Oct 31 2020

Lorsque la conscience s’éveille. Anthony de Mello (à voir jusqu’au bout)

http://www.dailymotion.com/video/xd7ovl_quand-la-conscience-s-eveille-antho_webcam&start=233

Anthony de Mello


Oct 30 2020

Qui suis-je ? Y a-t-il quelque chose après la mort ?

Illusion

Chaque jour, du matin au soir, des pensées s’enchaînent dans ma tête, y compris quand je dors et quand je rêve.

A la fin d’une journée, j’ai peut-être produit 10 000 pensées… sur une année cela nous donne 3 000 000 de pensées, sur une vie, des centaines de millions …

Toutes ces pensées forment ce que l’on appelle notre histoire personnelle. Cette histoire personnelle est donc composée d’un grand nombre de pensées du type « Moi, untel, j’expérimente ceci ou cela, je dois faire ceci ou cela, je désire ceci ou cela, etc ».

A partir de là on peut définir la souffrance comme une pensée négative. Par exemple « Je suis malade, j’ai le cancer, mon conjoint ne m’aime pas, je suis nul, etc ». Et on peut définir le bonheur comme une pensée positive, par ex « J’ai réussi cet examen, je suis qualifié, je m’en sors bien, j’ai vaincu mes démons, la nuit obscure est derrière moi, etc ».

En résumé, tout ce qui est sensé nous donner du pouvoir, autrement dit tout ce qui est sensé donner du pouvoir à notre corps est positif, tandis que tout ce qui diminue son pouvoir est ressenti comme négatif. Cette vision est basée sur la pensée-racine suivante qui pose comme postulat à toute notre vie et à tous nos actes « je suis mon histoire personnelle, ni plus ni moins ».

 

Vérité

Qui suis-je ?

Je suis ce qui est ici et maintenant. Ni plus, ni moins.

Je suis ce que je vois ici et maintenant. Pas seulement ce que je vois, mais en fait tout ce que je perçois. Les odeurs, les sons, les sensations, etc, les arbres, les voitures, les gens, etc, tout cela est moi.

En fait, je suis l’espace-temps.

Mais l’espace-temps, si il est perçu correctement, c’est-à-dire dans l’instant présent, est perçu différemment de la manière dont les gens ordinaire le perçoivent.

L’espace où je suis n’est pas un espace à 3 dimensions ; il est un espace sans dimension. Dans cet espace, il n’y a aucune séparation, aucune distance réel entre les objets et les gens. Comme sur la surface d’un écran de télévision, où les choses et les gens semblent aller et venir, alors que au niveau de l’écran lui-même, il n’y a aucun mouvement.

De plus, si l’on imagine que cet écran est la seule et unique chose qui existe, alors les notions d’intérieur et d’extérieur ne peuvent pas s’appliquer à lui, rien ne peut entrer ou sortir de cet écran.

Si la distance n’existe pas, consécutivement, le mouvement n’existe pas ; si le mouvement n’existe pas, consécutivement, le temps n’existe pas.

Si l’on reprend l’exemple de la télévision, on peut penser à une cassette vidéo : si un spectateur regarde un film, le temps semble exister, il y a une scène, puis une autre, puis une autre… il semble y avoir un passé, un présent et un futur.

Mais si par exemple on éjecte la cassette durant le film, passé, présent et futur s’évanouissent instantanément. En fait ces 3 temps sont contenus dans la cassette vidéo, mais la cassette vidéo elle-même est hors du temps, dans une sorte de présent éternel qui contient tout.

 

Que se passe-t-il après la mort, pour ce que je suis ?

Certain pensent que après la mort il n’y a rien, c’est le néant. Il s’agit en général des gens athées. D’autres pensent que après la mort, la vie continue sous une forme ou sous une autre ; il s’agit généralement des gens religieux.

En réalité, pour ce que je suis, la question ne se pose pas.

Imaginons que vous soyez en train de rêver, et que je réussisse à m’incarner dans votre rêve, afin de rencontrer votre corps de rêve et de pouvoir lui parler. Et imaginons que vous soyez en train de rêver que vous êtes accroché au-dessus d’un précipice et que votre chute et donc votre mort soient imminentes. Vous me demandez alors ce qui va se passer « après » ?

Que puis-je répondre ?

Je peux vous dire que après la chute, vous aller sombrer dans le sommeil profond, sans rêve, et vous allez alors entrer dans le schéma de croyance des athées.

Je peux vous dire que après la chute, vous aller sombrer faire un nouveau rêve, que vous allez « renaître », et vous allez alors sans doute entrer dans le schéma de croyance des gens religieux et de ceux qui croient en la réincarnation.

Je peux aussi vous dire la vérité « mon pauvre ami, tu es complètement dans l’illusion, le monde que tu vois ici et maintenant, le corps que tu crois posséder ici et maintenant, sont des illusions, ce sont en quelque sorte des créations magiques produites par ton propre esprit. Ici et maintenant, la seule chose qui est vraiment réel, c’est ton esprit ; le corps de rêve ainsi que le monde qui l’entoure sont illusoires, et à fortiori la relation entre ces 2 ! ».

Mais évidemment, même si cette phrase n’est pas très compliquée en elle-même, au niveau de conscience où vous êtes quand vous rêvez, autrement dit à un très bas niveau de conscience, ce type de parole ne pas être compris correctement. Vous allez sans doute penser que je suis fou !

Voilà pourquoi révéler la vérité aux hommes est aussi incroyablement difficile…

Moi et les autres

Qu’est-ce que le moi, le petit moi, le moi habituel et ordinaire ? C’est Dieu, Dieu le Père, Dieu le Tout-puissant, après qu’Il ait oublié Sa nature.

En oubliant Sa nature, Il chute dans une vision fausse du réel et devient imparfait. De son imperfection, la souffrance naît. Son imperfection consistant à croire que bonheur et souffrance existent réellement, et à désirer l’un tout en fuyant l’autre.

On peut expliquer cela en disant que si Dieu était toujours dans un état de perfection constant, il ne serait pas « Tout-puissant », mais seulement « Très-puissant ». Etre Tout-puissant consiste à faire – dans le même temps – l’expérience de la perfection et de l’imperfection, l’expérience du Nirvana et celle de la douleur, l’expérience du Royaume des Cieux et de la chute dans le monde des hommes.

Cette expérience qui transcende la dualité, est l’expérience que fait Dieu, Sa seule et unique expérience, qui est l’expérience d’un félicité suprême, d’une félicité non limitée, non entravée, qui contient tout, qui pénètre tout, le Royaume d’En-Haut comme le monde des hommes.

Cette félicité subtile est comme une présence, une présence infiniment aimante, infiniment attirante, infiniment mystérieuse…

Jésus a appelé cette présence « Amour ».

Les maîtres bouddhistes la décrivent comme une « Reine Merveilleuse », aux pouvoirs infinis, que ni les sots ni les sages ne perçoivent, alors que pourtant c’est la seule chose qui existe réellement.

Manifester cette présence dans notre quotidien est l’acte le plus altruiste qui soit, car en agissant ainsi, nous montrons à l’autre que cette présence existe, qu’il est vraiment possible de la vivre dans son quotidien, incitant par là même l’autre à suivre la voie qui conduit à ce niveau de perception.

http://www.terre-inconnue.ch


Oct 30 2020

Désobéissance civile

Un excellent travail d’une internaute …à lire….!

Je vous livre « sa charte personnelle  » car cela lui a demandé beaucoup de temps pour comprendre ce qu’il lui fallait pour être en phase avec son éthique sur cette Terre.

1) Je refuse la compétition qui est la base de l’ancien système, car j’ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l’immense majorité des perdants. Chacun avance à la mesure de ses possibilités et de ses prises de conscience. Le plus faible dans un domaine est le plus fort d’un autre domaine. L’échange d’expérience entre nous permet à chacun de s’exprimer tel qu’il est et de faire son chemin à son rythme. Nous sommes tous en phase constante d’apprentissage. C’est ainsi…


2) Je refuse l’humiliation et l’exploitation. Je me traite avec tendresse, je traite les autres avec tendresse et je n’accepte pas que l’on me traite autrement. Par extension, tout ce qui est matière est conscience et appartient à ma Source qui le met à ma disposition sans condition. Aussi, je traite tout ce qui m’entoure, tout ce qui est avec tendresse, gratitude et respect, car ce qui m’est donné peut être amené à servir à d’autres et je me dois d’en respecter l’essence et l’aspect afin que tous puissent en profiter de la même manière que moi. 
 
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Oct 30 2020

Il n’y a que ÊTRE – Albert Einstein

Albert Einstein

« Il y a des moments où l’on se sent libéré de ses propres limites et imperfections humaines.

Dans de tels instant on se voit là, dans un tout petit coin d’une petite planète, le regard fixé en émerveillement sur la beauté froide et pourtant profonde et émouvante de ce qui est éternel, de ce qui est insaisissable.

La vie et la mort se fondent ensemble et il n’y a pas d’évolution ni de destination, il n’y a que ÊTRE. »

Albert Einstein

 http://eveilimpersonnel.blogspot.com


Oct 30 2020

Inconscient collectif : nous sommes tous reliés

L’existence d’une conscience collective bientôt prouvée ? Peut-être, grâce à une expérience troublante menée dans le monde entier avec un petit appareil censé détecter les émotions de groupe. Enquête sur cette invention qui révolutionne nos connaissances sur le psychisme.C‘est une petite boîte en métal, qui n’a l’air de rien d’autre qu’une petite boîte en métal… Je pensais, en commençant mon enquête, me retrouver devant un superbe alambic fluorescent et tintinnabulant au milieu d’un bric-à-brac digne du cabinet d’un docteur Mabuse. Au lieu de ça, rien que cette petite boîte connectée, tout de même, à un ordinateur. Juste un ordinateur portable, tout simple et tout gris. Ce fleuron de la technologie, premier brevet industriel de la parapsychologie, ne ressemble à rien. Je fais comme le petit portable, grise mine. Et ça se voit. « Vous vous attendiez à quoi ? » J’explique à quoi.

Mais il y a pire encore : cette petite boîte est faite pour fonctionner n’importe comment. Son cœur est un composant électronique conçu pour fabriquer du hasard… Pardon ? Ce n’est pas bien compliqué : lorsque vous prenez une paire de dés et que vous les faites rouler sur la table, vous fabriquez du hasard. Cet appareil fait la même chose, mais de façon bien plus sophistiquée : il débite à toute vitesse des suites de chiffres, au hasard. Gadget génial mais inutile ? Pas pour tout le monde. En tout cas, pas pour les chercheurs qui participent au Global Consciouness Project – le Projet conscience globale qui, paraît-il, est en train de révolutionner toutes nos connaissances sur la conscience humaine. Lire la suite


Oct 29 2020

Krishnamurti, le philosophe insoumis

Krishnamurti

Voici un extrait qui résume bien l’essentiel de son message :

« Il n’y a pas de Krishnamurti », comme il n’y a pas de dieu consolateur, ni de sens à la vie, affirme cet inclassable et virulent philosophe indien. La vérité est pour lui « un pays sans chemin », une vision intime, en élaboration perpétuelle, qu’il ne prétend ni détenir ni transmettre. Dès que vous suivez quelqu’un, vous cessez de suivre la vérité », dit-il. A chacun d’entrer en contact avec son enseignement, sans intermédiaire, crédulité ou idées préconçues, pour devenir « son propre maître et sa propre lumière ». Dans cette perspective, chère à Socrate, il conduit à « comment penser » et appelle à « une révolution silencieuse » : la connaissance de soi et le dépassement de la peur, pour s’ouvrir à la réalité de « ce qui est », seule voie d’accès à la dimension sacrée de la vie.

Être attentif à notre présent

Aux dogmes, modèles, certitudes de toutes obédiences, Krishnamurti oppose la vigilance, la prise de risque, la remise en question, individuelle et permanente. « La vérité n’a pas de sentier, et c’est cela sa beauté : elle est vivante… » Pour y accéder, il suffit de porter l’attention la plus vive à notre présent, notre banalité quotidienne. « L’ignorance, c’est de ne pas se connaître soi-même profondément ; et vous ne pouvez pas vous connaître si vous êtes incapables de vous regarder, de vous voir tels que vous êtes, maintenant, sans déformation, sans désir de changer. Dès cet instant, ce que vous verrez sera transformé, parce que la distance entre l’observateur et la chose observée ayant disparu, il n’y a plus de conflits. »

Vivre comme un être neuf

« Savoir » au sens où l’entend Krishnamurti, c’est « se dénuder complètement, se dépouiller des accumulations du passé et aborder la provocation [de la vie] à la façon d’un être neuf. » C’est se libérer de la pensée, qui est une réaction de la mémoire visant essentiellement à répéter un schéma connu, rassurant. Sous cet angle paradoxal, la pensée n’est, pour lui, jamais intelligente.

La peur empêche l’épanouissement de l’esprit

L’école est « un moule mortifère » axé sur le passé, la spécialisation, la compétition et l’autorité. A cette critique, il a apporté une réponse concrète : la création de quatre écoles à travers le monde, où sont enseignées aussi bien la connaissance de soi que les mathématiques. Elles s’attachent à éduquer et à enseigner du savoir, sans autorité ni peur : « Dès qu’il y a crainte, vous cessez d’apprendre vraiment. » La peur abrutit le cerveau, « empêche l’épanouissement de l’esprit et de la bonté… Accumuler des connaissances vous rend mécanique, mais apprendre permet à l’esprit d’être plein de spontanéité, de jeunesse, de subtilité. »

Trouver l’immobilité de l’esprit

S’il ne donne jamais sa propre méthode de méditation, Krishnamurti explique comment voir, en solitaire, la vérité. « Savez-vous ce que signifie : regarder un arbre et n’avoir aucune pensée, aucun souvenir interférant avec votre observation, vos sensations, votre sensibilité, votre état nerveux dans ce moment d’attention, de sorte qu’il y ait seulement l’arbre et non vous qui regardez cet arbre ? » Alors l’observateur est aboli.
Dans cette immobilité de l’esprit, « la vérité peut entrer en existence ». Cet état est pour lui création, un espace sans bornes, qui bruisse de « l’extraordinaire énergie de l’univers »

La beauté existe là où l’égo n’est point

« L’amour n’est pas la sensation. L’amour n’est ni le plaisir, ni le désir, ni son assouvissement. L’amour n’est ni la jalousie ni la haine. L’amour sait être généreux, compatissant, plein de tact. Pourtant, ces qualités ne sont pas l’amour. Il faut, pour y accéder, être extrêmement sensible à la beauté. Il ne s’agit pas de la beauté d’une femme, d’un homme… La beauté dont je parle existe là où l’ego n’est point. Cette beauté, cet amour, cette vérité, c’est la plus haute forme d’intelligence… »

(extraits de psychologies.com)
http://antrevue.wordpress.com/sagesses

Oct 29 2020

Vivre les yeux ouverts (si vous aviez qu’un seul texte à lire aujourd’hui,c’est lui)

par Michel Siciliano

Article paru dans le n°87 de la revue 3eme Millénaire
« Être soi-même n’exige pas de compréhension spéciale, seulement la volonté de se voir tel qu’on est vraiment. » Guy Finley

Question : Pourquoi les illusions, et où naissent-elles ?

Les illusions sont les voiles qui nous empêchent de voir la réalité, les filtres qui colorent la réalité pour en faire notre réalité.

Sur un chemin spirituel pour devenir qui nous sommes, une des premières étapes du travail que nous avons à faire est de mettre à jour ces illusions, de les voir, les reconnaître. Ensuite, il s’agit de nous mettre en action pour qu’une fois ces illusions devenues conscientes, nous puissions avoir le choix de ne plus nous laisser mener, emmener, leurrer, par elles. Retrouver le choix de nos actions nous demandera une certaine pratique, appuyée par l’attention, l’intention, la vigilance, la patience, la persévérance.

Ces filtres viennent de notre éducation, des empreintes parentale et sociale, qui nous façonnent selon des attentes particulières. Ainsi et de manière générale, nous apprenons à être non pas ce que nous sommes, mais ce que l’on attend de nous. Lire la suite


Oct 29 2020

La Trilogie de L’Éveil /The Call The Awakening Trilogy

http://youtu.be/kUX1a3_le1g


Oct 28 2020

Citation du jour : Discernez le réel de l’irréel

« Tout ce à quoi vous êtes attaché, tout ce que vous aimez
et tout ce que vous connaissez disparaîtra un jour.

Savoir cela, et savoir que le monde est une création de votre mental,
ce monde dans lequel vous jouez et dont vous souffrez,
voilà le discernement.

Discernez le réel de l’irréel ;
ce qui est connu est irréel, et va et vient.
Ainsi, restez dans l’Inconnu, l’Immuable, la Vérité. »

Mooji

Source : Satsang avec Mooji
Photo :Photos Libres

Oct 28 2020

Le Bonheur de Créer tout ça