Fév 16 2021

La réalité n’est qu’une perception de l’esprit elle n’existe pas matériellement.

hp_mainNous avons cru qu’il fallait observer la matière, mais Einstein a inventé la matière, il
l’a modélisée, et ce n’est qu’après qu’on s’aperçoit qu’elle existe dans la réalité. Travail
purement conceptuel, intellectuel. L’esprit invente des concepts, des idées. Le but de l’esprit,
c’est d’affecter le réel, en se servant de l’illusion ,de se servir de la perception pour dégager la structure du réel. L’idée
que j’ai de x ce n’est pas x, c’est ma pensée. L’amour est une expérience purement

intellectuelle. La philosophie invente des choses qui n’existent pas. L’esprit est un principe
actif. Berkeley croit en la réalité des perceptions. Il y a cependant une correspondance (pas
imitation) entre ma perception et la réalité absolue extérieure. Il n’y a pas de substance fixe
dans le réel. Le sucré n’est pas dans la chose sucré. Peu importe la réalité de l’objet extérieur.
C’est moi qui la qualifie ; c’est relatif à un jugement donc à une attribution.
Existe-t-il une chose indépendamment du fait que nous pensons…..

http://rustyjames.canalblog.com


Fév 16 2021

L’homme qui plantait des arbres-Frédérick Back (ou l’ art de semer un futur pour nos enfants)

La non-dualité c’ est vivre ici et maintenant mais ce n’ est pas pour soulager nos petits égos et nos petits plaisirs immédiats,c’ est enrichir la vie par notre Présence pour en tirer ce qu’ il y a de meilleure en nous.Par toute l’ amour au sein de nos actes,nos enfants en récolteront les fruits et leurs gratitudes seront nos véritables salaires

Gougou

 

 

Il y raconte la vie d’un homme en Provence, qui redonne vie à une terre aride en y semant des glands de chêne.

L’auteur a volontairement mis le texte dans le domaine public à sa création, et celui-ci a été traduit dans de nombreuses langues. (Voir une copie de ce courrier de Jean Giono).

Cela a inspiré plusieurs replantations de forêt, notamment en Provence (France) et au Canada.


Fév 16 2021

Imagine…hommage à John Lennon

http://youtu.be/2xB4dbdNSXY

Probablement la seule chanson avec des paroles non-duelles qui existe. Gougou.

 

Paroles et traduction de Imagine

Imagine (Imaginez)

Imagine there’s no heaven,
Imaginez qu’il n’y a aucun Paradis,
It’s easy if you try,
C’est facile si vous essayez,
No hell below us,
Aucun enfer en dessous de nous,
Above us only sky,
Au dessus de nous seulement le ciel,
Imagine all the people,
Imaginez tous les gens,
Living for today…
Vivant pour aujourd’hui… Lire la suite


Fév 16 2021

Pauvre Diogène de Leny Escudero

http://youtu.be/O3jaXAfa-fY

Diogène de Sinope aussi appelé Diogène le cynique, est un philosophe grec de l’Antiquité.Les portraits de Diogène qui nous ont été transmis divergent parfois, le présentant tantôt comme un philosophe « clochard », débauché et tantôt comme un ascète sévère, volontaire . Il vivait dehors, dans le dénuement, vêtu d’un simple manteau, muni d’un bâton, d’une besace et d’une écuelle. Dénonçant l’artifice des conventions sociales, il préconisait en effet une vie simple, plus proche de la nature, et se contentait d’un grand tonneau pour dormir.

Diogène avait un art de l’invective et de la parole tranchante. Il semble qu’il ne se privait pas de critiquer ouvertement les grands hommes et les philosophes de son temps. Les apostrophes les plus connues qui lui sont attribuées sont : « Je cherche un homme » (phrase qu’il répétait en parcourant la ville avec sa lanterne), et « Ôte-toi de mon soleil » (en réponse à l’empereur Alexandre qui lui demandait s’il voulait quelque chose).

Leny Escudero, chanteur français, est né à Espinal, en Navarre, le 5 novembre 1932. Il grandit à Paris, à Belleville. En 1962, il sort son premier disque: c’est le succès.

Il a écrit quelques belles chansons gaies et très poétiques telles que Ballade à Sylvie ou Pour une amourette. Lire la suite


Fév 16 2021

Éviter la vacuité

Extrait de « N’être plus personne » de Jan Kersshot

Quand on pèle un oignon, toute la peau finit par s’en aller et il reste rien.
De même, quand on analyse l’ego, on découvre que ce n’est pas une entité.
Ramakrishna

Généralement, nous croyons que notre mental se trouve quelque part dans notre tête, séparé du monde. La plupart d’entre nous ont l’impression d’être situés quelque part à l’intérieur de cette image créée par le mental. Nous avons créé notre propre image de la réalité et tout naturellement nous nous sommes mis au centre de cette image. Nous nous sommes enfermés au milieu d’une prison imaginaire. L’univers que nous avons construit est imaginé autour d’un point central, le centre de notre perception.

Nous pensons que le point central de notre expérience visuelle se trouve quelque part au milieu de la tête. Si bien que nous nous situons quelque part derrière les yeux. Nous imaginons être quelque esprit vivant dans la tête et regardant le monde par deux fenêtres, deux trous appelés yeux. C’est l’endroit où nous nous plaçons tout naturellement au sein de notre image de la réalité. Comme le cerveau est lui aussi situé au milieu de la tête, quelque part entre nos yeux, on suppose que la Conscience siège dans le cerveau. Mais quand on y regarde de plus près, il est impossible de trouver un « conteneur central » dans la tête.

La conscience est le conteneur de notre univers, mais cela ne veut pas dire qu’elle est contenue dans le cerveau. La Conscience dont nous parlons ici est beaucoup plus vaste que celle dont parlent les scientifiques : cette dernière est une simple partie de la première.
Nous avons découvert dans les expériences ce que beaucoup de chercheurs ont déjà vécu en méditation ou lors d’évènements transcendantaux, à savoir que nous ne sommes pas limités à cette machine corps-mental.

Nous pourrons découvrir que ce que nous sommes vraiment est Espace conscient, infini et ouvert à ce qui est. Autrement dit, nous reconnaissons une version plus vaste de moi. Nous découvrons qu’en dehors du petit moi (le concept d’être un corps), il existe aussi un « grand moi » qui est le Témoin de tout ceci. Un Sujet, toujours prêt à être rempli par des objets.
Ceux qui parmi nous ont vécu la claire Conscience peuvent confirmer qu’elle n’est pas localisée dans la tête.
Elle n’est pas cachée quelque part, elle est partout. C’est pourquoi les mystiques disent : « Il n’y a qu’une seule Conscience ».

Bien sûr, au niveau des sens, nous avons tous un film individuel et unique.

Cependant, la Conscience qui observe tout ceci de manière neutre n’est pas personnelle mais infinie. Elle est toujours pleinement présente dans sa totalité absolue, ici même et à l’instant même.

Ce que nous vivons actuellement est déjà une expression de l’infini !
Quelles que soient les activités paraissant survenir dans notre film, la vérité fondamentale est l’écran sur lequel apparaissent toutes les scènes qui se déroulent.
C’est un écran unique sur lequel passent simultanément des millions de films.
Une conscience aussi vaste doit forcément être omniprésente et tout englober ; mais certains se sentent encore mal à l’aise en voyant « Ceci ». Réaliser que nous semblons avoir des corps séparés et des sens individuels, tout en n’ayant qu’une seule Conscience, c’est comme l’ampoule électrique découvrant l’électricité. Cela relativise notre importance personnelle et la plupart des philosophes occidentaux n’aiment pas cette idée.C’est pourquoi la vision non-dualiste ne sera jamais très populaire. Et en Orient comme en Occident, la plupart des chercheurs sont très attachés à leur ego. Certains ne veulent pas voir cette Vacuité parce que leur ego craint de disparaître. Cette peur du vide est immédiatement refoulée ; les gens repoussent cette impression désagréable dès qu’elle commence à se manifester. Cette peur de l’inconnu peut donner l’impression qu’on va mourir. Mais en fait rien ne meurt vraiment ; seuls des noms et des concepts apparaissent et disparaissent.
Ceux qui voient cela confirmeront qu’en fait nulle personnalité ne meurt, parce que la personnalité n’est qu’un concept.
Ce qui demeure est cette Énergie Universelle,
cette Lumière qui brille toujours avec éclat
.

Fév 16 2021

Le giron en Soi

Parce que nous sommes toujours divisés, une part en nous n’est pas accueillie. Comment avoir du cœur, comment aimer les autres, ceux qui nous entourent, si nous n’aimons pas “l’autre” en nous ?

Il est possible de s’adonner à de nombreux exercices spirituels, de pratiquer de longues heures, de développer notre compréhension, malgré tout, la dualité se prolongera du fait de notre divorce intime.

La réconciliation avec soi n’a besoin que d’amour généreux, que de compassion dirigée envers “celui” ou “celle” que nous rejetons intérieurement. C’est l’inverse de la dureté, du mépris, du jugement dont nous l’accablons. Lorsque nous cessons de marquer la différence, il n’y a plus de séparation. Tout comme se rejoignent naturellement les deux côtés d’un bras d’eau que l’on avait divisé.

Ce n’est pas par la force, à coup de mésestime, de soumission, que nous aidons les êtres et les incitons à s’élever. C’est par la confiance, la patience et les encouragements solidaires. Ce rôle incombe au “giron” qui prend sa source dans notre poitrine. L’ayant déjà vécu, nous portons son pouvoir à la fois maternel, paternel et divin. Nous détenons cette bonté réparatrice qui nourrit et qui prend soin. Si nous le laissons se donner en nous, il déploiera une énergie nouvelle. Il consumera notre honte, l’amertume, les doutes qui nous divisent. Il nous rendra aimants.

Mus par la douceur et la bienveillance, nous serons relever l’enfant, “celle” ou “celui” qui tombe, le faible qui échoue. Nous lui viendrons en aide et resterons de son côté, au lieu de le morigéner, de le rabaisser, de le renier, comme le ferait un tyran.

Note : Dans “mystique ordinaire” lire : L’appel de la Source, le sein consolateur

http://www.denismarie.net