Fév 7 2021

Se prendre pour

La relation avec l’aspect illusionné

Le mental n’est pas “quelqu’un”, de même qu’il n’est pas “autre”. Il s’agit d’un outil, d’une fonction que nous détenons. C’est comme le miroir que nous utilisons pour nous apprêter. Le reflet qu’il nous renvoie est vide. Il en va de même pour notre personnage. Il ne s’agit que d’une idée. L’illusion, ce n’est qu’une idée qui se gêne elle-même, et qui décide de se mettre en quête d’une solution en recherchant la vérité. Mais de quoi parlons-nous ??? C’est aussi cette idée qui veut rester dans “l’observateur” et qui tente d’éviter de “s’impliquer”…  Cela paraît logique du fait de notre identification. Aussi, c’est l’écueil que nous devrions éviter afin de ne pas mettre l’illusion sur le chemin de l’éveil.
Fondamentalement, il n’y a même pas besoin de défaire cette identification. Il ne s’agit que d’une IDENTIFICATION. “Se prendre pour…” ne fait pas qu’on le devient. Au contraire, parce que nous ne pouvons pas le devenir, il nous faut nous y investir en essayant encore et encore. Comme il m’est arrivé de le dire : “nous pratiquons l’illusion”. Plutôt que d’assumer notre nudité, nous nous habillons, nous nous masquons. Tous les matins nous revêtons notre “costume”. Si le rôle se manifeste, s’impose, c’est parce qu’il est joué, c’est parce qu’il est nourri. Il y a donc bien un corps, une Présence initiale qui est à l’origine de l’illusionnement. C’est pour cela que j’invite à nous découvrir “avant”, plutôt que de nous rechercher “après”.
La vérité reste vraie. Elle s’accomplit d’elle-même.
Devant nous, il n’y a jamais eu qu’un “miroir”. Il n’y a personne d’autre.

(billet en réponse à l’e-mail de Nordine et à celui de Sylvain)

http://www.denismarie.net


Fév 6 2021

Adyashanti : l’image de soi

 

Mental ouvert, cœur ouvert, réalisez qu’il n’y a personne là, à protéger. Il n’y a pas besoin d’une barrière émotionnelle ou du sentiment de séparation et d’isolation que crée cette barrière.
La seule raison pour laquelle vous pensez avoir besoin de protection vient d’une incompréhension très innocente. C’est arrivé lorsque vous avez reçu le concept de vous-même à un très jeune âge, vous avez reçu en même temps un kit pour construire des murs et protéger ce concept.
Vous avez ensuite appris, selon les circonstances, à ajouter des éléments au kit. Si une bonne dose de colère a semblé utile, vous l’avez ajoutée, ou peut-être était-ce le ressentiment, la honte, le blâme ou la victimisation.
Que vous vous accrochiez à l’image de vous-même en tant que bonne personne ou personne inadéquate, le kit de l’identité est utilisé pour protéger cette image. Lire la suite

Oct 24 2020

Jean Klein – Projections


Docteur Klein, pouvez-vous dire quelque chose à propos de tout ce que nous voyons comme une projection?Généralement nous pensons qu’un objet existe hors de nous-même, qu’il a une existence indépendante, mais c’est seulement une croyance. Ce n’est basé ni sur une expérience ni sur un fait. Le prétendu objet qui serait à l’extérieur de nous a besoin de la conscience pour être perçu. La conscience et son objet ne font qu’un. C’est vous qui créez, projetez le monde d’instant en instant. Quand le corps s’éveille le matin, au même instant le monde s’éveille. Vous projetez le monde; c’est bien vous qui créez le monde d’instant en instant.Est-ce que vous voulez dire que l’action crée le monde tel que nous le voyons, de telle sorte que lorsque je m’éveille le matin et que je vois la chambre et ce qui s’y trouve, la chambre existe seulement quand je m’éveille?D’abord, quand vous vous éveillez, vous ne voyez pas la chambre, vous ne voyez que votre mémoire. Vous voyez un angle du plafond et vous dites: «Je suis dans une chambre», mais c’est seulement la mémoire que vous projetez et que vous appelez chambre. Votre vision n’est que fragmentaire. Ce que vous nommez votre environnement est constitué par au moins 80% de mémoire. Quand votre écoute est globale, chaque instant est neuf, sinon il ne s’agit que de répétition. Aussi longtemps que durera le réflexe de vous prendre pour quelqu’un, vous ne verrez que des fragments, et le regard que vous porterez sur votre environnement ne pourra être que fragmentaire. C’est la vision fragmentaire qui crée un problème; sinon il n’y a pas de problème. C’est vous seul qui créez le problème.

Est-ce que cela veut dire que toute relation sera entachée d’un problème?

Absolument. (Rire) Lire la suite


Août 3 2020

Albert Jacquard et la mort

Quel regard porte-t-on sur la mort lorsqu’on s’en approche ? Quelle relation entretient-on avec sa mort ? Quand les rides apparaissent, y pensons-nous plus souvent ? Albert Jacquard s’est confié sur ce sujet pour son ouvrage « Espérance de vie », aux côtés de vingt autres personnalités. Témoignage d’un homme vivant…

 

trouvé sur le très bon :

http://spinescent.blogspot.com


Juin 9 2020

Personne ne va venir nous sauver de nous-même

Nous sommes chacun doté de la capacité d’être responsable de la qualité de notre expérience. Toutefois, tant que nous ne ressentirons pas consciemment l’impact de notre conscience compatissante, notre peur non intégrée, notre colère, notre douleur et notre tristesse continueront à fonctionner comme étant le point d’origine inconscient de notre désharmonie extérieure, de notre mal-être, de nos maladies et de nos illusions. En continuant à refouler et à endormir notre état émotionnel non intégré – au lieu de nous permettre d’être émotionnellement portés et stimulés par quelqu’un ou quelque chose d’autre – nous demeurons une espèce inauthentique, déséquilibrée dans son intégrité et souffrant d’un manque de capacité émotionnelle pour réaliser intimement une prise de conscience de ce que nous sommes ou de ce que Dieu représente pour nous. C’est seulement en développant notre aptitude à ressentir les choses que nous pourront être libérés de cette situation difficile.

BLÂMER LES AUTRES POUR LA QUALITÉ DE NOTRE EXPÉRIENCE DE VIE EST FUTILE.

http://youtu.be/NtA9wGtJKsU Lire la suite