Innocence…

« Ce texte a pour but d’expliquer la notion d’illumination au travers de la reconnaissance de sa propre innocence que nous avons oubliée mais pas perdue.Ce texte n’est pas issu d’une canalisation mais d’une réflexion dans mon propre silence. » Gougou 

thumbnailCAHYPQ26
Nous ne sommes ni petits, ni grands, ni forts, ni faibles. Nous ne sommes pas cette idée ou ce jugement, ni cette colère ou cette peur. Nous sommes par essence des êtres profondément purs et généreux. Au-delà des conditionnements et des croyances, par le don de la vision que nous nous accordons, nous nous voyons tels que nous sommes. Au-delà des formes et des différences, au travers de cette grâce conférée par l’innocence, nous nous reconnaissons. Nous nous reconnaissons en tant que partie d’un tout indissociable qui accueille notre fraternité.

C’est un privilège de vivre ici et maintenant, à une époque ou grondent les opposés et son cortège de dualités. C’est un privilège d’avoir revêtu un véhicule de chair pour permettre de faire éclore dans le quotidien nos plus belles fleurs de pensée, réaliser l’enfant divin que nous portons au plus profond de nos mémoires.

Nous avons longtemps crû devoir gagner pour assoir notre réussite, et finalement nous constatons que nous sommes entrain de tout perdre. Que nous reste-t-il finalement ? Qu’avons-nous gagné en perdant tout ce que nous avions crû désirer, tout ce que nous avions crû aimer ? L’intense désir de s’éveiller ? Arrivera-t-il aujourd’hui ou encore demain ce moment d’éveil ? Naitra-t-il dans l’instant ou dans un futur proche. Nous n’en savons rien…

En perdant tous nos bagages d’être de raison, nous avons ouvert la porte à Cela qui ne peut être traduit en mot. Et devant nous, se tient quelque chose qui nous tend la main et qui efface tout désir… Dans l’espace du corps se tient maintenant un être qui fait de nous un homme se tenant dans l’éternité tout en gardant un pied dans la temporalité.

Et cet homme là est investit du regard de l’innocence. Et cet homme là est habillé d’un regard qui a gagné en éclat, lavé d’une lumière qui ne trompe pas et qui ne peut plus s’éteindre : en perdant tous ses bagages de croyance, il a retrouvé une innocence, son innocence, qui se rit des croyances.

Pérégrins et voyageurs stellaires, d’un même accord, se retrouvent au sein même de l’innocence et de la joie. Longtemps battus par les vents contraires, ils déposent maintenant leurs ailes fatiguées sur une terre devenue sacrée. Et c’est une éclosion d’amour frais et spontané qui monte en eux. D’un amour qui par essence ne peut juger car se tenant dans l’unité des choses de ce monde, et non plus dans la séparation : se tenant par delà les rivages de la dualité…

Et cet homme là est habillé d’une innocence qui ne s’oppose plus à rien, d’une innocence qui compose avec le monde. Car c’est l’essence même de l’innocence d’englober et de couvrir de son manteau d’amour le monde entier des choses, sans les juger, en les acceptant simplement. Et cet homme là entonne joyeusement le rire sacré des enfants stellaires car l’innocence ne peut être ni salie, ni saisie et n’a de cesse de parcourir joyeusement le monde en l’ensemençant d’éclats stellaires.

Cette innocence est en chaque homme et ne demande qu’à éclore. A l’instant même de son éclosion la séparation n’existe plus, car de quoi l’innocence pourrait-elle être encore séparée puisque c’est le monde entier des choses qu’elle accueille en son sein ? …

Nous nous en savons tous dignes et capables. Dans la simplicité de l’instant, le regard levé vers le ciel, nous pesons dans nos cœurs l’ardent souhait d’être celui que nous attendons, un fils de l’éternité.

Nous savons n’être pas que des coquilles d’hommes flétries de peur, mais des espaces de vies qui peuvent féconder le monde et l’univers. Qu’avons-nous à prouver ? Rien… Il nous suffit d’être ce que nous sommes. Et face à Cela, nous n’avons plus rien à dire. Les mots tirent leurs révérences et font place au silence. Et ce silence devient une symphonie ou chaque chose tient sa place comme une évidence dans le grand univers de notre espace intérieur.

Nous ne sommes ni petits, ni grands, ni forts, ni faibles. Nous ne sommes pas cette idée ou ce jugement, ni cette colère ou cette peur. Nous sommes par essence des êtres profondément purs et généreux. Au-delà des conditionnements et des croyances, par le don de la vision que nous nous accordons, nous nous voyons tels que nous sommes. Au-delà des formes et des différences, au travers de cette grâce conférée par l’innocence, nous nous reconnaissons. Nous nous reconnaissons en tant que partie d’un tout indissociable qui accueille notre fraternité.

Cela est décrit dans les enseignements de sagesse par les mots amour, silence, humilité, respect, compassion, mais Cela enveloppe de ses ailes le monde entier des choses et des contradictions. Cela nous porte de ses ailes, d’un lent et puissant battement d’ailes qui nous permet de franchir le seuil des contradictions. Un lent et puissant battement d’ailes, paisible et silencieux qui fend l’espace et le temps. Un lent battement d’aile qui fait frémir le cœur même des choses, d’un frémissement si ténu, presque imperceptible, qu’il passe le plus souvent inaperçu.

A l’innocence de l’homme est vouée l’abondance et les espaces sacrés de tout l’univers. Car l’innocence ne sépare pas, ne rabaisse pas. Elle enveloppe le monde entier des choses de sa présence aimante. L’innocence n’a pas à convaincre, elle ne peut que suggérer en murmurant de son souffle ténu l’infinie beauté de toutes créations.

L’innocence se tient là ou aucune science ne peut se tenir. Elle se rit des grandes conspirations et s’affranchit de toutes théories dites spirituelles. Elle ne cherche pas car elle est le chemin qui mène à la Source même des choses. Et comment devrait-elle nommer cette Source qui n’est en soi qu’un perpétuel devenir vers plus de perfection ?

Et si l’innocence ne juge pas et enveloppe le monde de sa présence aimante, n’est-ce pas là une nouvelle manière d’expérimenter en ce monde ? Car expérimenter sans crainte de perdre quoi que ce soi, sans espoir de gagner quoi que ce soi, n’est-ce pas là se donner les moyens de vivre et d’expérimenter pleinement le cœur ouvert, sans crainte ni retenue ? N’est-ce pas là un hymne à la vie et une joie de tous les instants ?
Si expérimenter avec l’innocence du cœur saura toujours nous combler, nous n’aurons alors plus rien, ni personne, à convaincre. Nous n’aurons plus qu’à offrir joyeusement ce que nous portons en nous et le manifester dans le monde.

Lorsque nous nous tenons dans un espace ou tout nous est donné, qu’avons-nous encore à vouloir prendre ?
Et c’est ainsi que chaque seconde de ce temps qui n’existe pas nous rapproche vers ce quoi nous sommes déjà ; une source éternelle dans laquelle nous pouvons et pourrons éternellement puiser…

Fraternellement

Source : www.atlantide-research.com
Langue : Française
Merci de ne pas couper et / ou modifier la source et faire référence à www.atlantide-research.com
Lien fournit par Alain fidèle lecteur…Merci

B-calendrier-maya-completDav   « 2012 un nouveau paradigme »


Comments are closed.