Sep 30 2020

Commentaires sur Le grain de sénevé, de Maître Eckhart

 

Commentaires sur Le grain de sénevé, de Maître Eckhart par taberloo

Un commentaire simple et naïf sur le poème de Maître Eckhart, intitulé « Le grain de sénevé »

Les propos sont de jean Marc tonizzo auteur des textes du site http://mecaniqueuniverselle.net.


Sep 30 2020

Citations

Voici des citations rassemblées par Douglas Harding dans un de ses livres : LA SCIENCE DE LA PREMIÈRE PERSONNE de  D.E HARDING Éditions Dervy 1998

J’aime beaucoup celle ci : « Voir sa propre nature, c’est voir la Vacuité. Voir la Vacuité, c’est la vraie vision, la vision éternelle. » SHEN HUI

« La majorité des hommes sont des « Je » tronqués : ce que la nature avait prévu comme une virtualité capable d’être affûtée en un « Je » est rapidement émoussée en une troisième personne. »  KIERKEGGARD

« Dieu a créé les sens tournés vers l’extérieur : c’est pourquoi l’homme regarde dehors et jamais en lui. De temps à autre, un être audacieux désirant l’immortalité a inversé son regard et s’est découvert lui-même. »  KATHA UPANISHAD Lire la suite


Sep 30 2020

L’Eveil de Ramana Maharshi

 

A seize ans, l’adolescent futur Ramana Maharshi fut saisi par l’angoisse de la mort. Il s’allongea à même le sol : qu’est-ce qui se passe quand on est mort ? Le corps meurt, les pensées aussi… Que reste-t-il, enfin ? Grâce à une concentration intense dont il dira qu’elle dura plusieurs heures sur cette question totalement vitale : qu’est que la mort ?, il connaitra tout à coup l’illumination qui changera totalement sa vie.

 

« Environ six semaines avant mon départ définitif de Madura, il se produisit dans ma vie un grand changement. Ce changement fut soudain. J’étais seul dans une des pièces du premier étage, dans la maison de mon oncle. Je n’avais été malade que rarement, et ce jour-là ma santé était excellente; mais je fus pris soudain d’une violente peur de la mort. Rien dans mon état ne la justifiait, et je n’essayai pas d’en découvrir la raison; je me contentai de l’éprouver. Je me disais: « Je vais mourir », et je me demandais que faire. Il ne me vint pas à l’esprit de consulter un médecin, ou l’un de mes amis. Je sentais qu’il me fallait résoudre moi-même le problème, et sur le champ.

« Le choc causé par la peur de la mort forçait mes pensées à l’observation intérieure, et je me répétais mentalement, sans réellement formuler des paroles: « Maintenant que la mort est là, que signifie-t-elle ? Qu’est-ce que c’est que mourir ? C’est ce corps-là qui meurt! » Et aussitôt je dramatisais le fait de la mort. J’étais couché, les membres raides comme si j’étais mort réellement.

J’imitais la situation d’un cadavre pour donner à mon enquête une réalité plus grande. Je retenais ma respiration, et serrais les lèvres pour qu’aucun son ne put s’en échapper, pour m’empêcher de prononcer le mot « je », ou tout autre mot. « Bon! me disais-je, ce corps est mort. On l’emportera complètement rigide au lieu de sa sépulture, où on le brûlera et le réduira en cendres. Mais suis-je mort par cette mort de mon corps ? Mon corps est-il « moi » ? Il est silencieux et inerte, mais je sens la pleine force de ma personnalité, et j’entends même la voix du « moi » au fond de mon être. Je suis donc un esprit qui transcende le corps. Le corps meurt, mais l’esprit, transcendant le corps, ne peut être touché par la mort. Ce qui veut dire que je suis un esprit immortel. »

« Ces pensées n’étaient pas obscures et ternes. Elles jaillissaient en moi telles d’éclatantes vérités, que je percevais directement sans que mes activités cérébrales fussent en jeu. Le « moi » était donc quelque chose de très réel, la seule chose réelle dans mon état présent, et toute l’activité consciente de mon corps se concentrait sur ce « moi ». Depuis cet instant, la puissance fascinante de ce « moi » se plaça au cœur même de toute mon attention.

« La crainte de la mort avait disparu, et pour toujours. L’absorption dans le « moi » se poursuivit sans interruption. D’autres pensées passaient et disparaissaient, pareilles à diverses notes de musique, mais le « moi » demeurait comme la note fondamentale, sous-jacente à toutes les autres notes, et se confondant avec elles.

http://temoignagesdeveil.free.fr

 

Lire également Qui suis-je? de Ramana Maharshi sur le site suivant

http://www.sagesse.ms11.net/page12.html