Jan 30 2021

FRANK HATEM métaphysicien

L’ÉVEIL A L’INSTANT

PRÉSENT CRÉATEUR

 

L’INSTANT PRÉSENT

LIBÉRATEUR ET CRÉATEUR

LE LIBRE-ARBITRE

de l’instant PRÉSENT

libérateur

et créateur

 


Sep 7 2020

« Il n’y a pas de mauvais choix. » -Spinoza

Être heureux avec Spinoza

Nous empoisonnons parfois nos existences à force de remords et de regrets. Pourquoi n’ai-je pas fait ceci plutôt que cela? Si seulement j’avais su plus tôt ! Si seulement je ne m’étais pas marié à l’âge de vingt ans! Si seulement j’avais continué mes études ! Si seulement je n’avais pas donné mon avis lors de cette réunion importante! Si seulement je lui avais déclaré ma flamme plus tôt… ou plus tard!

Si nous comprenons, cependant, que notre volonté n’est pas libre, ces questions cessent immédiatement d’avoir le moindre sens. Car, si nous avons fait ce qui aujourd’hui nous semble le mauvais choix, c’est que nous n’avions tout simplement pas le choix : étant donné notre nature, notre situation et nos connaissances du moment, nous ne pouvions faire autrement qu’agir ainsi. Nos actes passés et le destin qui en découle étaient nécessaires. Croire que nous aurions pu mieux faire est une illusion rétrospective : ce n’est qu’avec nos expériences et nos connaissances d’aujourd’hui que nous jugeons qu’il y avait un meilleur choix à faire. Ces expériences nous manquant alors, nous étions incapables de faire un meilleur choix. Mais surtout, c’est précisément ce choix qui nous paraît aujourd’hui erroné qui nous a apporté les expériences nous permettant aujourd’hui de le juger, et d’éventuellement mieux faire. Si ce sont nos mauvais choix qui nous apprennent rétrospectivement ce qu’auraient été les bons choix, il faut bien admettre qu’il n’y a pas de mauvais choix, à condition qu’ils soient bien compris et interprétés.

ChoixNous pouvons bien sûr préférer passer nos journées à nous faire des reproches, à nous blâmer et nous accuser devant le tribunal de notre conscience et de nos expériences. Nous savons bien, pourtant, que cette guerre épuisante contre nous-mêmes ne changera rien à notre situation, changera aussi peu notre passé que notre futur, ne fera que broyer notre énergie, notre confiance et nos intuitions.


Extrait tiré du livre: Être heureux avec Spinoza de Balthasar Thomass aux Éditions Eyrolles. Vous pouvez vous procurer ce livre en ligne chez Amazon.ca ou localement à la librairie Le Grimoire.

Sep 1 2020

Libre arbitre.

Question :
Je m’interroge sur la notion de libre arbitre, et sur ce que cela peut signifier par rapport à mes fonctionnements, à mes choix, à mes conditions de vie, au bonheur.

Merci de vos éclaircissements.

Paul.

 

Réponse :
Bonjour Paul.
Oubliez ces notions d’absence ou de libre arbitre, qui n’est de toute façon que des concepts que certains enseignements manipulent habilement pour nous rassurer.

Voyez clairement deux choses:
Premièrement, en tant que personne, en effet, vous êtes totalement conditionné.
Deuxièmement, vous n’êtes pas cette personne, corps mental, que vous croyez être; mais la Conscience qui l’accueille, dont elle émerge, et où elle se libérera un de ces jours.

Voyant cela, soyez accueil pour cette personne souvent si souffrante.
Accueillez aussi l’histoire de votre vie, voyez qu’en vous, elle n’est que pensées, sensations, perceptions, apparaissant à la Conscience.

Lorsque toutes les caractéristiques conditionnées de votre histoire sont accueillies en vous, elles vont pouvoir s’y déployer et s’y libérer; vous laissant dans la clarté rayonnante de la Présence pure.

Cette Présence est bonheur, elle est ce que nous recherchons tous, parfois si confusément.

Cette Présence étant le bonheur même, ce qui émane d’elle ne peut être que du bonheur.
Paix, joie, beauté, amour, en est le parfum.

Dans cette Présence, le moi conditionné continuera son chemin, quoi que largement pacifié, mais peu importe, vous pourrez être heureux.

http://approchenondualite.blogspot.com


Août 29 2020

« Accepter ses choix. » -Spinoza

Être heureux avec Spinoza

Au lieu de condamner nos erreurs passées, nous ferions mieux d’essayer de les comprendre. Pourquoi était-il nécessaire, même inévitable, que j’agisse ainsi? Quel sens cet acte avait-il pour moi à l’époque, et quel sens puis-je lui donner aujourd’hui, même s’il me paraît maintenant insensé? Qu’est-ce que cette erreur m’a appris sur la vie, et sur moi-même? Comprendre la nécessité de nos actes — leur aspect inévitable — c’est ainsi apprendre à accepter et aimer son destin, à s’aimer et s’accepter à travers lui. Sans cette acceptation, sans cette pleine affirmation de notre parcours ne laissant place ni aux regrets ni aux remords, il nous est tout à fait impossible d’agir à l’instant présent.

Faut-il suivre le même raisonnement à propos de nos décisions actuelles qu’à propos de nos décisions passées? Puisque nous ne sommes pas libres et que tout ce que nous faisons, nous le faisons nécessairement, pouvons-nous en conclure que nous n’avons pas d’influence réelle sur la poursuite de nos actes? Autrement dit, faut-il cesser de réfléchir à ses choix, et simplement se laisser aller là où le vent nous emporte?


Extrait tiré du livre: Être heureux avec Spinoza de Balthasar Thomass aux Éditions Eyrolles. Vous pouvez vous procurer ce livre en ligne chez Amazon.ca ou localement à la librairie Le Grimoire.

Août 8 2020

déterminisme

Schopenhauer dans son Essai sur le libre arbitre veut démontrer que le libre-arbitre n’existe pas.

L’homme se croit libre, en réalité, dit Schopenhauer, il est déterminé nécessairement par sa nature et les motifs qui le poussent dans un sens ou un autre.

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« Il est à présent six heures du soir, ma journée de travail est finie. Je peux maintenant faire une promenade ou bien je peux aller au club je peux aussi monter sur la tour, pour voir le coucher du soleil; je peux aussi aller au théâtre, je peux faire une visite à tel ami ou à tel autre je peux même m’échapper par la porte de la ville m’élancer au milieu du vaste univers, et ne jamais revenir. Tout cela ne dépend que de moi, j’ai la pleine liberté d’agir à ma guise et cependant je n’en ferai rien, mais je vais rentrer non moins volontairement au logis, auprès de ma femme. »

C’est exactement comme si l’eau disait « Je peux m’élever bruyamment en hautes vagues (oui certes, lorsque la mer est agitée par une tempête !) je peux descendre d’un cours précipité en emportant tout sur mon passage (oui, dans le lit d’un torrent), je peux tomber en écumant et en bouillonnant (oui, dans une cascade), je peux m’élever dans l’air, libre comme un rayon (oui, dans une fontaine), je peux enfin m’évaporer et disparaitre (oui, à 100 degrés de chaleur) et cependant je ne fais rien de tout cela, mais je reste de mon plein gré, tranquille et limpide, dans le miroir du lac. »

Comme l’eau ne peut se transformer ainsi que lorsque des causes déterminantes l’amènent à l’un ou à l’autre de ces états de même l’homme ne peut faire ce qu’il se persuade être en son pouvoir, que lorsque des motifs particuliers l’y déterminent. Jusqu’à ce que les causes interviennent, tout acte lui est impossible mais une fois qu’elles agissent sur lui, il doit, aussi bien que l’eau, agir comme l’exigent les circonstances correspondant à chaque cas.  » Schopenhauer

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Fév 10 2012

Citation du jour : Illusion (Ramana Maharshi)

« Il n’existe ni création, ni destruction,

ni déterminisme, ni libre-arbitre,

ni sentier, ni réalisation. »

Ramana Maharshi

Source : http://cequiest.blogg.org
Photo : Photos Libres