Fév 7 2021

MOOJI – CE QUE LE BOUDDHA A DECOUVERT


Jan 12 2021

Histoire Zen : la nature de Bouddha

Un moine demanda à un maître Zen :  » Chacun est censé avoir la nature du Bouddha. L’ai-je ? »
Le maître répondit : « Non ! »
Alors le moine demanda : Les Écritures Bouddhistes nous enseignent que chaque chose est investie de la nature de Bouddha, comment se fait-il que je ne la détienne pas ? Les arbres et les rochers, les rivières et les montagnes ont tous la nature de Bouddha. S’il en est ainsi, pourquoi pas moi ? « 
Le maître répondit :  » Les chats, les chiens, les montagnes, les rivières ont tous la nature de Bouddha, pas toi. »
Le moine atterré demanda : « Pourquoi pas ? »
Le maître  dit : « Parce que tu le demandes ! »
cité par Suzuki dans  » Les Chemins du Zen « 

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Sep 15 2020

To be or not to be… positifs

Je me suis rendue compte que la négativité attire à elle la négativité. Le Bouddha avait compris que le désir de violence envers autrui engendrait le malheur dans notre vie. Depuis quelques temps je porte sur moi-même un regard plus que critique. Et le résultat est: je suis la pire personne que je connaisse. Peut-être parce que je suis la seule personne en laquelle je peux fouiller à ce point.

Résultat: je m’efforce de ne plus juger les gens, les êtres et les évènements à la légère. Je travaille aussi pour bannir de moi la critique des gens que je connais ou pas, ouvertement ou dans leur dos. Je fais tout ce que je peux pour que me quittent la superficialité, la méchanceté, le matérialisme et la susceptibilité. Que les injures s’effacent de mes langages et les vaines tentatives de mes actes.

La vie n’est pas peinte en noir et blanc, en nuances de gris. Cette course ici-bas est emplie de couleurs, de sentiments, de dégradés. La voie vers le Bonheur est pavée d’arcs-en-ciel. Ne dépensons pas nos efforts à être ternes. Soyons positifs, énergétiques et énergiques. Soyons une multitude d’expressions, que le Sourire s’étende à tout notre corps!

Comment pourrions-nous être sereins et heureux si nous ne transformons pas notre existence et notre coeur en une envolée de papillons colorés? Soyons légers sur la Terre comme au Ciel. Le Bien-être est simple et écologique à atteindre.

Avant-hier, nous avons passé près de 9 heures dans les trains entre l’Italie et la Belgique. Les paysages, sur la ligne Turin-Paris sont à couper le souffle. Ce printemps explose en mille nuances. Le paradis EST terrestre et je suis juste attristée de pensée qu’une ligne de chemin de fer enlaidit ainsi ces paysages magnifiques. Je suis passée au bord de rêves de lacs, sous les montagnes, à travers les prairies et autour des collines. J’ai dépassé à 320 km/h des colonies de boutons d’or et de pissenlits. Toutes ces visions m’ont rappelé que ces choses ne sont rien de moins que des miracles. Depuis toute petite, quand je m’observe dans un miroir, il m’arrive souvent de faire ces gestes: mes yeux se scrutent, ma main droite se soulève, arrive jusqu’à mon visage. Je plie et déplie les doigts et vous savez quoi? Je ne parviens pas encore à m’expliquer par quel étrange phénomène mon esprit contenu dans cette boîte crânienne peut-il commander à ma main à des kilomètres de là. Et je ne comprends pas ce fourmillement, cette énergie, cette VIE qui agite mon organisme et tous les organismes vivants. Je suis toujours fascinée par ce genre de choses. Comment fonctionnent les corps, les esprits? La croissance d’un arbre, d’une fleur? La mue d’un serpent ou d’un cerf? La construction d’une colonie de fourmis ou d’une tanière de ragondin? Comment une rivière choisit-elle son cours, et la montagne son altitude?

Les miracles, au sens naturel, au sens originel et basique du terme nous entourent et nous sont intégrés en permanence, sans même que nous en soyons conscients, sans même que nous daignons leur accorder une seconde d’attention. Faites donc l’exercice du miroir pendant quelques secondes, moi je me sens toujours d’une étrangeté insoutenable à chaque fois.

Ces réflexions sont le fruit de ma captivité mentale dans ces heures passées devant des millions de petits et d’imposants miracles liés entre eux, qui courraient tous vers l’immobilité. Des dizaines de mots, de concepts et d’idées m’ont sauté dessus.

Au final, ne reste qu’une conclusion à tout ce méli-mélo: être positive contaminera plus facilement et fortement au respect de notre Terre que de montrer et d’accuser du doigt en larmoyant sur notre sort. Mais voici qui est plus facile à dire qu’à faire… J’y travaille. Je garde espoir en l’impossible. Car le secret, c’est de préserver notre foi en ces miracles, humains et non-humains, de les admirer et donc de le respecter. C’est cette foi, cette positivité qui sauveront tout ce qui pourra être sauvegardé.

 

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Juil 2 2020

Socrate Jésus Bouddha – Frédéric Lenoir

Être ou avoir? 3 anciens répondent à la question qui se veut être une question très moderne surtout en période de crise économique


Sep 13 2019

Le bonheur, désespérément…

« Qu’est-ce que je serais heureux si j’étais heureux ! » -Woody Allen

 » Qu’est-ce que je serais heureux si j’étais heureux !  » Cette formule de Woody Allen dit peut-être l’essentiel : que nous sommes séparés du bonheur par l’espérance même qui le poursuit. La sagesse serait au contraire de vivre pour de bon, au lieu d’espérer vivre. C’est où l’on rencontre les leçons d’Épicure, des stoïciens, de Spinoza, ou, en Orient, du Bouddha. Nous n’aurons de bonheur qu’à proportion du désespoir que nous serons capables de traverser. La sagesse est cela même : le bonheur, désespérément.

Il y a une formule de Spinoza qui m’a laissé perplexe pendant des années. Dans l’Éthique on peut lire que la béatitude est éternelle et donc ne peut être dite commencer que « fictivement ». La béatitude ne commence pas, puisqu’elle est éternelle. Mais alors, me disais-je, pour moi qui ne l’ai pas, c’est raté définitivement… C’est une autre phrase, historiquement et géographiquement très éloignée de Spinoza, qui m’a aidé à sortir de cette difficulté — une phrase de Nâgârjuna, grand penseur et mystique bouddhiste. Vous savez que l’équivalent de la béatitude chez Spinoza, c’est ce que les bouddhistes appellent le nirvâna, le salut, l’éveil. Et le contraire du nirvâna, c’est-à-dire notre vie telle qu’elle est, ratée, gâchée, manquée (comme dit Alain à propos de George Sand, qu’il admire), bref la vie quotidienne dans sa dureté, dans sa finitude, dans ses échecs, c’est ce qu’ils appellent le samsâra, le cycle de la naissance, de la souffrance et de la mort. Or, Nâgârjuna écrit : « Tant que tu fais une différence entre le nirvâna et le samsâra, tu es dans le samsâra. » Tant que vous faites une différence entre le salut et votre vie réelle, entre la sagesse et votre vie telle qu’elle est, ratée, gâchée, manquée, vous êtes dans votre vie telle qu’elle est. La sagesse n’est pas une autre vie, où soudain tout irait bien dans votre couple, dans votre travail, dans la société, mais une autre façon de vivre cette vie-ci, telle qu’elle est. Il ne s’agit pas d’espérer la sagesse comme une autre vie ; il s’agit d’apprendre à aimer cette vie comme elle est — y compris, j’y insiste, en se donnant les moyens, pour la part qui dépend de nous, de la transformer. Le réel est à prendre ou à laisser, disais-je. La sagesse, c’est de le prendre. Le sage est partie prenante et agissante de l’univers.

André Comte-Sponville

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Oct 29 2011

Bouddha dans le métro