Fév 3 2021

Au chercheur…

http://www.lapressegalactique.com/

Si vous recherchez ce fameux éveil, le chemin est là où vous vous trouvez, pas besoin de rêver faire de grands voyages. Soyez simplement en phase avec vous-même. L’ Éveil n’est pas une licence ou une échappatoire, c’est, comme disait Yvan Amar une obligation de conscience, « L’éveil ne permet rien, il oblige au tout. »

Regardez en vous si vous n’êtes pas juste, pas réellement vrai. Si vous faites de fausses politesses ou de vraies hypocrisies, si vous faites semblant, si vous n’êtes pas en accord profond avec vous-même, si vous faites de faux procès ou de faux pardons. Faites consciemment ce chemin de clarification, d’honnêteté ; ne vous mentez pas. Mettez vous simplement au clair avec tous les aspects en vous que vous reconnaissez comme non juste.

Cela suffit, ce simple fil d’Ariane vous amènera très vite à la réalisation et à cet éveil. Pas de compromis. Si vous reconnaissez une erreur, corrigez là. Si vous n’êtes pas en accord avec votre vie, agissez et prenez responsabilité en conscience et conséquence. Nettoyez vos placards, videz vos poches, faites votre ménage et lessive. Ne gardez rien par devers vous. Lire la suite


Jan 29 2021

Une vie bouleversée – Etty Hillesum

La vie et la mort, la souffrance et la joie, les ampoules des pieds meurtris, le jasmin derrière la maison, les persécutions, les atrocités sans nombre, tout, tout est en moi et forme un ensemble puissant ; je l’accepte comme un totalité indivisible et je commence à comprendre de mieux en mieux pour mon propre usage, sans pouvoir encore l’expliquer à d’autres, la logique de cette totalité ; je voudrais vivre longtemps pour être un jour en mesure de l’expliquer… J’ai réglé mes comptes avec la vie, je veux dire : l’éventualité de la mort est intégrée à ma vie ; regarder la mort en face et l’accepter comme un partie intégrante de la vie, c’est élargir cette vie. A l’inverse, sacrifier dès maintenant à la mort un morceau de cette vie, par peur de la mort et refus de l’accepter, c’est le meilleur moyen de ne garder qu’un pauvre petit bout de vie mutilée méritant à peine le nom de vie. Cela semble un paradoxe : en excluant la mort de sa vie on se prive d’une vie complète, en l’y accueillant on élargit et on enrichit sa vie.

Extrait du journal d’Etty Hillesum « Une vie bouleversée », écrit peu de temps avant son exécution à Auschwitz.

http://www.vipassana.fr/index.html

Jan 27 2021

Une conception de vie à refaire

« Voilà pourquoi j’ai tout lâché! » – Gougou

Le sentiment de privation envahit le quotidien : privation par rapport à un passé injuste qui n’a pas donné son tribut d’affection, privation par rapport à un avenir sans avenir, privation par rapport à un milieu extérieur qui n’offre ni appartenance ni sécurité, privation par rapport à un milieu intérieur fait d’incertitude et de culpabilité. Privé d’un avant nourrissant et d’un après prometteur, d’un dehors rassurant et d’un dedans qui soit fort, chacun de nous, à des degrés divers, éprouve la difficulté de vivre son présent et d’occuper son espace.

Le sentiment de privation accentue avec le temps des impressions de vide, de lourdeur et de fermeture qui constituent pour l’essentiel exactement le contraire d’une vie vivante.

Impression de vide

Le vide intérieur est difficile à décrire précisément parce qu’il n’est rien. Il se reconnaît au fait que rien n’est ressenti. C’est le constat qu’il ne se passe rien. Alors il faut agir. Il faut que quelque chose arrive, il faut rencontrer des circonstances qui vont occuper ce vide car, sans cet extérieur à soi, il se produit une sorte de néant.

L’individu a donc tendance à se concevoir comme un vide à remplir : il fume, boit et mange, non par plaisir mais par une sorte de fatalité. Il s’installe dans la vie en adoptant le point de vue du contenant. Il reçoit des images, des sons, des stimulations. Il entend des opinions, il assimile de l’information. Il voit sur l’écran les rêves des autres, il regarde vivre.

Son manque à être se dissimule aussi dans l’envie insatiable de posséder, d’obtenir des privilèges, d’avoir du prestige et du pouvoir.

Son manque à être se dissimule aussi dans le bavardage et la turbulence. Il se remplit de mots. Il se laisse intoxiquer par les abstractions. Il fait siennes les modes qui passent, qu’elles soient vestimentaires ou religieuses.

Ce sont là des formes de consommation qui trouvent leur origine dans la peur du vide, dans l’appréhension de mort que laissent le silence et l’inaction. Lire la suite


Jan 27 2021

leçon de vie par un sage Amérindiens a l’homme blanc


Jan 23 2021

La vie


Jan 19 2021

VIVRE EN POÈTE -jean Bouchart d’Orval

http://ventdeveil.blogspot.com/

      Cy Twombly

VIVRE EN POÈTE

Malgré les apparences, nous, les humains, ne souffrons que d’une chose : nous avons perdu de vue que nous habitons cette terre en poètes. Nous ne sommes pas ici pour réussir une vie personnelle, une vie de couple, une vie de ceci ou de cela, et encore moins pour faire croître «l’économie».
Profondément notre vie n’a ni utilité ni but, ce qui ne l’empêche pas d’être parfaite intelligence…
Le corps est un instrument de musique, l’esprit est la page sur laquelle s’écrit le poème de nos vies et nous en sommes le pur Spectateur.
Comment nous y prenons-nous pour ne pas voir cela et continuer de vivre dans le calcul et l’inquiétude ? Voilà la merveille à explorer ensemble avec un esprit silencieux et joyeux.

Jean Bouchart d’Orval


Jan 17 2021

Jacques Lusseyran (1924/1971)


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     La vie intérieure, c’est cela :
c’est savoir que la paix n’est pas dans le monde, mais dans le regard de paix que nous portons sur le monde.

       C’est savoir que la joie n’est pas dans le monde comme des dragées dans une bonbonnière, et qu’il suffit d’attendre qu’une société enfin parfaite, ou des appareils, enfin complets, remplissent la bonbonnière. C’est savoir que la joie n’est jamais pour demain, mais pour aujourd’hui, ou alors qu’elle ne sera pas. Être bien sur que les évènements, même les plus doux, la campagne, même la plus fleurie, la paix civile, même la plus durable, ne la donneront jamais. Et cela pour la simple raison que nous l’avons déjà.

Jacques Lusseyran

http://fourques.canalblog.com/


Jan 11 2021

La légende de l’âne et du puits

Rappelez-vous ces cinq règles simples pour être heureux :

1. Libérez votre coeur de la haine.
2. Libérez votre esprit des inquiétudes.
3. Vivez simplement.
4. Donnez plus.
5. Attendez moins.

Jan 3 2021

NDE La vie aprés la vie

Regarder et écouter, ça donne pratiquement le goût de mourir, magnifique témoignage d’un québécois qui a vue la mort de près.

La vie c’est tout un challenge (défi), il faut la vivre! Gougou.


Déc 28 2020

Placide Gaboury répond aux questions sur le bonheur

Placide Gaboury

1- Qu’est-ce que signifie le bonheur pour vous ?

Le bonheur n’est pas un sujet que je traite beaucoup dans mes livres, cependant c’est peut-être le seul sujet qui intéresse vraiment les gens : comment être heureux, comment fuir le malheur. Le bonheur, est-ce que c’est quelque chose, est-ce que c’est comme le plaisir ou la satisfaction ?. Si on interroge les gens heureux, ils ne savent pas habituellement pas quoi dire, ils ne savent pas pourquoi ils sont heureux. C’est peut-être ça un indice du bonheur. Les gens sont portés à voir le bonheur comme un plaisir tout d’abord, et que dès qu’ils ont eus du plaisir, ils diront qu’ils ont été heureux alors que ce n’était qu’un bien-être émotif. Quand on a eu du plaisir, du «fun», comme on dit au Québec, on associe cela au bonheur. Il y a le petit bonheur de Félix Leclerc, puis il y a les grands bonheurs avec un grand B, cela veut dire une vie heureuse, ce qui est bien différent du plaisir, d’une série de plaisirs ou d’un moment de plaisir. Alors, on peut se poser des questions et se demander si le bonheur vient d’ailleurs ou de quelqu’un d’autre, est-ce qu’il vient de la possession d’une chose ou d’un événement qui pourrait arriver dans l’avenir ?. Les objets qu’on a obtenu nous ont rendu heureux aussi longtemps qu’on les regarde, car ils représentent des valeurs sentimentales. Mais ce n’est pas ces objets qui nous rendent heureux, c’est qu’ils représentent pour nous des moments de bonheur. Le bonheur, ce n’est pas ces objets, c’est nous qui le donnons à ces objets, c’est nous qui les rendons heureux. Ce n’est qu’un symbole de bonheur. Le bonheur n’est pas dans les objets apparemment, car autrement, il faudrait être entouré d’objets agréables que l’on aime pour être toujours heureux. Mais on a tous eu ces objets agréables qui, pour un moment, nous ont rendu heureux, et après, on s’est ennuyé. Ce n’est peut-être pas ça le bonheur.

 

2- Est-ce que quelqu’un peut me rendre heureux ?

Souvent, on pense qu’une personne peut nous donner le bonheur. Le bonheur, ce n’est pas quelque chose qui court les rues, mais il y a beaucoup de gens qui courent les rues pour le trouver. C’est souvent vu comme quelque chose qui vient d’ailleurs : quand j’aurai fait telle chose, quand je serai divorcé, quand mes enfants seront partis, je serai heureux. Évidemment, ce n’est jamais le cas. Le bonheur n’est pas un objet, c’est peut-être ça qui est une grave erreur, de le voir comme une chose, un bien de consommation, alors que ce n’est pas du tout cela. Est-ce que l’on peut forcer quelqu’un à nous aimer ou a-t’on essayé de demander au ciel ou à des saints un coup de foudre, une personne qui nous rendrait heureux. Beaucoup de gens s’ennuient à mort, ils voudraient avoir quelqu’un qui partage leur vie ou qui les accompagne. On ne peut pas obtenir cela.

Un astrologue qui vous prédit une rencontre heureuse pour ce mois ou cette année, ne fera que vous faire vivre une période d’attente qui justement, bloquera le processus. C’est peut-être là un indice du bonheur. L’attente d’une chose, d’une situation, d’une personne ou d’une faveur quelconque de la vie. Mais quand on est dans l’attente, on souffre. On ne peut pas obtenir tout cela comme on ne peut obtenir l’amour de quelqu’un, ni obtenir la vie, car elle est donnée. Ce n’est même pas la mère qui donne la vie, c’est son corps qui donne la vie à un autre corps mais elle-même ne sait pas comment faire ça. La vie n’est pas obtenue, on ne la possède pas car ce n’est pas un bien qu’on a acquis, on ne peut pas l’acheter. On ne peut pas acheter l’amour comme on ne peut pas obtenir la guérison. On ne peut même pas obtenir le sommeil car il ne se commande pas.

On ne peut pas obtenir l’inspiration par la force, ni un coup de foudre. Lire la suite