À la recherche du  »JE »

 

PAR EDWARD MUZIKA

‘’La pratique correcte’’ de la ‘’Recherche du soi’’ est tellement importante que je sens le besoin de l’articuler de plusieurs façons différentes, parce que les méthodes ‘’fructueuses’’ sont vraiment subtiles. Une personne peut pratiquer longtemps et sans succès la ‘’Recherche du Soi’’, car vous n’avez aucune idée de ce que vous cherchez. Par conséquent, je vais expliquer les différentes méthodes d’une manière légèrement différentes, en espérant qu’une façon ou une autre va accrocher avec ceux qui sont réellement intéressés avec la pratique.

Certaines personnes peuvent sentir le sens du ‘’Je Suis’’ presque immédiatement sur introspection et d’autres non. Une personne est naturellement introspective par nature ou non. Pour pratiquer la ‘’Recherche du Soi’’, une personne soit qu’elle a le talent ou qu’elle l’apprenne avec la pratique. La même chose s’applique pour la psychothérapie. Ceux qui peuvent regarder à l’intérieur et ‘’voir’’ des objets imaginaires vont avoir du succès avec la psychologie parlée, alors que ceux qui n’ont pas cette habilité ne le pourront pas. Toutefois, une personne peut acquérir cette habilité par des efforts répétés à ‘’regarder à l’intérieur’’ de l’espace imaginaire du mental.

Le problème est, plusieurs personnes n’expérimentent pas un sens de ‘’Je Suis’’ ou une sensation, et conséquemment n’ont rien avec quoi travailler.

Ils regardent à ‘’l’intérieur d’eux-mêmes’’ et ne trouvent que de la noirceur, ou, ils trouvent une myriade de phénomènes, tel un déploiement de lumière, des pensées, des images, des souvenirs, des sensations physique, des énergies s’élevant, etc., et ils n’ont aucune idée de ce qu’est le ‘’Je Suis’’ sur lequel ils doivent se concentrer. Ils sont perdus dans une forêt de sensations et de perceptions, et ils n’ont aucun sens du ‘’Je Suis’’.

Si c’est le cas, Robert offrait la méthode de demander, ‘’Qui suis-je?’’, ou ‘’A qui est-ce que ces pensées et objets se présentent?’’ Cette méthode PEUT éventuellement vous amener au témoin, mais la faille est que cette méthode est totalement au niveau du mental et de la réflexion, et l’on doit aller au delà du mental.

Conséquemment, la ‘’Recherche du Soi’’ a deux étapes : Jeter un coup d’œil a tout les phénomènes tel les objets dans le monde, tout en méditant et tout au long de la journée; observez les et ‘’jouez’’ avec les phénomènes. Devenez familier avec et explorez les mondes intérieurs jusqu’à un certain point. Puis, demandez-vous, ‘’Est-ce que ce phénomène est moi, ou en suis-je séparé?’’

Ce que nous tentons de faire est de trouver l’anomalie, ce qui ne change pas, et qui est différent de toute les autres sensations, dans le sens que ce n’est pas un phénomène observé, mais c’est en fait l’observateur, le témoin, celui qui ‘’voit’’ lui-même. C’est la singularité autour duquel tout les objets et le monde sont arrangés.

Il y a plusieurs phénomènes qui semblent être le ‘’Je Suis’’ pour le chercheur à divers moments, tel que la pensée ‘’Je’’, ou l’ego, et comme le grand Néant qui est expérimenté lorsque vous êtes proche de vous réveiller. Plusieurs personnes trouvent également plusieurs sujets, ou ‘’observateurs’’. L’un voit les pensées comme un témoin, puis devient conscient qu’il observe des pensées. C’est à dire, il y a deux genres de témoins.

Surtout, lorsque les personnes pensent qu’ils expérimentent la sensation ‘’Je Suis’’, en réalité, ils observent le nœud d’énergie qui relie le corps au mental. Ils ne sont pas encore conscient qu’ils sont séparés de ce phénomène, et qu’ils l’observent, et que cet observateur est le réel ‘’Je’’. L’observateur ou celui qui regarde, ou le témoin est tellement près de soi que nous ne le voyons pas, comme la parabole d’Advaita du dixième Indien le montre. Souvent on ne tient pas compte de l’observateur, car ce n’est pas un objet et il est prit pour acquis et pas trouvé.

Nous devons jouer avec tout ces faux ‘’Je’’, les observés, les explorés, et ainsi découvrir qu’ils ne sont pas le vrai ‘’Je’’. Mais la sensation ‘’Je Suis’’ dont Maharaj parle, est le nœud de l’ego reliant le corps avec la conscience. Ce nœud n’est pas vous, mais vous devez découvrir cela par vous même, par une expérience directe et non seulement comme un apprentissage provenant des autres. Une fois que ce nœud est coupé, tout est clair et net, et il est coupé par une observation continuelle, et ont découvre que ce nœud est observé par l’impérissable Moi.

La ‘’Recherche du Soi’’ est continuelle, un travail à plein-temps, pas restreint à des périodes formelles de méditation. Des méditations formelles, pratiquées souvent, sont d’une grande aide car cela développe une puissance d’introspection. Bien sur, trop de méditation rend l’esprit lent et stupide, ce qui est une erreur.

Les périodes de méditation formelle devraient être faites au moins deux fois par jours, avec deux sessions de 25-35 minutes, séparées par un repos de cinq minutes. Ceci peut être graduellement augmenté pour ceux qui ont le temps, a trois ou quatre sessions, de trois périodes de 25-35 minutes.

Toutefois, les effets bénéfiques de développer une puissance d’introspection durant la méditation se dissiperons si le reste de la journée est dévoué à servir le monde. Une fois qu’une personne a isolé ce qu’elle pense être son ‘’Je Suis’’, l’étudiant a besoin d’arrêter plusieurs fois par jours pour quelques minutes, et regarder ce ‘’Je Suis’’ pour mieux le comprendre durant la vie de tout les jours. La conscience de soi devrait devenir continuelle.

On découvre que le ‘’Je Suis’’ change avec le temps, car le ‘’Je’’ véritable n’est pas vu; ce n’est qu’un objet posant comme le ‘’Je’’.
Puis un jours, on découvre l’anomalie, ce qui ne change jamais, ce qui est le sujet de toute la myriade d’objets. Une fois que cela est clairement vu, tout les objets perdent de l’importance, et le ‘’boulot’’ du chercheur est de rester à l’intérieur, ou d’habiter dans cet observateur, ce sujet, ce témoin, duquel tout les objets du monde surgissent. C’est un endroit de repos. Essayer de demeurer dans ce centre n’est pas vraiment un effort. Ce qui arrive c’est que le mental agité avec qui nous nous identifions nécessite d’être actif, et à cause de cette identification avec le mental, ‘’nous’’ devenons actif. Toutefois, le véritable ‘’Je’’ est toujours au repos, et en amenant continuellement l’attention du mental sur l’observateur, ou le témoin, il se désintéresse d’aller ailleurs dû à la paix profonde ressentie dans cet état de repos.

Une fois que le témoin est découvert, on a une route plus large à suivre vers la Réalisation du Soi. Les faux ‘’Je’’ tombent ou se dissipent. Alors notre boulot à plein temps est de demeurer dans ce ‘’Je’’, d’habiter là, et une paix et un bonheur infini descendra, qui vous attirera sans effort en lui-même jusqu’au bout.

Comment cela doit être accompli est expliqué plus bas.
Avant d’aller plus en détail concernant le processus, nous devons être clair que nous pouvons et devrions exécuter la même analyse relativement aux objets dans le monde extérieur. Choisissez un objet, tel une personne, un arbre, un animal domestique assis devant une fenêtre. Observez le et en même temps regardez en vous même pour le sens du ‘’Je Suis’’ et voyez si vous sentez une connexion entre le ‘’Je Suis’’ et cet objet. Si l’objet est émotionnellement chargé, tel un être cher, il y aura souvent une connexion de ressentie entre cette personne et le cœur. Lorsque l’on découvre cette source du cœur, on peut délibérément tenter de s’enfoncer dedans. Ceci va causer immédiatement une augmentation de bonheur et un centrage sur soi, ce qui aidera la méditation formelle et mènera plus rapidement vers la liberté. Puis alors, on doit observer si cette source est le témoin ou non.

En espérant que ce survol explique le processus complet, et maintenant le processus sera expliqué plus en détail.

Premièrement, la meilleure description de la ‘’Recherche du Soi’’ disponible ailleurs se trouve dans deux livres : ‘’The Path of Sri Ramana, Part 1’’ par Sadhu Om et Michael James, les chapitres sept et huit, et le ‘’Nisargadatta Gita’’ par Pradeep Apte. Ce dernier est une compilation par Apte d’environ 230 paragraphes que Nisargadatta a prononcé à propos du ‘’Je Suis’’ et de ‘’Demeurer dans le Soi’’. La description dans ‘’The Path of Sri Ramana’’ est la plus proche de ce que Robert Adam enseignait.
La voie de la découverte de Soi enseignée par Robert, Ramana et Nisargadatta et de demeurer dans le ‘’Je Suis’’, mais qu’est-ce que cela signifie? Qu’est le ‘’Je Suis?’’ Comment puis-je demeurer en lui? Comment puis-je pratiquer la ‘’Recherche du Soi’’?

Des discussions supplémentaires sur la pratique de la ‘’souvenance de soi’’, ou de‘’demeurer dans le soi‘’ peuvent être trouvées dans le livre de James, ‘’Happiness and the Art of Being’’, particulièrement les derniers chapitres.

Un autre livre que je recommande et qui fourni une méthode pour demeurer dans le ‘’Je Suis’’ est celui de Michael Langford, ‘’The most rapid and Direct Means to Eternal Bliss’’. Michael écrit qu’il a pratiqué une variété de concepts sur la ‘’Recherche du Soi’’ pendant 27 années avec très peu de résultats. Il n’avait pas davantage réalisé le Soi, que lorsqu’il a débuté.

Je veux que son expérience rende une chose claire, la ‘’Recherche du Soi’’ est complexe, car il y a tant d’expériences intérieures, et de trouver le sujet, qui en ce moment y repose, peut être très difficile. Ce n’est sûrement pas un outil simpliste comme d’utiliser la question ‘’Qui Suis-Je?’’ encore et encore. Michael a pratiqué assidûment la ‘’Recherche du Soi’’ pendant 27 années, a lu tout les livres, visité tout les enseignants, et malgré cela n’est allé nulle part. Je peux dire la même chose à propos de moi pour plus de 20 ans.

Pas plus que l’Éveil est simplement d’apprendre qu’il n’y a pas d’ego, et il n’y a aucun objet auquel la pensée ‘’Je’’ fait référence. Ce ne sont encore que des trucs de la maternelle.

Michael n’a jamais pu s’accrocher sur un sentiment de ‘’Je Suis’’. Il décrit une méthode et un concept que d’être conscient de la conscience elle-même est de demeurer dans le ‘’Je Suis’’; la méthode qu’il a découvert, ou devrais-je dire, redécouvert semble être une méditation du Soto Zen appelée Shikantaza. Il peut le dénié que sa méthode est le Shikantasa, car il crois avoir découvert la méthode le la ‘’conscience observant la conscience’’ de la ‘’Recherche du Soi’’, mais sa méthode n’est ni plus ni moins que le Shikantasa, s’asseoir en silence, ne faisant rien. Ce n’est pas facile. Il faut un certain temps. Le mental doit se calmer et devenir silencieux. Souvent des années doivent passer avant que cette séance de silence soit possible, car les débutants s’attendent invariablement à des résultats immédiats. S’ils ne les ont pas, ils lâchent souvent, ou se dirigent vers l’enseignant ou la technique suivante. Les débutants n’aiment pas le silence, ils veulent de l’action.

Toutefois, comme Robert disait souvent, ‘’la persévérance est tout.’’
Une autre méthode de la ‘’Recherche du Soi’’ est de faire sortir le véritable sentiment ‘’Je Suis’’ et d’y demeurer. Ce n’est généralement pas facile également, dépendant de plusieurs facteurs. Personnellement, je crois que c’est la meilleure méthode et je vais en discuter un peu plus.
Si on pratique le Shikantasa en premier, et obtenons plusieurs, plusieurs Samadhis sur une longue période, on trouve graduellement la libération.

Toutefois, la pratique doit continuer, car, le ‘’Je Suis’’ n’a pas été tué. Le ‘’Je Suis’’ réside toujours comme un vestige du moi personnel. Les Samadhis deviennent comme des états emmurés spéciaux, et on se demande lequel est le véritable, l’état d’Unité du Samadhi, ou le soi du rêve/état éveillé vers lequel on revient tout le temps. Ils sont emmurés, dans le sens que, qu’importe le nombre de Samadhis on fait l’expérience, le sens ‘’d’Être’’ revient toujours comme étant relié au corps physique humain.

La façon la plus rapide de tuer le ‘’vous’’, le ‘’Je Suis’’, est de demeurer dans le ‘’Je Suis’’ tel qu’enseigné par Ramana et Nisargadatta. Lorsque ceci est accompli, le ‘’Je’’ meurt pour toujours; avec le Shikantasa il y a trop tôt une identification avec la totalité de la conscience et le néant, au lieu de couper le nœud, qui est le réseau d’énergie entre l’esprit et le corps, et entre ce réseau et des niveaux plus profond de l’être, tel les expériences du corps causal de la véritable vacuité.

Si la libération est obtenue par la première méthode (Shikantaza/Langford), pour qu’elle devienne une libération permanente, le ‘’Je Suis’’ doit être trouvé de nouveau et suivi. Ceci est extrêmement difficile si on est demeuré dans le vide (vacuité) pendant des années. C’est difficile alors, de trouver un sentiment de ‘’Soi’’ car on a prit l’habitude de s’identifié avec le vide par les méditations répétées du Shikantaza.

Plusieurs personnes m’ont écrit qu’ils étaient incapable de trouver un sentiment personnel de ‘’Je’’, même après des années de réflexion et de méditation. Plusieurs on habités le vide pendant des années et commencent à ressentir de la colère car ils n’ont trouvés ni bonheur ni libération. Ils ont laissé filer la destruction du processus/complexe du ‘’Je Suis’’, ce qui signifie qu’il est toujours vivant, mais pas ressenti, recouvert par la focalisation sur le vide. Ils se sont égarés dans le vide et n’ont rien obtenu.

Vous ne pouvez pas sauter des étapes. C’est mieux de débuter en suivant le ‘’Je Suis’’ et de compléter cette tâche. Puis après, de demeurer dans la vacuité du divin témoin, l’Absolu, est facile et permanent.
J’ai déjà vu un livre intitulé ‘’Hunting the I’’ (A la recherche du Je). Ceci pour moi est la parfaite description du processus de la ‘’Recherche du Soi’’, de chasser autour dans le phénomène intérieur que comporte notre monde intérieur, d’identifier le ‘’Je’’, puis de s’accrocher sur se sentiment de la première personne.

Ceci devient complexe car il y a le ‘’mot Je’’ ou la ‘’pensée Je’’, qui est le pivot du réseau des pensées et des images que nous prenons comme le monde réel. Cette ‘’pensée-Je’’ n’est pas la même chose que le sentiment de l’existence personnelle d’une personne, le sentiment ‘’Je Suis’’ qui est très semblable à un sens tactile associé avec le corps, et surtout centralisé autour du cœur, ou assit comme une sorte de vide existant derrière le corps, ou au dessus du corps.

Naturellement, d’être conscient de ceci requiert déjà une bonne habilité de fonctionnement pour intérioriser, et une introspection des phénomènes subjectifs. Ce qui signifie que, soit on a une habilité innée, ou on acquiert cette discrimination avec des années de pratique.

Pour moi, étant un peu ‘’dense’’, cela a nécessité des années de pratique. J’étais toujours introspectif dans un sens, aisément perdu dans un monde intérieur de pensées et des émotions, mais ce monde intérieur ne fut jamais ouvert et spacieux. J’ai appris à ouvrir cette subjectivité intérieur, noire, avec l’ouverture du troisième œil en devenant conscient d’une lumière entre les sourcils et la continuelle expansion de cette lumière vers le bas dans la terre, puis vers le haut et l’extérieur, révélant un espace imaginaire rempli de lumière, la ainsi-nommée lumière de la conscience. Mais le problème était que j’ai passé des années là dans cet espace lumineux de vacuité, pensant que c’était la réalité, ne reconnaissant pas que j’étais toujours à part et que j’observait le néant. J’étais très au delà du néant, mais j’étais coincé dans l’ignorance. J’attendais de trouver le sens absolu de la subjectivité en continuant de regarder dans le Néant.

Durant les années d’investigation du soi, on trouvera une légion d’expériences intérieures qu’on pourrait erronément identifier comme le ‘’Je Suis’’. Pratique et persistance, également se limiter à lire très peu de livres et d’écouter les conseils d’un enseignant est la meilleure et la plus rapide façon de sortir de cette jungle intérieure.
Est-ce que la pratique est nécessaire pour la Réalisation de Soi? Définitivement! Oui, très définitivement.

C’est ici que le concept d’aller à chasse du ‘’Je’’ devient une méthode de travail.

L’on cherche à l’intérieur pour trouver le ‘’Je Suis’’. À tout les quelques jours, semaines ou mois, l’on découvre quelque chose de nouveau que l’on peut croire être le ‘’véritable’’ Je Suis : le sujet.
Quelques fois c’est la lumière, auto-lumineuse, de la conscience, d’autres fois un lumineux, semblant d’espace vide intérieur, d’autres fois ce sera un sentiment purement basé sur les sens physique. Certains vont sentir le sens du ‘’Je Suis’’ comme une sensation dans la région de cœur, de l’auto-perception de la sensation corporelle. D’autres croient qu’ils sont conscient du corps comme un sens visuel interne, ce qui n’est vraiment qu’un objet dans un espace imaginaire et donc irréel. Ils découvriront le sentiment intérieur d’un espace intérieur infini (ou pas infini, limité) et penser qu’ils sont cela. Ils ne sont pas cela.

On continue d’explorer avec l’idée erronée qu’à un certain moment le ‘’Je’’ sera trouvé, sans réaliser que c’est le ‘’Je’’ qui regarde. Le sujet ne peut pas être trouvé, car le sujet ne peut jamais devenir un objet. Ce que l’on réalise est que tout ce que l’on voit, expérimente et connaît n’est en réalité qu’un objet expérimenté ou connu par le sujet, qui ne peut pas être trouvé.

Cette quête stérile peut se poursuivre pendant des années, car le ‘’Soi’’ n’est pas un objet, un état, une énergie ou quoi que ce soit qui peut être trouvé ou expérimenté. Vous comprenez probablement déjà cela.
Quoi faire?

À ce point, vous devez devenir conscient qu’il y a quelque chose qui est conscient du processus de la ‘’Recherche du Soi’’. Ce ‘’quelque chose’’ est le ‘’Soi’’, ou l’observateur ultime.

A ce moment, la nouvelle pratique devient d’observer l’observateur, et non une sensation corporelle quelconque, ou un faux ‘’Je’’ dans un espace imaginaire. Vous êtes déjà conscient de l’observateur, mais pas que l’observateur est le vrai vous. Vous avez été coincé dans un méprise que l’observateur pourrait trouver le véritable ‘’Soi’’, alors qu’en fait, l’observateur est le véritable ‘’Soi’’. La ‘’recherche pour trouver’’ est le problème; l’observateur est déjà complet et au repos.
Par conséquent, unissez-vous à l’observateur.

Il y a donc deux étapes : localiser l’observateur, comme le sujet des sensations, et tentez de jouer avec afin d’observer toutes ses manifestations, puis reposez-vous dans l’observateur, détendez-vous et laissez l’observateur regarder, et devenez uniquement l’observateur.
Lorsque ceci est compris vous avez une voie libre pour demeure dans le soi : regardez tout simplement vers le sens interne apparent de regarder, pas pour un réseau, un néant, une sensation au cœur ou tout autre sensation ou expérience. Ce sont des pratiques et des étapes préliminaires avant de découvrir l’Observateur. Puis après cette découverte, plongez dans l’observateur, le sujet et devenez le sujet.

Ceci semble simple, mais en fait le monde intérieur est tellement rempli de pensées, d’objets, d’états, d’expériences, de néants, de vides, d’énergies et de sensations ‘’d’Être’’, que de localiser ‘’l’observateur’’ n’est pas si facile. Lisez simplement ‘’L’autobiographie d’un Jnani’’ et vous constaterez à quel point les expériences intérieures sont complexes, et combien il est difficile de trouver l’état fondamentale.

Vous devez comprendre, et ce que vous réaliserez, est que tout ce que vous aviez considéré comme étant vous, n’est pas vous, l’observateur, mais des objets, des processus, des pensées et énergies que vous aviez préalablement pris comme étant vous.

D’une certaine façon, initialement l’observateur ressemble souvent n’être qu’une autre sensation, un autre objet intérieur; mais ce n’est pas une sensation physique comme l’est la conscience d’une sensation physique ou la conscience d’une pensée.

La pratique consiste à se tourner à l’intérieur vers la source, l’observateur, et de le chercher. Le processus de localiser des phénomènes, de les examiner et de jouer avec eux jusqu’au moment ou vous les comprenez complètement, et puis de les éliminer en tant qu’observateur peut être long ou court. C’est le vrai processus de la ‘’Recherche du Soi’’, et non pas celui de répéter sans réfléchir, ‘’Qui suis-je?’’.
Je n’ai aucune idée de ce que vous expérimenterez; cela apparaît différemment avec des personnes différentes.

Mais finalement vous comprendrez (verrez, expérimenterez, appréhenderez, découvrirez, saurez) qu’il n’y a pas d’observation à l’intérieur ou à l’extérieur. Il n’y a qu’une conscience. L’effort intentionnelle de regarder à l’intérieur n’était que pour contrebalancer l’habitude de toute une vie de regarder vers l’extérieur et de développer une discrimination introspective pour éliminer les objets intérieur et extérieur et les phénomènes comme étant le vrai vous.

Je veux insister que les mots ‘’regarder vers l’intérieur’’ sont une fausseté. Il n’y a pas d’intérieur/extérieur. Cette distinction dure tant que vous croyez être le corps. Les mots ‘’regarder vers l’intérieur’’ semblent presque être un ordre de regarder vers le néant intérieur imaginaire, comme à l’intérieur du corps. C’est un mauvais enseignement. Cela renforce l’idée de la réalité intérieur et extérieur, à l’intérieur et à l’extérieur de la peau.

Le monde, votre état intérieur, votre quête, votre imagination de ce qu’est la Réalisation de Soi, vont tous disparaître et vous réaliserez que tout ce que vous avez expérimenté jusque là, n’est qu’imagination. Vous serez libre de tout concept et de l’imagination. En cela, vous devez ‘’demeurer dans le Soi’’ pour une longue période, mais de ‘’demeurer dans le Soi’’ ne devient pas continuel avant longtemps. Ce n’est qu’une question de persévérance, et cela survient seulement après qu’une passion soutenue pour la vérité devienne la chose la plus importante pour vous.
Puis, à un moment donné, ‘’tout’’ va disparaître comme irréel et vous serez laissé seul dans une existence mentale silencieuse. C’est difficile d’expliquer ceci, mais cela ne disparaît pas comme si vous flottiez dans une conscience d’espace infini, mais c’est plutôt le monde qui cessera d’exister comme un objet apparent. Le ‘’Je’’ va disparaître comme un objet apparent également. Il n’y aura qu’unité sans observateur distinct du monde ou du Soi.

Plus tard, même cela va disparaître lorsque l’on réalise que tout le processus lui-même fut observé en arrière-plan. Il y a cette ‘’chose inexistante’’ qui fut consciente de processus entier, consciente du corps, du soi personnel, du monde, de l’état éveillé, de l’état du rêve, et également du processus de la compréhension.

L’on ne peut rien dire à propos de cet ‘’état’’ car aucun attributs n’existent et de donner des attributs, ou dire à quoi cela ressemble va vous détourner de la véritable pratique. Ce n’est pas un état; c’est ce qui observe tout les états.

Maintenant, ceci est une façon d’expliquer le processus de l’Éveil. Michael Langford l’a articulé à sa façon, Robert et Ramana, tout les deux, ont articulés leurs méthodes. Remarquez que Robert, Ramana et Nisargadatta ont rarement parlés à propos des ‘’expériences’’ de la finalité, seulement la méthode et la philosophie Advaita qui obscure entièrement le but en ajoutant un obstacle conceptuel.

Même chose pour Langford et tout les autres enseignants. Ils n’offrent que de la phénoménologie et de la philosophie distrayante, des histoires artificielles pour vous diriger à leurs articulation d’une méthode et que vous la pratiquiez.

Je ne veux pas vous détourner trop loin, mais toutes ces méthodes sont ce que j’ai déjà appelés, ‘’faire un massage à l’ego’’, et ils n’ont rien à voir avec la finalité, malgré cela, apparemment de pratiquer est un devoir pour tous, même pour ceux qui prétendent qu’aucune méthode ou pratique est possible ou requise. C’est nécessaire pour accroître la discrimination.
Je veux réitérer que de continuellement ramener l’attention sur le ‘’Je Suis’’, à l’apparent sujet, est une activité aussi longtemps que le ‘’Je Suis’’ est prit comme un objet de méditation, comme de focaliser sur le nœud de l’ego reliant le corps et l’esprit que la plupart des gens prennent pour le ‘’Je Suis’’. Toutefois, le véritable sujet, le ‘’Je’’, n’est pas un objet. C’est VOUS, l’observateur, au delà de tout les phénomènes et du monde, et c’est un état de ne rien faire, juste de regarder. C’est l’état de repos du ‘’Être’’. L’apparence d’agir, d’amener l’esprit à se porter sur le ‘’Je’’, est vraiment une supplication de Grâce, car le ‘’Je’’ va prendre le contrôle et mettre fin à la recherche du chercheur. Le ‘’Je’’ est le point zéro de non-mouvement et de repos éternel. L’apparente activité impliquée en ‘’demeurant dans le Je’’, est vraiment un repos, pas une activité. C’est de découvrir votre ‘’Soi’’ inactif, au repos.

‘’Demeurer dans le Je Suis’’, est vraiment une pratique de ne rien faire, mais est elle fructueuse seulement si vous êtes véritablement conscient du vrai ‘’Je’’, le témoin, l’observateur, et vous pouvez seulement être sûr après une longue et intensive pratique d’investigation de l’esprit. Sans cette discrimination apprise, vous pouvez vous abandonner à encore un autre objet posant comme le ‘’Je’’, tel l’ego. Conséquemment, prenez gare de ceux qui disent qu’aucune pratique n’est nécessaire. Ce n’est pas nécessaire ou même possible pour quelqu’un qui a découvert le véritable ‘’Je’’, l’état de repos, mais de ne rien faire en terme de pratique avant d’être devenu conscient de ce qu’est ce point zéro, est inutile et ridicule.

MA PROPRE MÉTHODE: NE RIEN FAIRE

Robert a enseigné le processus de la ‘’Recherche du Soi’’, le ‘’Qui suis-je?’’ seulement parce ce que CERTAINES personne sentaient qu’elles avaient besoin d’une méthode ou d’une façon pour occuper leur esprit. Toutes le méthodes que Robert a enseignées, conduisaient vers le silence. Un silence profond, le plus ‘’profond’’ n’est pas seulement où l’Absolu est révélé, mais il est aussi l’Absolu.

Toutes les méthodes ci-haut sont celles que j’ai pratiquées pendant des années sans vraiment de résultats. Ils ont résultées en toutes sortes d’expériences et de nouvelles compréhensions, mais il n’y a eu aucune libération ou mort du sens ‘’Je’’. Seulement plusieurs petites morts.
Ceci m’a amené à une observation. La plupart de ceux qui pratiquent sont trop absorbés dans leurs expériences, et à les expliquer, que de persister à aller à l’intérieur. C’est comme s’ils ne peuvent pas endurer la monotonie de la ‘’Recherche du Soi’’, et ils l’a transforme en une discussion intellectuelle avec le gourou ou l’enseignant. Ils veulent leur ancienne ‘’réalité’’ de pseudo contact humain avec le gourou, alors que le gourou est seulement intéressé à les amener au delà de tout ce qu’ils ont jamais imaginé ou expérimenté.

C’est du temps perdu, spécialement le temps consacré que tant de personnes semblent donner pour comprendre une expérience qu’ils ont eu il y a dix ou vingt années plus tôt. C’est comme s’ils pensaient que s’ils pouvaient ravoir cette expérience, que ce serait la fin de leur recherche, leur apportant le repos.

Toute expérience qui ne peut pas être répétée et qui n’est pas fréquente est inutile.

Lorsque j’ai rencontré. Robert, je me suis abandonné à lui après deux ans. Je savais profondément que toute méthode que je pratiquais n’était que mental et ne pouvait pas détruire le sens du ‘’Je Suis’’ personnel. Je ne faisais que masser l’ego–la mixture de ‘’gaz’’ imaginaux que j’appelle l’espace imaginaire ou le monde. L’abandon est une approche vers l’état de repos. ‘’J’abandonne; pas ma volonté Seigneur, mais la Vôtre.’’

Mais, même cette confiance et cet abandon n’avaient pas amenés une libération au moment ou Robert quittait Los Angeles. Lorsque Robert a quitté pour Sedona je me sentais complètement seul, abandonné.
Toutefois, les démarches pour préparer le déménagement de Robert furent très chaotiques et énervantes, tellement que j’ai commencé à me détendre et à écouter de la musique sacrée de l’Est, particulièrement celle de Muktananda et Yogananda, pour échapper à la tension et aussi car je ne savais pas quoi faire d’autre. Ce mouvement me fut imposé. Je ne pouvais pas faire autrement.

Je restais étendu sur un canapé pendant des heures et des heures, jours après jours, écoutant et étant transporté par la musique, appréciant à fond le déploiement du spectacle de la conscience à l’intérieur, les formes, les pensées, les sensations à l’intérieur et à l’extérieur. Mon corps s’est détendu de toute tension. J’avais l’impression que je m’enfonçais en moi-même. Je n’ai pratiquement rien fait sauf de manger et un peu de marche. J’ai commencé à être béatement heureux. Je devenais totalement rien, mais pas à la façon du Zen du néant, mais emporté d’une façon personnelle par la félicité et le bonheur du chant. Je me détendais dans le sens ‘’d’Être’’, tiré vers l’intérieur par le bonheur de ne rien faire sauf d’être avec tout les phénomènes internes et externes.
Puis un jours, un Éveil est survenu sous la forme de l’expérience de la douche que j’ai décrit ailleurs sur mon site et que j’ai nommé le premier Éveil : the first awakening.

Je peux très peu recommander cela à d’autres personnes. J’aime la musique et le chant sacré. J’aime aussi demeurer dans le néant et le silence lorsque j’écoute le chant. Donc très peu en bénéficieraient, s’ils n’y étaient pas autant attiré que moi. Ils ne deviendraient qu’agités.

Une méthode similaire qui pourrait mieux fonctionner pour vous serait de prendre tout les enregistrements des causeries de Robert, de les mettre sur un lecteur MP3, un iPod, un système de son, ou un radio-réveil MP3 ou iPod, et de simplement les écouter. Écoutez simplement les causeries lorsque vous avez le temps. Ayez de la musique sacré à l’arrière.
Toutes les causeries de Robert sont toujours dirigées à vous amener à entrer dans le silence. Ses causeries vont vous amener à plusieurs reprises au silence. La musique va/pourrait occasionner la félicité. Les deux ensembles permettent une complète relaxation, une fusion du sens du soi—l’individualité—dans un sentiment total de bonheur. Vous pouvez dire que c’est la façon facile, mais seulement si vous êtes prêt pour elle. Des années de pratique intensive sont habituellement préalablement requises, car on est habitué à utiliser le mental pour découvrir ou créé quoi que ce soit. Lorsque le mental est clairement vu comme étant quelque chose qui ne fonctionnera pas pour compléter le travail de l’Éveil, il y a une profonde relaxation et un enfoncement dans des niveaux plus profond du soi, comme Rajiv le dit dans ‘’L’Autobiographie d’un Jnani’’ (Autobiography of a Jnani.)

En passant, les alarmes sur certains radios-réveil peuvent être programmées pour choisir une causerie spécifique de Robert ou une au hasard. Vous pourriez vouloir être réveillé par ses instructions et sur comment pratiquer la ‘’Recherche du Soi’’.

Si vous avez lu les biographies ou autobiographies des grand enseignants, chacun va décrire un processus différent et ils peuvent même en fait, recommander des processus différent des leurs parce qu’ils voient l’idiosyncrasie de leur propre processus, et comme moi, constater que la façon que je le faisais ne fonctionnerait pas pour tous.

Une ‘’méthode’’ probablement celle la plus proche de ma ‘’méthode spontanée’’, est celle que je décris comme ‘’tomber en arrière dans le Soi’’

Beaucoup de personnes identifient le ‘’sentiment’’ du soi, ou du ‘’Je Suis’’, comme le sentiment de la totalité du corps. Actuellement, ce ne l’est pas, mais cela semble ainsi initialement à plusieurs.
La méthode est de sentir ce sens du ‘’soi’’ initialement manifesté comme le sens du corps, puis d’imaginer ou vous sentir tomber vers l’arrière en lui. Tombant en arrière en vous détendant de plus en plus dans le confort de ces sensations apparentes du corps. C’est très apaisant et euphorique.
Quelques fois, il y a un sens de présence sombre derrière soi, qui est identifiée comme notre état de repos. Si vous sentez cela fortement, détendez-vous avec l’imagination et tomber à l’arrière dans ce vide sombre. La relaxation est la même.

Presque toutes ces méthodes vont produire une compréhension et des expériences inutiles qui vont partir mais qui peuvent paraîtrent comme un tremblement de terre quelque fois. Alors, n’arrêtez pas. Continuez.
Je veux être très clair: aucune de ces méthodes va produire l’Éveil/l’Illumination/Réalisation de Soi ou tout autre nom que vous voulez appelez cet état que présentement vous ne connaissez pas vous-même. Toutes les méthodes sont au niveau du mental.

Une longue pratique d’une méthode ne produit pas l’Éveil, mais, vous pourriez dire, lui permet d’arriver. Je pense que Nisargadatta est celui qui l’a le mieux exprimé lorsqu’il a dit, qu’un jour le ‘’Je Suis’’ vous libère.

Toutefois, globalement, je recommanderais d’abord aux gens de télécharger le ‘’Nisargadatta Gita’’, de l’imprimer, l’insérer dans un cartable à anneaux et de ‘’pratiquer’’ en lisant quelques paragraphes tout les matins. Puis de réfléchir sur ces mots, ensuite de méditer sur le sens de ‘’Je Suis’’. C’est un très excellent manuel de méditation, une autoroute vers la libération.

http://itisnotreal-fr.blogspot.com

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