionnelle, une pure apparence, une abstraction accréditée par le sens commun. Donc, il est impossible de le trouver et, par conséquent, de le nier: aucun maintenant n’est possible, et cette impossibilité, ce vide est ce qui habite son apparition, une négation qui seule peut le définir, qui constitue son existence. Et pourtant, tout semble « coller » avec ce maintenant: le corps ne peut être ailleurs, la conscience non plus, la pensée, les perceptions, les sensations, tout. Et comment? Parce qu’à leur tour, tout cela n’est qu’illusion magique, apparence. Par n’importe quel bout que vous preniez les choses, il n’y a rien de réel, en soi. Je est une simple convention, le monde est une convention, la conscience, les objets, les sensations, les pensées, toute chose, et leur manière d’être est l’interdépendance, l’actualisation, le contact, qui, à leur tour, ne sont qu’apparence, vides d’existence. Lire la suite


Jan 4 2021

Citation du jour : Ramana Maharshi

« L’intellect n’est qu’un instrument du Soi.

Il ne peut vous aider à connaître ce qui réside au-delà de lui.

La dualité caractérise le moi.

L’intellect se complaît à enquêter sur le passé et sur le futur mais il ne se préoccupe pas du présent. »

Ramana Maharshi
 
Source : http://sililia.over-blog.com/categorie-10749697.html
Photo : Photos Libres

 

 


Jan 2 2021

Dix minutes de conscience…

Andy Puddicombe


Jan 1 2021

La conscience parle à la conscience – Bob Adamson

Regardez de plus près le « Je suis ». Ce n’est pas « J’étais », ni « Je serai ». Il exprime cette Présence. C’est la présence pure. « Je suis ». Présence ! Ce n’est ni le passé, ni le futur. L’actualité est toujours dans le présent. Vous n’avez pas à utiliser le terme « Je suis ». La pensée première « Je suis » est trop subtile pour le mental, c’est pourquoi il ajoute « Je suis ceci », « Je suis cela », « Je suis peureux » « Je suis en colère », « Je suis anxieux, déprimé » ou autre.

Regardez simplement cette pensée comme l’expression de la présence. Alors, que devez-vous être ? Vous devez être cette présence. Elle est tout ce qui est. C’est l’omniprésence.

Ces mots sont la présence. C’est ainsi qu’ils apparaissent. Ils apparaissent au présent. Alors que vous entendez ces mots, ils apparaissent dans le présent. Cette chaise sur laquelle je suis assis est présence. Vous êtes présence. Tout est présence. Tout est Cela. Nous prenons l’apparence pour la réalité, plutôt que de regarder l’essence, qui est présence.

 

Q : Il n’y a pas de processus d’éveil à cette compréhension. Est-ce vrai?

Oui, c’est vrai. Si c’est l’omnipotence, l’omniscience et l’omni-présence, qui et quand en a-t-on jamais été séparé ? Qui, quand et comment pourrait-on en être séparé ? Si l’idée de séparation est vue pour ce qu’elle est : une croyance erronée, un fantôme, quel processus pourrait-il y avoir ?

Nous nous sommes hypnotisés en croyant que nous sommes ce « je » séparé, cette entité séparée, cet individu. Cela ne va pas mourir en une nuit ou immédiatement. Voir est immédiat, mais les vieilles habitudes vont revenir encore et encore, car ces formes sont des répétitions. Ce sont des répétitions de formes de pensées sur qui et ce que je pense être.

 

Q : Il y a une telle conception erronée de l’illumination, comme s’il y avait un endroit à atteindre, un endroit où il fallait être…

Qu’est-ce qui est illuminé ? Ou qui ? C’est seulement le « moi » qui croit ne pas être illuminé ou pas entier, pas complet. Si vous regardez, vous verrez que ce « moi » n’est qu’une image, qu’une idée. Il ne peut voir de lui-même, il ne peut être conscient. Il n’a aucun pouvoir. Alors, cette pensée qui n’a aucun pouvoir, comment peut-elle devenir entière ou complète ? De par sa nature, la pensée divise. Tout le processus de la pensée n’est qu’une division en couples d’opposés. Si sa nature même est de diviser, comment pourrait-elle devenir complète ? Vous devez voir que le seul moment où il y ait complétude, c’est quand il n’y a pas de pensée. Elle est là et l’a toujours été.

 

Q : Quand on entend ce message, on pense souvent qu’il faut arriver à l’absence de pensée.

Oui, ce qui est également faux, car il s’agit seulement de voir la pensée et comprendre son fonctionnement. Elle perd alors son emprise. Il faut bien comprendre que le « moi » ne peut rien changer. Le « moi » c’est le mental et le mental ne peut changer le mental.

 

Q : Préférer le silence par la méditation, c’est donc manquer le but ?

Comment pourrais-je préférer le silence au bavardage ? Quelle différence peut-il y avoir puisque tous deux ne sont qu’apparence ? Rien n’a touché la conscience que je suis. Rien ne peut la contaminer et rien ne peut s’en approcher. Elle est sans corps, sans esprit, ne naît, ni ne meurt.

 

Q : Le monde est actuellement dans une quête de perfectionnement du soi. Qu’en dites-vous ?

Tout cela est de nouveau fondé sur ce centre-moi apparent, le « moi » et « l’autre ». Dès qu’il y a un « moi », qui est un point de référence, il doit y avoir « l’autre ». Si la colère apparaît, il doit y avoir un «moi» qui puisse être en colère. Si c’est la peur, il doit alors y avoir un «moi» qui puisse avoir peur. S’il s’agit d’une apparente dépression, il doit y avoir un «moi» qui puisse être déprimé. Ce «moi» est fondé sur le passé.

Si je vois clairement que ce « moi » n’est qu’une idée, une idée ou une image, que ce n’est pas le centre, que ce n’est pas solide, qu’il n’y a là, rien de solide, qu’il n’y a pas de centre, alors, quand toutes ces choses se manifestent, elles sont envisagées différemment. C’est une expérience fraîche et nouvelle qui se produit maintenant. Si nous sommes identifiés au «moi», quand elles se manifestent, elles sont nommées à partir du passé, c’est « la peur », « la dépression ». Mais si elles sont vues et non nommées, que se passe-t-il ?

Elles disparaissent.

 

Q : Qui sommes-nous l’un pour l’autre ?

La conscience parle à la conscience. Comment pourrait-il en être autrement ? Pouvez-vous concevoir ou percevoir quoi que ce soit en dehors de la conscience ? Non ! Toute cette manifestation doit donc être le contenu de la conscience. Maintenant, le contenu de la conscience peut-il être différent de la conscience ? C’est la conscience qui parle à la conscience, la présence qui parle à la présence – l’intelligence-énergie.

http://perlesdebonheur.blogspot.com


Déc 30 2020

« Tout est parfait dans la vie! » -Gougou

 

Denis Gougeon

« Tout est parfait dans la vie. Ce n’est pas clair et limpide de prime abord, mais lorsque tu observes la vie dans un silence pénétrant et sans effort, tout prend son sens. » -Gougou

Ce texte est un extrait de la dernière correspondance que j’ai eu avec Denis.
 
Merci de ta présence et ta sagesse. -ML

 

 


Déc 28 2020

Bernard Montaud – Dans le sacré de l’ordinaire…

A la découverte du meilleur de soi même dans le sacré de l’ordinaire…

On appelle développement intérieur, épanouissement personnel ou croissance personnelle un ensemble de pratiques ayant pour finalité la découverte de soi et de son fonctionnement intérieur pour mieux vivre.

Par la présence et la conscience, s’épanouir dans les différents domaines de l’existence et réaliser son potentiel individuel. Il n’existe pas de méthode unique de développement intérieur mais elle doit comporter un dépassement de soi. Lire la suite


Nov 12 2020

Forrest Gump et Eckhart Tolle (audio)

Eckhart Tolle - Forrest Gump

Le personnage de Forrest Gump n’a pas d’ego, tout ce dont il a besoin arrive de façon naturelle. Sa vie se déroule tout simplement, il n’a pas à se battre pour obtenir quoique ce soit. Tout lui arrive au bon moment et il a du succès. Il accompli même de grande et ne dis jamais : « C’est moi qui l’ai fait! ». Partout où il va, il est une force agissant pour le bien.

Extrait audio : Retraite à Findhorn (Quiétude au sein du monde) de Eckhart Tolle


Oct 29 2020

Krishnamurti, le philosophe insoumis

Krishnamurti

Voici un extrait qui résume bien l’essentiel de son message :

« Il n’y a pas de Krishnamurti », comme il n’y a pas de dieu consolateur, ni de sens à la vie, affirme cet inclassable et virulent philosophe indien. La vérité est pour lui « un pays sans chemin », une vision intime, en élaboration perpétuelle, qu’il ne prétend ni détenir ni transmettre. Dès que vous suivez quelqu’un, vous cessez de suivre la vérité », dit-il. A chacun d’entrer en contact avec son enseignement, sans intermédiaire, crédulité ou idées préconçues, pour devenir « son propre maître et sa propre lumière ». Dans cette perspective, chère à Socrate, il conduit à « comment penser » et appelle à « une révolution silencieuse » : la connaissance de soi et le dépassement de la peur, pour s’ouvrir à la réalité de « ce qui est », seule voie d’accès à la dimension sacrée de la vie.

Être attentif à notre présent

Aux dogmes, modèles, certitudes de toutes obédiences, Krishnamurti oppose la vigilance, la prise de risque, la remise en question, individuelle et permanente. « La vérité n’a pas de sentier, et c’est cela sa beauté : elle est vivante… » Pour y accéder, il suffit de porter l’attention la plus vive à notre présent, notre banalité quotidienne. « L’ignorance, c’est de ne pas se connaître soi-même profondément ; et vous ne pouvez pas vous connaître si vous êtes incapables de vous regarder, de vous voir tels que vous êtes, maintenant, sans déformation, sans désir de changer. Dès cet instant, ce que vous verrez sera transformé, parce que la distance entre l’observateur et la chose observée ayant disparu, il n’y a plus de conflits. »

Vivre comme un être neuf

« Savoir » au sens où l’entend Krishnamurti, c’est « se dénuder complètement, se dépouiller des accumulations du passé et aborder la provocation [de la vie] à la façon d’un être neuf. » C’est se libérer de la pensée, qui est une réaction de la mémoire visant essentiellement à répéter un schéma connu, rassurant. Sous cet angle paradoxal, la pensée n’est, pour lui, jamais intelligente.

La peur empêche l’épanouissement de l’esprit

L’école est « un moule mortifère » axé sur le passé, la spécialisation, la compétition et l’autorité. A cette critique, il a apporté une réponse concrète : la création de quatre écoles à travers le monde, où sont enseignées aussi bien la connaissance de soi que les mathématiques. Elles s’attachent à éduquer et à enseigner du savoir, sans autorité ni peur : « Dès qu’il y a crainte, vous cessez d’apprendre vraiment. » La peur abrutit le cerveau, « empêche l’épanouissement de l’esprit et de la bonté… Accumuler des connaissances vous rend mécanique, mais apprendre permet à l’esprit d’être plein de spontanéité, de jeunesse, de subtilité. »

Trouver l’immobilité de l’esprit

S’il ne donne jamais sa propre méthode de méditation, Krishnamurti explique comment voir, en solitaire, la vérité. « Savez-vous ce que signifie : regarder un arbre et n’avoir aucune pensée, aucun souvenir interférant avec votre observation, vos sensations, votre sensibilité, votre état nerveux dans ce moment d’attention, de sorte qu’il y ait seulement l’arbre et non vous qui regardez cet arbre ? » Alors l’observateur est aboli.
Dans cette immobilité de l’esprit, « la vérité peut entrer en existence ». Cet état est pour lui création, un espace sans bornes, qui bruisse de « l’extraordinaire énergie de l’univers »

La beauté existe là où l’égo n’est point

« L’amour n’est pas la sensation. L’amour n’est ni le plaisir, ni le désir, ni son assouvissement. L’amour n’est ni la jalousie ni la haine. L’amour sait être généreux, compatissant, plein de tact. Pourtant, ces qualités ne sont pas l’amour. Il faut, pour y accéder, être extrêmement sensible à la beauté. Il ne s’agit pas de la beauté d’une femme, d’un homme… La beauté dont je parle existe là où l’ego n’est point. Cette beauté, cet amour, cette vérité, c’est la plus haute forme d’intelligence… »

(extraits de psychologies.com)
http://antrevue.wordpress.com/sagesses

Oct 8 2020

Seule meurt la peur

http://sililia723679701.wordpress.com

 

 » Si vous pouvez le considérer comme un pur évènement, il ne vous causera pas de malheur, ni maintenant ni dans le futur. Tenez le malheur hors du moment présent, et vous le tenez hors du futur. D’autres évènements découlant de l’incident se produiront de manière appropriée et au moment importun… Lire la suite


Oct 1 2020

Le temps en éducation et la non-dualité

Ajoutée par

Réflexions sur les rapports entre le temps, l’instant, la durée et la présence en éducation en fonction d’une philosophie de la non-dualité

 

Prenez le temps d’écouter cette vidéo,ça deviens de pus en plus  intéressant  au fil de l’écoute

Gougou