Fév 4 2021

L’ Énergie du Silence et le Pouvoir de la Concentration


Fév 4 2021

Parce que je souffre, j’imagine un mieux. Parce que j’imagine un mieux, je souffre.

Cet aphorisme tente de mettre en lumière une des structures basiques du fonctionnement de l’ego.

La double impasse de la peur et du désir.

Bien souvent la souffrance est un phénomène dont nous avons peur, que nous refoulons ou combattons.

De même, il nous est habituel de projeter un idéal dans le futur, de désirer.

L’expérience de la souffrance est rejetée et jugée comme étant mauvaise.

Nous croyons que la souffrance ne devrait pas se manifester, et que, s’il elle se manifeste c’est qu’il y a un problème.

Nous croyons que la vie ou nous-même faisons des erreurs.

Cette expérience nous entraîne naturellement à désirer qu’il y ai du bien-être à la place de la souffrance:nous imaginons un idéal. Nous projetons dans le futur un monde sans erreurs, nous recherchons une vie sans souffrances.

Si je reste dans le désir, dans l’attente de l’avènement de mon idéal, de mon projet il y a alors forcément quelque chose dans le présent qui ne va pas, qui n’est pas ce que je veux qu’il soit.

Dans cet état d’espoir, je ne suis pas tranquille, je peux même éprouver un sentiment d’injustice quant à mon sort.

Évidemment, la vie ne me donne pas ce que j’attends d’elle.

Le désir d’autre chose est profondément lié à l’inacceptation de ce qui est. Notre souffrance rejetée alimente notre désir, et notre désir poursuivit alimente notre souffrance.

Nous courons pour obtenir ce qui nous manque, nous trouvons systématiquement quelque chose qui ne va pas.

Ce qui est ne se conforme jamais complètement à ce que j’imagine qu’il devrait être.

L’approche que propose la non-dualité ne consiste aucunement en un travail de modification, de transformation ou de purification de ce qui est.

Nous pouvons simplement observer, « voir » et laisser être ce qui est, sans construire d’histoire à propos de ce qui se passe.

Accueillir désir et souffrance, prendre conscience de leurs mouvements, reconnaître leur nature essentielle.

La présence à ce qui est, est paisible et sans ambition.

http://yog.lavie.over-blog.com

Fév 4 2021

Le silence de l’aube

Il existe un moment magnifique, un moment tranquille, quand la nature nous ouvre ses bras généreux et nous offre un enseignement si complet, si puissant, si unique que nous ne devons pas chercher ailleurs pour comprendre le sens du silence et de l’immobilité. Vous voyez, l’univers, le monde naturel qui nous entoure est le gourou lui-même, silencieux, et tout ce que nous devons faire est de lui ouvrir notre conscience. Il est toujours disponible, à la fois comme un rappel et une aide pour nous qui sommes pris dans nos modes de pensée, nos cogitations sur ce que nous avons fait ou pas fait correctement hier, notre imagination, les désirs des choses et des expériences que nous voulons aujourd’hui, nos anticipations et les rêves de meilleures choses demain. L’univers ne se souvient pas, n’anticipe pas, ne prévoit pas, n’imagine pas, ne rêve pas. La nature est, tout simplement, et un ensemble de «chose» émanent du doux et pur silence lui-même et finalement y retournent. Le processus se poursuit à l’infini. Lire la suite


Fév 4 2021

La conscience et le monde (Jean Klein)

« Votre vraie nature transcende le mental et le corps.

C’est pourquoi la question « Qui suis-je? »
ne peut jamais recevoir de réponse.
Elle n’a pas de prise sur vous
tout terme de référence disparait
et vous vous éveillez au silence
qui est la toute réponse.

Etre a la recherche de vous-meme
de quelque manière que ce soit
est une perte de temps totale.
Ceci doit devenir tout a fait clair pour vous.
Ne questionnez pas sans cesse cette auto-évidence.
Vivre doit se trouver dans l’instant éternel.
N’ accumulez donc pas davantage de choses,
n’ apprenez pas de nouvelles manières de méditer
ou de vous relaxer ou de vous purifier.
Toutes ces accumulations d’états,
de sensations et de techniques
ne sont que pure vanité.
Elles appartiennent encore à la personne
qui recherche sécurité et confirmation.
Les conflits et les problèmes dérivent tous du mental
qui tente de justifier son existence.

Lorsque vous voyez cela soudainement,
dans la pure conviction de la compréhension totale
vous devenez conscient
de ce que vous n’ avez jamais cessé d’ etre
l’ insondable béatitude du Soi. »

(Jean Klein,  » La Conscience & Le monde  » )

Source : le groupe facebook «  friends of jean-klein « 

Fév 4 2021

C’est ici! par Virgil

VirgilEntretien entre Virgil et Jean Bouchart D’Orval qui s’est déroulé à Montréal, le 11 janvier 2001.

Virgil, comment pourriez-vous résumer votre expérience d’ouverture ?

Ce n’était pas une expérience ; c’est venu comme cela. Pour moi, ce n’était pas une expérience. Je ne m’attendais à rien. C’est arrivé spontanément, le matin. Je ne savais pas ce que c’était, mais c’était quelque chose de très grand, d’immense. Je n’avais jamais entendu parler d’une telle chose. C’était beau, très beau. C’était une joie. C’était quelque chose d’autre, quelque chose de formidable.

Y a-t-il eu des peurs qui ont surgi à ce moment-là ?

Non, non, absolument pas. C’était plutôt la joie : une joie énorme. Je me sentais partout à travers l’espace. Je pouvais sentir tout ce qui pouvait m’entourer, en dehors de la pièce, dans l’univers. C’était immense, beau. On ne peut pas le décrire, il faut le vivre. C’est difficile à exprimer.

Cela a duré plusieurs heures ?

Oui. Cela a duré de 5h45 jusqu’à environ 13h00.

Étiez-vous toujours seul durant ce temps ?

Au début j’étais seul, mais après un certain temps ma femme est venue. Mais j’étais toujours dans cet état, dans cette vibration très forte. Est-ce qu’il faut décrire toute cette chose ? Parce qu’il y avait beaucoup d’éléments ! Je ne peux pas décrire tous les phénomènes et ils ne sont pas importants. On ne peut pas vivre dans cet état dans la vie quotidienne habituelle ; c’est quelque chose d’extraordinaire.

Avez-vous ressenti quelque chose de différent dans votre corps ? Lire la suite