Sep 20 2020

La vie – Lee Lozowick

La vie prend certains détours. La vie est bien plus vaste que nous et c’est vraiment dans l’ordre des choses que d’accepter l’inévitable. Je ne parle pas de l’inévitable dans l’avenir mais de l’inévitable maintenant.

L’avenir, nous ne le connaissons pas et parler d’inévitable quand il s’agit de l’avenir, c’est vraiment pure imagination. Le futur n’est prévisible que dans la mesure où nous ne sommes pas prêts à accepter le moment présent. Pour la plupart d’entre nous, l’avenir est inévitable parce que notre passé a défini notre existence et que nous ne faisons rien par rapport à cela. Si notre névrose est une névrose d’échec, nous pouvons être certains que nous allons échouer dans l’avenir. Tant que nous sommes dans le déni, tant que nous résistons, que nous réagissons au lieu d’accepter ce qui est, le futur est extrêmement prévisible : la même chose va se répéter encore et encore. Notre existence peut changer mais notre réaction va être la même à chaque fois où que nous soyons. Lire la suite


Août 25 2020

« Tout ce qui est » – Tony Parsons

Ce moment-ci, ici même, est tout ce qui est. Dans ces corps/mental,

une vue claire s’opère à chaque instant: il y a simplement un voir.
Mais quelque part dans l’esprit il y a cette idée – et c’est tout le
drame – qu’il y a quelqu’un opérant cette vision. C’est toute la
subtilité et l’évidence de la chose.

Lorsque se produit l’éveil (comme cela arrive maintenant très
souvent), ce que les gens disent plus que toute autre chose est que ce
qui est vu à présent est absolument évident. Tellement évident. C’est
étroitement accolé à ce que vous vous imaginez qui se passe en ce
moment. Vous pensez que vous me voyez – en fait tout ce qui se produit
en réalité est qu’il y a un voir, vision de moi qui survient, ou de
quoique ce puisse être. La différence entre éveil et pas d’éveil –
entre voir et ne pas voir- est simplement la reconnaissance qu’il
n’est personne là. Il n’y a aucun « moi ».

Si vous voulez, vous pouvez fermer les yeux et vous mettre en quête du
« moi ». Ce qui surgit à la conscience sont des sensations. Il peut y
avoir des sensations dans le corps, des pensées … Peu importe ce qui
surgit – un « moi » ne peut être trouvé là-dedans. Cherchez donc « moi »,
il n’est pas possible de trouver une localisation fixe, un point fixe
qui soit « moi ». Où est votre « moi » ? Continuez à chercher « moi » et
tout ce que vous trouverez en fait, sont des sensations, sensations
corporelles, conscience du corps, conscience de la pensée « je ne peux
trouver ‘moi’ « …

Et la chose étrange est que ce qui cherche « moi » est ce que vous êtes.
Vous êtes celui qui cherche. Ce que vous êtes est unicité. L’unicité
est ce qui voit, ce qui voit toute chose. L’unité est tout et voit
tout comme étant elle-même. Tout ce qu’il y a, c’est que d’une façon
ou d’une autre nous nous sommes mis en quête de quelque chose d’autre,
quelque chose de personnalisé, un objet nommé illumination. Quelque
chose qui se trouve là-bas au loin et qui devrait nous tomber du ciel
et nous emplir d’une énergie nouvelle ; quelque chose qui surgit et
s’ajoute à nous.

En fait, ce que nous cherchons, c’est la perte de l’idée d’un « moi ».
Il s’agit simplement de la perte de l’identité personnelle -qui ne
fut, de toute façon, jamais une réalité. Nous sommes en quête de la
perte d’une irréalité. Tout tombe et dans un sens le « moi » est tout.
Nous sommes des riches essayant de trouver le royaume des cieux. Tout
le temps où il y a un « moi  » qui chérit des concepts sur lui-même, sur
l’importance de la vie et l’importance d’atteindre l’illumination,
nous sommes des gens riches.

Et tout cela tombe et il ne reste plus rien outre la vision de ceci :
simplement une claire vision des sensations, de la vie apparemment en
marche. Cette claire vision de vient de nulle part. C’est comme s’il
n’y avait personne là pour voir la vie se dérouler. Sans aucun
sentiment que ce qui se passe a besoin d’être changé, pour le meilleur
ou pour le pire. Sans aucun jugement, ou une quelconque idée que tout
cela va quelque part. Et au delà de la vision claire réside l’unicité.

Tony Parsons « Tout ce qui est » (Ed Accarias, L’Originel) Extraits


Août 8 2020

déterminisme

Schopenhauer dans son Essai sur le libre arbitre veut démontrer que le libre-arbitre n’existe pas.

L’homme se croit libre, en réalité, dit Schopenhauer, il est déterminé nécessairement par sa nature et les motifs qui le poussent dans un sens ou un autre.

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« Il est à présent six heures du soir, ma journée de travail est finie. Je peux maintenant faire une promenade ou bien je peux aller au club je peux aussi monter sur la tour, pour voir le coucher du soleil; je peux aussi aller au théâtre, je peux faire une visite à tel ami ou à tel autre je peux même m’échapper par la porte de la ville m’élancer au milieu du vaste univers, et ne jamais revenir. Tout cela ne dépend que de moi, j’ai la pleine liberté d’agir à ma guise et cependant je n’en ferai rien, mais je vais rentrer non moins volontairement au logis, auprès de ma femme. »

C’est exactement comme si l’eau disait « Je peux m’élever bruyamment en hautes vagues (oui certes, lorsque la mer est agitée par une tempête !) je peux descendre d’un cours précipité en emportant tout sur mon passage (oui, dans le lit d’un torrent), je peux tomber en écumant et en bouillonnant (oui, dans une cascade), je peux m’élever dans l’air, libre comme un rayon (oui, dans une fontaine), je peux enfin m’évaporer et disparaitre (oui, à 100 degrés de chaleur) et cependant je ne fais rien de tout cela, mais je reste de mon plein gré, tranquille et limpide, dans le miroir du lac. »

Comme l’eau ne peut se transformer ainsi que lorsque des causes déterminantes l’amènent à l’un ou à l’autre de ces états de même l’homme ne peut faire ce qu’il se persuade être en son pouvoir, que lorsque des motifs particuliers l’y déterminent. Jusqu’à ce que les causes interviennent, tout acte lui est impossible mais une fois qu’elles agissent sur lui, il doit, aussi bien que l’eau, agir comme l’exigent les circonstances correspondant à chaque cas.  » Schopenhauer

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Août 5 2020

NON-PENSEE ET INSOUMISSION

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La vie semble souvent se résumer à un passage d’un état à un autre, de son en silence, de mouvement en immobilité, de pensée en non-pensée, d’agitation en tranquillité; il y a un fort sentiment de discontinuité, d’inharmonie, d’impermanence, d’absence de sens… Et le recherche est incessante: pris dans la pensée, nous voulons la non-pensée; pris dans le mouvement, nous voulons l’immobilité; pris dans le vacarme, nous voulons le silence; pris dans la veille, nous voulons le sommeil; et bien entendu, ça marche aussi en sens inverse. Nous semblons pris sans cesse les pieds dans les fleurs du tapis, pris dans le dualisme, c’est-à-dire dans les extrêmes. Et sitôt que nous entendons cela, eh bien nous cherchons le milieu…

Les extrêmes (vie et mort, veille et sommeil, son et silence, mouvement et immobilité, etc…) ne sont en fait qu’une production de l’esprit, déconnecté du « sentiment » de présence, du moi qui a besoin de se poser sur quelque chose (ou sur UN rien) afin d’être lui-même UN quelque chose ou UN rien. Nous vivons dans les images d’un miroir qui se renvoient sans cesse et se confirment. Et ceci nécessite une quantité énorme d’énergie pour faire illusion.

C’est pourquoi je tentais, pour ceux que ça intéresse, de faire une différence entre la pensée et LE penser. L’expérience commune qui semble régir la pensée, c’est un extrême, ou un couple d’extrême, qui est « production-cessation ». Elle est sans cesse habitée du spectre du penseur, lequel ne peut se maintenir que grâce à l’objet de la pensée, la visée… Alors la pensée finit toujours par se poser, repos apparent du penseur, puis vide angoissant, et retour au dynamisme… Et c’est la simple présence qui est occultée, toujours cherchée à travers un quelque chose ou son corollaire, un rien.

Il faut comprendre intimement, sensitivement et intuitivement que la présence, ou le non-soi, ne saurait être prise dans le jeu des contraires et être liée ou dépendante de la présence de quelque chose ou la présence de rien. Mais ce qui nous coupe de « l’émotion » fondamentale du non-soi, qui est absence de localisation, de demeure, c’est le dynamisme du penseur, qui se cherche dans les choses qu’il fixe à travers une pensée. Il vit dans un monde de pensées-formes, dans un mirage fait d’allées et venues, de production et cessation, de fatigue…

Puisqu’il a été question dans de récents commentaires de l’absence de pensée, je souhaite dire que pour moi, la non-pensée n’a rien à voir avec l’absence de pensER, que l’immobilité n’a rien à voir avec l’absence de mouvement, que le non-soi n’a rien à voir avec l’absence du sentiment intime d’être, du Sens-Je, etc… Le non-soi est juste une libération des extrêmes, de l’acceptance inconditionnelle que dans leur apparence seule réside leur réalité, sans substance. Le non-soi est la fondamentale émotion de l’existence qui hante le flux émotionnel, l’absence de localisation qui permet et hante toutes les localisations, l’absence du penseur qui permet l’harmonie sans interruption DU penser, l’absence de regard qui permet et hante le Voir, les ténèbres du sommeil qui permettent et hantent la luminosité de la veille, et dont chaque instant témoigne la coïncidence, l’actualisation. La non-pensée est donc la libération du penser fondamental, sans début ni fin, présence vivante. Un penser sans sujet ni objet, plus soumis à l’impermanence mais brillant sensitivement comme l’Impermanence même.

(La voie du milieu n’existe pas, puisqu’elle consiste juste en l’évacuation des extrêmes, c’est-à-dire dans leur acceptance en tant que pure apparence).

Cette sensitivité est, si je puis rajouter un mot, votre insoumission à tout disours ou loi, au sein d’une vaste et infinie acceptance; elle est la vie dans le spectre de l’Être. Cette sensitivité est votre trésor, qui sépanouit dans et en tant que ce qui est.

http://nondualite.canalblog.com


Juin 21 2020

accepter

Disons qu’au lieu de chercher à aller
bien: accepter d’aller mal.
Au lieu de chercher la béatitude:
accueillir la réalité telle qu’elle est,
aussi négative qu’elle puisse paraître.
Accepter ce que l’on ressent
au lieu de refouler.
C’est cela le point d’appui.
A partir du moment où
l’on voit à quel point
l’acceptation libère,
on ne peut plus s’en passer.
Daniel Roumanoff

Mai 19 2020

Parsons:  » Il n’y a personne ! « 

Le message de Tony Parsons est très simple: « Il n’y a personne, il n’y a que Cela: ce qui est… »

Extrait de son ouvrage « Le Secret Ouvert »:

Alors que nous restons enfermés dans l’expérience apparente d’être des individus séparés vivant dans une existence avec laquelle nous devons négocier, nous vivons en fait dans un état de rêve.

Dans cet état de rêve, tout ce que nous faisons est dirigé selon la loi des opposés dans laquelle chaque chose, prétendument positive, est exactement contrebalancée par son opposé.

De ce fait, tous nos efforts individuels pour que notre vie fonctionne, pour atteindre la perfection ou atteindre la libération personnelle, sont neutralisés.

Nous découvrons, par la réflexion profonde et la compréhension, qu’aussi longtemps que nous continuons dans ce rêve, nous vivons en réalité dans un cercle. Nous sommes sur une roue sur laquelle tout se répète constamment à maintes reprises, sous différentes formes. C’est la Conscience prenant plaisir à une création qui est à la fois contrainte et libérée. Et en dépit de ce que nous croyons de notre individualité et notre bonne volonté, nous découvrons que nous sommes seulement des personnes rêvées réagissant et répondant à un ensemble de systèmes de croyances conditionnés et historiques.

Toute religion classique, tout art et toute science dans un monde que nous voyons comme progressif, se produisent à l’intérieur de cet état neutre et parfaitement équilibré qui ne sert qu’a refléter une autre possibilité. Du point de vue de la libération réelle, rien ne se produit. Ce que nous avons apparemment créé est apparemment détruit. Et ce que nous avons apparemment détruit est apparemment recréé.

Se déplaçant de notre nature originelle et éternelle dans la Conscience identifiée, nous avons créé cette circonstance où le rêve que nous vivons n’a d’autre but que notre réveil. Ce réveil émerge à l’extérieur du rêve, à l’extérieur du temps et est complètement au-delà de la notion d’effort individuel, de sentier, de processus ou de conviction.

Voir quelques extrait sous-titrés en français de la conférence de Tony Parsons à Amsterdam en 2005. Conférence disponible en téléchargement sur tony.metawiki.com

http://youtu.be/c5RqL78KuSU

http://emerveillement.hautetfort.com

Mai 7 2020

Nisargadatta Maharaj

Il n’y a rien à pratiquer.
Pour vous connaître, soyez vous-même.
Pour être vous-même, arrêtez d’imaginer que vous êtes ceci ou cela. Soyez simplement.
Laissez émerger votre vraie nature.
Ne dérangez pas votre mental avec la recherche.
Ce n’est pas ce que vous faites qui est important, mais ce que vous arrêtez de faire.
Allez à la rencontre de votre propre soi. Soyez votre propre soi, écoutez le, obéissez lui, chérissez le, gardez le en tête sans cesse. Vous n’avez besoin d’aucun autre guide. Tant que votre besoin de vérité affecte votre vie quotidienne, tout est bien pour vous. Vivez votre vie sans heurter quiconque. Ne pas heurter est une des formes les plus puissantes de yoga et vous mènera rapidement à votre but. C’est ce que j’appelle le yoga nisarga, le yoga naturel. C’est l’art de vivre en paix et en harmonie, en toute amitié et amour. Son fruit est le bonheur, sans cause et sans limite.
Les gens apprennent ce qu’on leur enseigne. Ce qu’ils étaient avant qu’on leur enseigne quoi que ce soit, personne n’y prête attention. Ce que vous pouvez oublier ne peut pas être éternel, ne peut pas être la vérité. C’est pourquoi vous ne pouvez pas oublier votre état véritable, et pourquoi vous ne pouvez pas vous en rappeler. Ce que vous oubliez n’est pas la vérité, rappelez vous toujours de cela.
Comprenez ce premier moment, lorsque nous comprenons que « nous sommes » – le premier moment du corps, lorsqu’il comprend « qu’il est ».
Reconnaissez ce tout premier moment. Une fois que vous le saississez, vous êtes le plus grand des dieux, le moment où tout arrive. À ce moment précis tout aussi disparaît : la source et la fin sont le même point. Une fois que vous avez compris cela, vous êtes libre de ce moment. Personne n’essaye de comprendre cette naissance du soi, du « Je suis ». Une fois compris, Je, l’Absolu n’est pas ce « Je suis ».
 

Fév 12 2019

Notre conditionnement

Le vidéo qui suit explique de brillante façon en 15 minutes, comment au fil de l`histoire et de l`économie nous avons été conditionné à croire que le travail est notre identité première.Que fais-tu dans la vie? est le qui suis-je ? d’antan.Prendre conscience de qui nous sommes commence d`abord par la compréhension que nous sommes très loin d`une relation normale avec le travail.Cette illusion dans laquelle nous vivons est ce que certain appel la matrice ou le conditionné.Pour ma par, je l`appel le piège à con car cette appellation me rappel notre responsabilité à tous face à la main mise qu`a l`illusion sur nous.Certain blâmerons les illuminati ou les reptiliens pour cet état de fait mais se sont nos vices,nos égos et nos envies qui en sont les grands responsables.Qui pourrait nous contrôler si nous étions dans le CE QUI EST?

Ce vidéo, m`apparait très bon pour aider  certain à se recentrer vers leur véritable nature.Nisagardatta disait, afin d`exprimer le vrai Soi:Netti, Netti, ce qui veux dire ni ceci, ni cela.Nous ne sommes ni notre travail, ni notre position dans l`échelle sociale.Voilà une prémisse de départ afin de bien se connaître.

 

 


Jan 29 2012

La non-dualité expliqué en HD.


Nov 18 2011

Un classique

C’est une chanson qui dit tout. Comment ça tout? Ben oui, parce que tout c’est rien et rien c’est tout. Donc c, est l’histoire d’un gars qui s’appelle George et qui cherche le seigneur et veut le voir, le connaître  c’est qui ça le seigneur? George est-il adepte de jeux  médiévaux quelconque? George appel-t-il son patron ainsi? Ben non!, le seigneur c’est une symbolique chrétienne pour désigner Dieu, c’est tout. Oui et Dieu la dedans c’est qui ou quoi? Ben Dieu c’est une symbolique pour désigner tout ce que l’on ne comprend pas. Dieu, c’est la vie, c’est l’univers, l’air, le temps, la nature, et leurs contraires, le vide, la mort, le rien bref Dieu c’est la conscience. Bon OK, mais la conscience c’est quoi? Voilà, la conscience, c’est ce qu’il y a en nous, tout autour de nous, dans ce qu’il y a de meilleur comme dans ce qu’il y a de plus affreux. La conscience, c’est l’écran, le projecteur, le film, les acteurs, le décor, même la lumière qui reflètera tout ce grand jeu .Finalement, la conscience c’est CE QUI EST. Quand, je vous dit que cette chanson dit tout, voilà elle nous dit que George, souhaite aimer, accepter le seigneur, Dieu, la conscience, Tout, CE QUI EST, bref, il n’y a plus rien à dire, seulement à voir et écouter sans se prendre pour quelqu’un.

http://youtu.be/wynYMJwEPH8 Lire la suite