Fév 21 2021

La vision sans tête

 

La Voie Sans Tête s’est développée à partir de l’investigation de Douglas Harding quant à la nature de sa propre identité.

Les techniques utilisées ont été conçues afin de guider les gens dans cette même direction ; elles ont évolué en un moyen de tester l’hypothèse qu’au centre de nous-mêmes nous ne sommes pas ce que nous semblons être au yeux d’autrui.

Cette approche se rattache théoriquement à la « nouvelle physique » de Fritjof Capra (1975) et de David Bohm (1980).

D’autre part elle s’apparente au système philosophique et à la pratique bouddhiste qui se développe à partir de la vision qu’en deçà de toutes nos idées, sentiments et actions il n’y a rien qui puisse s’apparenter à un « soi » – rien qui ne soit solide et durable.

Toutefois, la Voie Sans Tête prétend que notre véritable identité nous est accessible ici et maintenant, et ce pour tout le monde, et diffère en cela d’approches qui considèrent l’« illumination » comme accessible à une seule minorité et rarement dans cette vie-ci. Lire la suite


Fév 21 2021

Absolu et relatif…

L’absolu ne peut pas être connu, et pourtant c’est ce que nous sommes…
Mais c’est quoi, l’absolu ?
Ce qui n’est pas relatif, ce qui n’est pas né, ce qui ne change jamais.
Que veux-tu dire par relatif ? Invariable et sans relation ?
Relatif… ce qui change, ce qui ne dure pas, ce qui dépend d’une action, d’une circonstance.
Je crois que tout change, rien ne dure et rien ne dépend pas d’une autre chose.
Alors, je ne sais pas bien de quoi nous parlons.
Tout change, tout est éphémère, et cela est le rêve.
Mais pas de rêve sans un absolu qui précède, l’absolue non-dualité.
La non dualité est un concept, reflet dans le miroir de la dualité. L’absolu est un concept, une projection de notre pensée duale.
Ah, quand on en parle bien sûr !
Si quelque chose est, qui soit si différent de ce que nous connaissons, alors nous ne pouvons pas y penser.
Si quelque chose d’autre existe au-delà de tout le monde apparent, quelque chose que nous ne pouvons pas voir, que nous ne pouvons pas toucher, et bien lorsque nous y pensons, lorsque nous essayons de l’imaginer, ce ne peut être cela.

 

Oui, nous ne pouvons pas tout ce que tu viens dire, pas même en faire l’expérience, et pourtant nous sommes cela.
Non, nous ne sommes pas cela, nous sommes « de » cela, cela fait une grosse différence.
Il n’y a pas « de » cela, nous sommes cela, je crois, cela n’est pas divisible, ce n’est pas divisé.
Oui tu crois, et moi je ne crois pas. La division est un concept.
Au-delà de tout concept.
Le monde peut sembler diviser, mais ne pas l’être, comme il peut sembler uni comme un bloc, mais ne pas l’être.
Parce que le monde est tout à la fois, il échappe ainsi à toute pensée qui voudrait le saisir.

 

Oui.
Il est absolument divisé, il est absolument séparé, comme il est absolument fait d’un bloc. Il est relatif et absolu dans le même micro espace dans le même micro temps.
Oui, pourtant nous ne faisons  l’expérience que du relatif, et du séparé.
Non, mais c’est ce qu’il en reste en notre esprit. Il ne s’intéresse pas au non-relatif, par conséquent, il n’en a aucun souvenir. Il ne peut en avoir aucun.
C’est cela pour moi l’expérience.
Pas pour moi, cela est seulement un côté de l’expérience celui que je dois savoir utiliser. Le reste ne concerne pas ce « moi », il me concerne dans la nature de ce moi qui n’est pas.
Une face de l’expérience s’adresse à une face de ce que j’appelle moi, une autre face s’adresse à ce que dans ma folie je crois être moi.
C’est pour cette raison que lorsque j’emploie ce mot « moi », parfois je sais de quoi je parle, parfois je ne peux pas le savoir.
Oui, « ma folie » c’est comme  » tu es Cela » que tu ne connais pas, c’est ce que tu appelles, l’autre face de l’expérience.

 

Oui.
La folie  est inévitable, puisque le monde se réalise aussi dans le rêve.
Oui.
Dans le rêve quelque chose cherche à connaître, à se connaitre, c’est idiot et inévitable.
(Sourire), j’arrive souvent à l’éviter.
Oui, quand tu vois que cela est rêve, tu deviens le témoin du rêve, c’est réaliser quelque chose de l’autre partie de l’expérience, celle qui est silencieuse.

http://motsenpartage.blogspot.com/


Fév 21 2021

Krishnamurti – Lettre sur la liberté

Bonjour,

Je ne vous connais pas, ni votre œuvre… Je me sens tellement prisonnière… de mes pensées, de mon affectivité, de mes manques… Je voudrais au minimum savoir ce que je cherche… désespérément… et d’autant plus désespérément que j’ignore ce que je cherche vraiment.Comment trouver la liberté? Notre personnalité, nos choix, découlent bien souvent des conditionnements subis dans l’enfance… comment quelqu’un peut-il, par exemple, avoir confiance en lui quand tout son conditionnement antérieur a été de ne pas avoir confiance en lui? Plus je vieillis, plus je réalise que c’est l’affectif qui fait agir les hommes, pas la réflexion, et qu’ils ne sont pas responsables de cet affectif; dans toutes les relations, professionnelles, privées, des réactions, des interprétations affectives viennent troubler l’objectivité… la liberté signifie qu’il y a choix… beaucoup n’ont pas le choix (celui qui lutte pour sa survie, l’enfant qui meurt à 2 ans… quel est leur choix?)… le fait de penser n’est-il pas déjà une entrave à la liberté d’exister, tout simplement, comme un animal qui fait partie de la nature… l’homme est extérieur à la nature, il n’est pas dedans, il la regarde… quel choix a-t-il? La liberté de l’homme c’est quoi? La seule liberté que l’on ait, c’est de vivre avec tous nos conditionnements, certains en étant plus conscients que d’autres. Et en prendre conscience, ce n’est pas pour autant s’en libérer. Lire la suite


Fév 21 2021

Adyashanti – Notre nature non née


Fév 21 2021

Reconnaître l’égo

«   Vous ne pouvez transcender ce que vous ne connaissez pas.
Pour aller au delà de vous-même, vous devez vous connaitre  « 

Nisargadatta

Reconnaître l’égo : 

(A noter qu’il ne s’agit pas ici de l’ego au sens freudien, le moi.
Au contraire, l’ego désigne ici un ensemble d’éléments qui n’appartiennent
ni au vrai soi ni à la réalité du Cosmos)

– les peurs

– les doutes

– la culpabilité

– l’apitoiement sur soi-même

– le sentiment de dévalorisation

– le sentiment d’être victime

– la fierté blessée

– l’ambition

– l’effort ou la lutte pour parvenir à un résultat

– la prétention

– l’arrogance

– le sentiment de supériorité morale

– le sentiment d’avoir raison

– le sentiment d’être plus vertueux que les autres

– l’impatience

– l’exigence

– la jalousie

– la possessivité

– la désaffection

– l’indifférence

– le contrôle sur les choses, les gens, les événements

– les comparaisons

– les jugements

– le bavardage intérieur

– les images que l’on a de soi-même

– l’indulgence envers l’ego d’autrui

– la (fausse) loyauté envers des personnes ou des institutions collectives
agissant incorrectement

– la défiance envers la Voie du Cosmos

– les attentes…

http://etreetvoirautrement.fr.gd